• votre commentaire
  • Macron, ou l’art de la fracture 

      
    Le mouvement social, qui a débuté le 5 décembre de l’année dernière, n’en finit pas et a même dépassé les 42 jours : un record absolu dans notre histoire.
    Parce qu’à l’évidence, la suppression (provisoire) de l’âge pivot, dans l’instauration du régime de retraite universel par points, a divisé le front syndical, ceci provoquant des tensions entre la CFDT et l’UNSA, d’un côté, puis la CGT et SUD Rail de l’autre.

    Quant au personnel hospitalier et aux avocats, sans oublier les enseignants dans une moindre mesure, les négociations avec les cabinets ministériels respectifs n’avancent franchement pas.
    Comme si toutes ces contestations avaient été savamment calculées par le Président Macron.
    Comme si le grand remplacement des salariés avait été magnifiquement orchestré : les contrats à durée déterminée et autres vacations ayant été intronisés progressivement, depuis des décennies, pour mettre fin aux contrats à durée indéterminée et aux différents régimes spéciaux.
    En l’occurrence, l’imposition de la fin du statut de la SNCF, dès 2018, a constitué une sorte de “crime originel”, et ce, sans oublier l’état de crise sociale perpétuelle qui s’est engagé en raison des manifestations des gilets jaunes, le tout suivi d’une répression policière féroce (29 mutilés répertoriés par le journaliste indépendant David Dufresne).
    En définitive, le travail durable et profitable est en cours d’annihilation, ceci laissant entrevoir l’horizon du revenu universel si cher aux néolibéraux, ce dernier ne signifiant rien d’autre qu’une allocation chômage pour tous et pour toujours.

    Parce que « la  » conçue et par l’historien Emmanuel Todd et par le philosophe Marcel Gauchet n’a fait que s’accentuer.
    D’abord, la présidence Sarkozy (2007-2012) avait montré des signes avant-coureurs en la matière : sans prévoir le krach boursier de 2008, celle-ci avait introduit une conception très utilitariste de la vie sociale à l’aide du credo « travailler plus pour gagner plus », mais tout en adoptant une posture sécuritaire au nom d’une ligne libérale-conservatrice.
    Seulement, la souveraineté à la fois monétaire et budgétaire ayant été cédée à Bruxelles dès 1993, les délocalisations industrielles ne pouvaient qu’aller bon train.
    Aujourd’hui, l’« uberisation » du salariat et l’« arborisation » de l’habitat se conjuguent d’autant plus aisément, là, il n’y a plus de politique possible, si ce n’est à travers un bla-bla permanent.
    Et, de cette lame de fond éminemment financiariste, Macron n’en représente pas tant le typique héritier que l’authentique zélé : l’ancien banquier d’affaires de chez Rothschild (de 2008 à 2012) sait parfaitement que le « tout business » ne signifie ni plus ni moins que le « tout boursier », les 49,2 milliards de dividendes obtenus récemment par les actionnaires du CAC 40 constituant une manne gigantesque qui passe volontiers sous le nez des Français dits « moyens ».
    De fait, notre société civile n’aura jamais été aussi phagocytée par la démultiplication de « la main invisible » d’Adam Smith ainsi que par l’exponentielle « reproduction sociale » de Pierre Bourdieu. En outre, dans la mesure où la droite libérale et la gauche sociétale – même si cette dernière feint encore d’être sociale par opportunisme – lui sont acquises, Macron peut pérorer jusqu’à 2022, face à ce peuple enraciné culturellement puis déclassé socialement.

    À l’image des derniers des Mohicans, dans ce « nouveau monde » où tout est consommable et congédiable.

    Henri Feng

    votre commentaire
  •  Nous voyons le respect et les valeurs d'un pays 

    A gauche la porte parole de Poutine , a droite la porte parole de Macron !...

     sans commentaire !


    1 commentaire
  • Bientôt le retrait des mentions de « père » et de « mère » dans les actes de baptême ?

    Recommandés par la Conférence des évêques de France, de nouveaux formulaires pour les actes de baptême pourraient très prochainement être adoptés dans les Églises. Ces derniers, non genrés, ne font pas mention des termes de « père », « mère », « fils », ni de « fille ».

    L’Église va-t-elle faire un pas vers davantage de modernité ? C’est en tout cas le souhait des évêques de France qui recommandent l’utilisation de nouveaux formulaires pour les actes de baptême, sans mention de «père», de «mère», de «fils» ni de «fille», comme le rapporte le Figaro. Dans une lettre adressée à tous les évêques de France, Monseigneur Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, explique pourquoi, selon lui, ces documents, qui ne font d’ailleurs pas l’unanimité, doivent être mis en place. Ces derniers permettraient en effet d’éviter, selon lui, « les problèmes de vocabulaire » auxquels sont confrontés « de nombreuses chancelleries ». Le nouveau formulaire serait pour les paroissiens un « simple constat de leur situation familiale, sans porter sur celle-ci un jugement moral »assure également le religieux.

    "Il ne s’agit pas seulement de s’adapter aux cas de couples de même sexe"

    « Le fait de ne pas marquer ‘fils ou fille de’ ne va pas obérer la filiation », poursuit Monseigneur Joseph de Metz-Noblat, qui précise que ne pas mentionner « père et mère » n’empêche pas de les rajouter par la suite. « Il vaut mieux rajouter que rayer ! Il ne s’agit pas seulement de s’adapter aux cas de couples de même sexe ; il faut pouvoir prendre en compte un tuteur par exemple… »
    Affaire à suivre…

    Source : aufeminin


    votre commentaire
  • Un patient condamné à mort par un médecin rouvre les yeux

    Auteur : Michel Janva..

    Un patient condamné à mort par un médecin rouvre les yeux

    L’hôpital de Bagnères-de-Bigorre avait décidé, sans doute selon la jurisprudence qui a condamné Vincent Lambert, d’arrêter l’hydratation et l’alimentation d’un patient septuagénaire le 3 décembre 2019, hospitalisé à la suite d’un accident cardiaque. Lors d’une audience, vendredi 10 janvier, le juge des référés du tribunal administratif de Pau a suspendu cette décision, après avoir été saisi par la femme et le fils.

    L’avocat indique :

    Son état était stable”. “Avant le mois de décembre, il a fait une fausse route, qui selon la famille est due à une mauvaise manipulation de l’équipe médicale. Il a contracté une pneumopathie. C’est à la suite de cela que l’hôpital a pris la décision de cesser les soins.”La présidente nous a donné raison, car la décision médicale doit être prise de façon collégiale et ce n’était pas le cas”. L’alimentation et l’hydratation du patient ont repris. Depuis, il a rouvert les yeux et a pu communiquer avec sa femme en battant des paupières. “Il n’avait pas pu le faire depuis un mois, cet homme a dû énormément souffrir”.

    La famille a porté plainte auprès de la gendarmerie de Bagnères-de-Bigorre, et une enquête a été ouverte pour “traitement inhumain et dégradant, et non assistance à personne en danger.

    Source : lesalonbeige


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique