• Thaïs d’Escufon s’en prend plein la figure chez Hanouna mais tient bon !

     
     

    Au moment où la fine fleur de l’intelligentsia s’acharnait sur Thaïs d’Escufon, membre de Génération identitaire, sur le plateau de Cyril Hanouna, le jeune Yuriy gisait sur son lit d’hôpital, entre la vie et la mort. 

    Victime d’un véritable lynchage en règle sur la dalle de Beaugrenelle, dans le 15e arrondissement de Paris, par huit hommes cagoulés et recouverts d’épaisses doudounes.

    Malgré la réalité accablante de cette « France orange mécanique », avec plus de cent agressions au couteau par jour en France, si l’on en croit un article du Figaro de février 2020, même en zone rurale où la délinquance a explosé, la priorité médiatique semble ailleurs. En effet, nous avons assisté, cette semaine, sur C8, au procès de Génération identitaire, représentée par Thaïs d’Escufon. Traitée de la pire façon par Raquel Garrido, Yassine Bellatar, Yann Moix et même Laurence Saillet, ancienne des LR, la porte-parole de Génération identitaire resta droite pour assumer ses idées. Thaïs d’Escufon conserva son sang-froid lorsque Éric Naulleau s’érigea en Robespierre en demandant la dissolution du mouvement. Elle conserva également son stoïcisme face aux longues diatribes moralisatrices de Karim Zéribi (nullement gêné, à chacune de ses interventions médiatiques, par une condamnation, le 9 septembre 2020, au tribunal correctionnel de Marseille, à deux années de prison avec sursis, 50.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité pour « abus de confiance » et « abus de biens sociaux », condamnation pour laquelle il avait annoncé qu’il faisait appel).

    Karim Zéribi reprocha à Génération identitaire des actions « à l’encontre des valeurs républicaines de la France » : la rhétorique désormais habituelle du camp « mondialiste ». Mettre en avant la République, ses valeurs, son vivre ensemble, comme pour mieux écarter la France, son histoire, son sang, ses larmes versées, comme pour toujours plus la déraciner et la déconstruire.

    Alors que, partout autour de l’Occident, les fortifications tombent et s’écroulent face aux ombres innombrables qui s’avancent dans la nuit, ils sont encore quelques-uns, ici et là, tels les Spartiates de Leonidas Ier ou les soldats de la Garde de Nuit, à se tenir debout, même conspués et sans cesse attaqués.


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  • Rapport Stora : comment « pacifier » les mémoires quand celle de l’Algérie repose sur la haine de la France ?

    Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

    1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique… Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il  est simplement demandé des vœux pieux…

    2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens »

    Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’Etat et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française. (Voir à ce sujet mon livre Algérie l’histoire à l’endroit).

    Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie….

    Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible. Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel. Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique…

    Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora a fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien. Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays. Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

    1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles…

    2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

    Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits. Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France.

    N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

    Bernard Lugan


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  •  Aucun masque, les bars et restaurants ouverts.

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  • Peut être une capture d’écran de Twitter de 1 personne et texte qui dit ’G-William Goldnadel @GWGoldnadel ㅇㅇ° Curieusement, l'agression féroce en meute d'un jeune caucasien inspire moins l'imaginaire antiraciste que lorsqu'il s'agit d'un délinquant africain de haut vol poursuivi par la police dans des conditions hypothétiques Deallfri @Deaifri 22 janv. Terrifiante agression d'un jeune Ukrainien dans le 15éme arrondissement de Paris. Yuriy vient d'avoir 15ans, dans le coma depuis plusieurs jours ses parents ne savent pas si l'enfant s'en sortira. pic.twitter.com/c9jOSERMWI Afficher cette discussion 9:31 PM 23 janv. 2021 Twitter for iPhone’


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  • http://


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