• RACISME ET GUERRE D’ALGERIE : LE DUEL BIDAULT / DE GAULLE

    RACISME ET GUERRE D’ALGERIE : LE DUEL BIDAULT / DE GAULLE
     
    Lors des événements de Mai 1958, qui voient les Français d'Algérie se révolter par crainte d'être abandonnés par leur Métropole, l’ancien président du Conseil Georges Bidault, successeur en 1943 de Jean Moulin à la tête du Conseil National de la Résistance devenu un des leaders des partisans de l’Algérie française, invite, dans l'hebdomadaire Carrefour, à se mettre
    « à la place [de nos compatriotes d’Algérie], au lieu de répéter à leur sujet les clichés désobligeants des polémistes anti-racistes sur les Maltais, les Espagnols, les Italiens et les Méridionaux en général, qui sont censés fournir la dominante à la fraction d’origine européenne de nos concitoyens sur cette terre. »
    Georges Bidault, antiraciste depuis sa jeunesse dans les années 1930, perçoit donc très bien le « racisme anti pied-noir » sous-jacent chez de nombreux « intellectuels anticolonialistes » de Métropole. Venons-en à ses prises de position concernant le racisme anti-arabe. Quatre ans après Mai 1958, peu avant d’être désigné par le général Salan comme son successeur à la tête de l’OAS, Georges Bidault dit voir en ce « mot affreux que M. Abdesselam rapporte du général de Gaulle : « Il m’a dit que je n’étais pas de sa race » », « la raison de cette versatilité du pouvoir » à l’égard des musulmans engagés envers la France :
    « Il y a, écrit-il dans Carrefour le 15 février 1962, des organes, des militants antiracistes. On se demande pourquoi ils sont muets devant un racisme qui n’existait pas sur les champs de bataille de la délivrance et dont leur silence en face de lui juge leur sincérité. »
    « J’aperçois mal les motifs pour lesquels un Etat laïque écarterait comme incapable de devenir un Français comme les autres, un citoyen français musulman pour motif de religion », estimait de son côté Georges Bidault. C’est pourquoi, indigné par le honteux abandon des harkis, ce dernier décide de prendre le maquis, fonde un nouveau Conseil National de la Résistance destiné à lutter contre les accords d’Evian, et paye son activisme de six ans d’exil aux quatre coins du monde.
    Qu’en est-il du général de Gaulle ? Inutile de citer toutes les phrases révélant son mépris racial pour les Français d’Algérie et les Méridionaux en général, il en existe tellement qu’une publication sur Facebook n’y suffirait pas. Un mépris qui n’est sans doute pas pour rien, loin de là, dans l’abandon final des Pieds-Noirs. Quant aux harkis, comme le pressentait Georges Bidault, il est aujourd’hui attesté que les conceptions raciales de l’homme du 18 juin ont également joué un rôle crucial dans leur abandon. Ecoutons l’historien Guy Pervillé : « D’après les témoignages et les documents, quatre raisons peuvent expliquer [l’attitude du général de Gaulle sur la question des harkis]. D'abord, la volonté de parier sur le succès des accords d'Évian. Ensuite, la crainte de prolonger la guerre civile en laissant transférer en France des recrues potentielles de l'OAS, et le refus de lui donner raison en reprenant les hostilités contre l'Algérie. Mais la raison la plus profonde est que de Gaulle ne considérait pas les harkis comme de vrais Français. Il l’a clairement exprimé lors du Conseil des ministres du 25 juillet 1962 » (Guy Pervillé, « La tragédie des harkis : qui est responsable ? », in L’Histoire, mars-mai 2002).
    Georges Bidault, qui disait vouloir être, selon son expression, « fidèle avec les fidèles », soutenait la répression contre les musulmans anti-français pour préserver le plus possible l’intégrité territoriale de son pays et permettre aux musulmans qui se voulaient français de vivre Français, de Gaulle, lui, a fini par s'allier aux musulmans anti-français et saborder l’intégrité territoriale pour empêcher les musulmans qui se voulaient français de vivre Français.
    Aujourd’hui, Georges Bidault, qui fut deux fois président du Conseil National de la Résistance, est totalement oublié, tandis que Charles de Gaulle, dont les douteuses conceptions raciales sont, en grande partie, la cause d'une rupture sans précédent de la solidarité nationale, de dizaines de milliers de morts et de l'exode hors de leur terre natale d'un million de Français (Pieds-Noirs et musulmans pro-France), est considéré par beaucoup comme le plus grand Français de tous les temps. Comme, dit-on, « le plus illustre des Français ». QUE L’ON NOUS PERMETTE, QUANT A NOUS, DE LUI PREFERER GEORGES BIDAULT.
     
    A gauche, Georges Bidault (1899-1983)
    Mémoire France Afrique du Nord
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    Quand un pays comme la France choisis d'honorer des lâches et traîtres comme de gaulle et d'éloigner et d'exiler des grands généraux et bons homme politique .et de réécrire l'Histoire en la trafiquant .Alors notre pays la France est parvenu à un de DECLINI néluctable. Honneur et gloire aux patriotes de l'O.A.S....
     
     

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