• L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille .

    L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille .

     L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille

    L'automne passé, j'ai eu le plaisir de rencontrer Antigone grâce à un ami. A cette occasion, elle nous avait fait part de son désir de publier son livre "L'assassinat de la France expliqué à ma petite-fille". Les éditeurs ne se poussaient pas au portillon pour diffuser ce texte brûlant d'actualité mais hélas pas vraiment politiquement correct...

    Pourtant, la chance est parfois du bon côté. Kickstarter éditera le livre mais ceci à condition que, d'ici le 5 mai 2016, il y ait assez de pré-commandes. Je ne saurais trop vous suggérer, à vous, fidèles lecteurs des Observateurs.ch, de vous rendre sur ce site, et de commander 1 ou plusieurs exemplaires de l'ouvrage, vous ne le regretterez pas.

    Une critique du livre a été faite sur RL. Vous pouvez aller la lire ICI

    Extrait du livre (source)

    Je connais ton goût, celui de tous les ados, pour les blagues débiles. Ce sont celles qui t’amusent le plus. Déjà agacée, hier, par ta vanne, ô combien facile, n'empêche, sur les Corses, je me dis : « Attends un peu, ma jolie ! Rira bien qui rira la dernière, foi de Ranucci ! » et j’attaque d’un air sévère : « Et puis, excuse-moi, mais ta plaisanterie a des relents carrément racistes. »

    Tu restes un moment interloquée avant de t’écrier : « Raciste ? N'importe quoi ! J’ai rien dit de raciste ! »

    Je réponds, inflexible : « Eh bien, qu’est-ce qu’il te faut ? ! le cheveu lisse est, à l’évidence, le symbole du blanc et le cheveu crépu le symbole du noir. Donc, si ''se dé-crêper le chignon'' signifie ''recourir à des manières polies, civilisées'', c’est comme si tu disais que les Noirs sont des sauvages. Point final. »

    Tu n’en crois pas tes oreilles et reste, à nouveau, sans voix, la bouche ouverte, puis tu finis par protester avec véhémence : « Attends ! C’est top délire, là ! J’ai pas dit ça du tout ! j’ai seulement voulu dire que si ''se crêper le chignon'' signifie ''se battre comme des chiffonniers'', ''se dé-crêper le chignon'' signifie le contraire, point barre ! »

    Et moi, toujours aussi inflexible : « Tu aurais du mal à le prouver ! »

    Suffoquée d’indignation, tu ne sais que bredouiller : « M… mais, mais ! ça alors !

    — Il n’y a pas de mais ! » Tranché-je, catégorique, et un brin sadique. »

    Toutefois, devant ton exaspération grandissante, je décide, un peu honteuse, de cesser de jouer la comédie : « Allons ! Calme-toi ! j’ai voulu seulement te montrer comment fonctionnent les antiracistes de profession, comment ils s’y prennent pour faire passer pour suspect le propos le plus inoffensif. A ce compte-là, à moins de faire voeu de silence comme une bonne soeur, n'importe qui sera un jour ou l'autre traité de raciste.Tu dois savoir qu'aujourd'hui, les Français comme nous se retrouvent avec ce genre d'accusation plus rapidement qu'il n'en faut à un arriviste du show-biz pour cracher sur son pays ! Ce n'est pas peu dire !

    L'auteure du livre a accepté de répondre à quelques questions pour LesObservateurs.ch:

    - Bonjour Antigone, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

    Tout simplement l'amour de mon pays et de son héritage mis à mal par une immigration de masse essentiellement musulmane mais aussi, depuis 68, par la mise en œuvre d'une subtile, insidieuse et savante, si j'ose dire, déculturation. De nos jours les personnes qui aiment la France, et ce qui a fait au cours des siècles ce qu'elle est, sont quasiment contraintes de la célébrer en cachette dans les profondeurs du web, comme quand les premiers chrétiens condamnés à la clandestinité célébraient la religion du Christ-roi dans les catacombes.

    - Avez-vous des petits-enfants et si oui comment ont-ils perçu votre récit ?

    Oui. J'ai une petite-fille de 28 ans, très consciente de ce qui est en train de se jouer, qui attend de lire mon texte avec impatience. Et une autre de 15 ans , encore un peu jeune pour le lire, mais qui commence à prendre conscience de la menace qui pèse sur sa génération.

    - Ont-ils conscience de ce qui se passe actuellement en France et dans toute l'Europe de l'ouest ?

    Oui, je crois.

    - Pensez-vous qu'une « reconquista » est possible ?

    Je ne sais pas. J'ai bien peur que non, qu'il soit trop tard.

    - Si par chance elle est encore possible, comment pensez-vous qu'elle pourrait se concrétiser ?

    Je ne vois de possible qu'une ''reconquista'' des esprits..

    - Si la politique actuelle ne change pas, comment voyez-vous la France (et l'Europe) dans 20 ans ?

    Nos enfants se sentiront étrangers dans leur propre pays sans les égards que l'on a exigés de leurs parents pour les vrais étrangers. Ils seront en permanence sur le qui-vive, raseront les murs ou se convertiront à l'islam dans l'espoir d'avoir la paix.

    - Comment expliquez-vous que nos politiques aient à ce point favorisé (et favorisent encore) cet immigration/invasion ? Pensez-vous que tout ça est voulu et programmé ?

    Oui, je le crois. On pensait être venu à bout du mépris de classe. Or, il n'en n'est rien. On dirait même que les membres de la caste de fils à papa, de gauche comme de droite, au pouvoir depuis 68, prennent leur revanche sur ces décennies où il avait fallu feindre, bon gré mal gré, de respecter le ''populo'' . C'est le fameux retour du refoulé qui, quand il revient, revient plus fort que jamais. Si fort en l'occurrence, que le bon vieux mépris de classe en question s'est mué, au sein de cette caste, en haine pure et simple de son peuple, de tout son peuple ou presque au point que l'idée de lui substituer une population étrangère et le plus étrangère possible afin qu'elle ne s'assimilât surtout pas, a paru des plus séduisantes. D'autant que l'opération joignait l'utile à l'agréable. L'utile, à droite : maintenir des salaires à la baisse et en même temps empêcher toute révolte contre l'exploitation économique ; à gauche, trouver dans l'immigration un électorat de substitution et jouer sur la montée du front national provoquée par cette immigration pour se maintenir au pouvoir. L'agréable : la revanche ainsi que je l'ai dit plus haut, et l'attirance quelque peu libidineuse, inconsciente, pour l 'exotique étranger, le ''cigalon'' venu d' Afrique, jugé plus séduisant que la trop familière fourmi de souche . Ils ont camouflé leurs sordides calculs sous les oripeaux "droits-de-l'hommistes'' comme ces mafieux qui blanchissent leur argent sale dans les commerces de bondieuseries.

    - Quelles sont les solutions que vous préconiseriez pour sortir de cette situation ?

    Redonnez la fierté légitime de son pays et de son héritage, y compris chrétien, à notre peuple. Remettre au centre de l'éducation sa culture et son histoire, en insistant sur ce qu'elle a eu de glorieux et sur ses grandes figures sans pour autant renoncer à la critique. Redonner aussi leurs lettres de noblesse à, précisément, l'esprit critique, la Raison et la liberté d'expression. Enfin, rendre les naturalisations plus exigeantes et plus solennelles.

    - Merci Antigone d'avoir bien voulu répondre à nos questions. Nous vous souhaitons plein succès pour votre livre.

    Propos recueillis par D. Borer

    source: Les Observateurs CH ( 18 avril 2016 )


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