En décembre 1996, pour le 60ème anniversaire du début de la guerre d'Espagne et aux applaudissements de son premier ministre Juppé commende Séguin alors président de l'Assemblée nationale, Chirac, président, avait accordé la carte de combattant aux survivants des brigades internationales s'étant battus contre les "rebelles nationalistes" du général Franco. Le 22 octobre 2016, sous l'égide des "Amis des combattants en Espagne républicaine" et grâce au soutien financier de la SNCF, de la CGT cheminots et de la Ville de Paris, se félicite le journal du goulag L'Humanité en oubliant que tous ces "généreux" donateurs sont financés (à perte) par le contribuable, un monument à leur mémoire a été inauguré gare d'Austerlitz, d'où partirent et où revinrent les brigadistes rouges. Comment le gouvernement a-t-il pu autoriser cette initiative légitimant l'engagement dans une troupe étrangère alors qu'il menace de (relatives) sanctions les musulmans voulant rejoindre Daesh en Syrie, et qu'il veut parfois mettre en prison ceux qui en , reviennent, sage principe de précaution au demeurant. Même si les "Amis des combattants en Espagne républicaine" nous expliquent que ceux-ci luttaient pour la "démocratie", notion d'ailleurs très subjective, on nage en pleine incohérence. Une incohérence en l'occurrence criminelle.