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Droit de cuissage au Super U : un directeur mis en examen
SOMME Droit de cuissage au Super U : un directeur mis en examenLe directeur du magasin Super U de Flixecourt (Somme), entre Amiens et Abbeville, a été mis en examen pour viols aggravés: "Il avait mis en place un droit de cuissage" selon l'avocat des victimes présumées.
Les salariées ne travaillent plus dans le magasin. Elles ont été licenciées. Capture d'écranSelon BFM TV, depuis un peu plus d'une semaine, le directeur de l'hypermarché Super U de Flixecourt (Somme), est sous les verrous après avoir été mis en examen et placé sous mandat de dépôt criminel pour viols aggravés sur deux ex-employées.
A l'origine, la plainte d'une collaboratrice en avril 2016, qui a déclenché une longue enquête au cours de laquelle les gendarmes ont découvert d'autres victimes. Ainsi, deux autres femmes ont porté plainte pour harcèlement.
Le directeur du magasin, âgé de 43 ans, nie les faits. Il explique être seulement un peu "tactile".
Un "gros lourd"
Les salariées qui l'accusent, elles, parlent d'un "gros lourd", à la main leste, qui les a d'abord harcelées en changeant le planning de façon à se retrouver en tête à tête avec elle, en ne réservant qu'une seule chambre lors d'un déplacement professionnel. Mais le harcèlement et les gestes déplacés ont progressivement viré à l'agression sexuelle puis au viol selon les deux femmes.
Ces actes avaient lieu dans le bureau du directeur. Elles décrivent aussi des menaces de licenciement si elles refusaient. Aujourd'hui, ces deux femmes ne travaillent plus dans le magasin. Elles ont été licenciées pour inaptitude à travailler dans cette entreprise.
Selon l'avocat des victimes présumées, Hubert Delarue : "On est dans la relation d'emprise et dans la contrainte. L'employeur, dans cet établissement, avait mis en place un droit de cuissage avec, évidemment, dans ces cas-là, la loi du silence".
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