• Renoncement National : Marine Le Pen ne veut plus supprimer la binationalité !

    Figurant en bonne place sur ses programmes présidentiels de 2012 et 2017, cette mesure, important marqueur du camp nationaliste, a été abandonnée par la candidate du Rassemblement national. Au nez et à la barbe de son parti, qui ignorait ses intentions.

    Explications : la suppression de la double nationalité ne fait plus partie du programme du RN. Et cela, y compris pour les citoyens français disposant aussi de la nationalité de pays extra-européens. «J’ai rencontré des milliers de gens. Par exemple des Marocains qui, juridiquement, ne peuvent renoncer à leur nationalité car leur pays l’interdit. Honnêtement, je préfère mettre ça de côté car c’est comme mettre du sel sur des plaies ouvertes», développe Marine Le Pen.

    Comment a-t-elle décidé de ce revirement programmatique de première importance ? Réponse : seule. «En tant que candidate, je fais des choix. Je fais ce choix, je l’assume», appuie-t-elle. Et de préciser : «Je ne suis plus présidente du RN. Ça change énormément les choses. »

    Source : Libération via Fdesouche


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  • Le microbe traité de meurtrier par un député Croate

    Pendant qu'on l'insulte, l'idiot fait semblant de prendre des notes


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  • Cris de haine

    Témoignage anonyme


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  • Le recteur de la grande mosquée de Paris appelle à voter contre Éric Zemmour

     
     

    Interrogé par Maya Zerrouki, le 13 janvier, au cours de son émission « Diasporama », sur Le Soir d’Algérie TV, Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la grande mosquée de Paris, a appelé tous les musulmans de France à « voter de manière citoyenne et républicaine pour qu’il [Éric Zemmour] ne soit ni au second tour, ni président de la République »

    Il accuse les partis d’extrême droite de vouloir « montrer que les musulmans de France ne peuvent pas être des citoyens comme les autres »

     Qu'importe si, en novembre 2020, le sondage IFOP pour le Comité Laïcité République (CLR) indiquait que 57 % des jeunes musulmans considéraient que la charia est plus importante que la loi de la République. Malgré ces chiffres témoignant d’une réalité implacable, celle d’une montée en puissance de la radicalisation chez les jeunes générations, c’est bien Éric Zemmour qui « considère que les Algériens de confession musulmane ne peuvent pas s’intégrer dans la société française ». C'est le candidat qui représente « un danger car il considère qu’il va sauver la France » mais a « falsifié entièrement l’Histoire ».

    Chems-Eddine Hafiz n'en est pas à sa première charge. En 2010, il avait déjà signé un livre De quoi Zemmour est devenu le nom pour répondre à ses « thèses inquiétantes ». Le recteur est avocat. Il manie l’art oratoire et sait défendre son camp. Pour mémoire, en 2002, il assignait, pour le compte de la grande mosquée de Paris, Michel Houellebecq devant le tribunal de grande instance de Paris pour « complicité de provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de son appartenance à une religion » et « injure ». Tout en défendant officiellement la liberté d'expression, il assigne en 2006 Charlie Hebdo, qui a publié les caricatures de Mahomet parues dans le Jyllands-Posten.

    Pour Chems-Eddine Hafiz, le danger en France vient donc des « amalgames » et du « discours politique de certains médias […] qui font du populisme, qui ont l’insulte verbale très forte contre la communauté algérienne ». Les professeurs régulièrement insultés ou intimidés en classe par des « Wallah, écarte-toi de ma rue. Eh le Coran, poussez-vous Madame ! » apprécieront l’argumentation. Alors, certes, et l'on n'en attendait pas moins de la part de celui qui pourrait reprendre la tête du CFCM à moins qu'il ne soit dissous, l'avocat dénonce les mauvaises interprétations du Coran qui engendrent la violence. Certes, il a écrit Le Manifeste contre le terrorisme islamiste et condamne les propos de Maître Gims l'invitant à « rester dans son domaine, il est là pour chanter ». Mais à aucun moment, lors de cet entretien, M. Hafiz n’évoque les fatwas ou les revendications communautaristes grandissantes dans notre société qui pourraient donner cette impression aux Français de ne plus être en France sans avoir déménagé, comme le décrivait Éric Zemmour dans sa déclaration de candidature.

    Quant à sa conception de la laïcité, le recteur de la grande mosquée de Paris la définit comme « un espace citoyen dans lequel tous les citoyens de la République française se retrouvent. Et les musulmans ont toute leur place dans la citoyenneté française et la laïcité à la française. » Mais il n’établit pas cette distinction claire entre le temporel et le spirituel que font les chrétiens, il dit simplement qu’elle « place l’islam et toutes les autres religions à équidistance des pouvoirs publics et que l’islam a tous ses droits ». Enfin, tous ses efforts déployés à essayer de montrer que la communauté algérienne peut s’intégrer facilement dans la société française et qu’Éric Zemmour a tort ne viennent-ils pas de s’effondrer lorsqu’il déclare à la journaliste qu’il « nous faut accepter de vivre dans une société plurielle, qui est multiculturelle » ? Ce sont là deux conceptions de l’assimilation et de l’intégration qui s’opposent. On l'a compris : dans la société multiculturelle qu'il appelle de ses vœux, les musulmans ont leur place, pas Zemmour.


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  • OTAN : la France est disposée à envoyer des troupes en Roumanie, fait savoir Emmanuel Macron

     Depuis le camp d’Oberhoffen (Bas-Rhin), Emmanuel Macron a présenté ses «vœux aux Armées» le 19 janvier. 

    Après les remerciements d'usage, le chef de l'Etat a évoqué la solidarité militaire entre les alliés européens et fait état de la «disponibilité» de la France à aller «plus loin». 

    Et, dans le cadre de l'OTAN, «afin de prendre toutes nos responsabilités dans des missions de type eFP [enhanced Forward Presence, présence avancée renforcée], à nous engager sur de nouvelles missions, en particulier en Roumanie, si elles étaient décidées».

    Je salue chaleureusement l'annonce du président Emmanuel Macron sur la disponibilité de la France à participer à la présence militaire avancée de l'OTAN en Roumanie

     En clair, la France est donc disposée à envoyer des troupes en Roumanie, dans «la partie sud-est du territoire de l'Alliance», d'après la formule de l'OTAN. L'Alliance précise que sa présence dans ce secteur s'articule autour d'un quartier général situé à Craiova. «Devenu totalement opérationnel en juin 2017», celui-ci offre «des possibilités de formation aux contingents nationaux de l’ensemble de l’Alliance», détaille-t-elle, en assurant que cette présence doit «renforcer la posture de dissuasion et de défense de l'Alliance». Le président roumain s'est félicité le 20 janvier de la nouvelle. «Je salue chaleureusement l'annonce du président Emmanuel Macron sur la disponibilité de la France à participer à la présence militaire avancée de l'OTAN en Roumanie», a déclaré Klaus Iohannis dans un message publié sur Twitter. «Le partenariat stratégique Roumanie-France sera ainsi renforcé sur le flanc oriental, dans la région de la mer Noire», a-t-il ajouté.

    Je salue chaleureusement l’annonce du Président @EmmanuelMacron sur la disponibilité de la France de participer à la présence militaire avancée de l’OTAN en Roumanie. Le partenariat stratégique ROU– FR sera ainsi renforcé sur le flanc oriental, dans la région de la Mer Noire.

    — Klaus Iohannis (@KlausIohannis) January 20, 2022

     «Je salue chaleureusement cette preuve de fraternité dans le contexte de notre partenariat stratégique», a abondé le Premier ministre, Nicolae Ciuca.

     Cette annonce du président français est intervenue dans la foulée de son discours devant le Parlement européen de Strasbourg le 19 janvier, dans lequel il a milité en faveur de la construction d'un «nouvel ordre de sécurité» pour les Européens afin de contrer la Russie, toujours «dans le cadre de l'OTAN». Il a également appelé à avoir «un dialogue franc et exigeant» avec Moscou.

     La Russie demande toujours un arrêt de l'extension de l'OTAN vers l'est

     Pour mettre fin aux tensions actuelles, la Russie réclame pour sa part un traité bannissant tout élargissement de l'OTAN, qualifiée récemment par Dmitri Peskov d'«arme de confrontation», ainsi qu'un engagement des Américains et de leurs alliés à renoncer à des manœuvres et déploiements militaires en Europe de l'Est. Une demande qui ne semble guère entendue : avant l'annonce d'Emmanuel Macron, la Grande-Bretagne a indiqué le 17 janvier qu'elle allait acheminer des «armes défensives» antichars et des instructeurs en Ukraine. Le 19 janvier, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils apporteraient «200 millions de dollars en aide sécuritaire défensive supplémentaire» à l'Ukraine, selon les mots du secrétaire d’Etat Antony Blinken.

     Les récentes négociations menées à Genève, Bruxelles et Vienne, n'ont permis aucune avancée, Moscou considérant ses demandes comme non-négociables, tandis que les Occidentaux les jugent inacceptables. Un nouvel entretien est prévu à Genève le 21 janvier entre le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et son homologue américain Antony Blinken.


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