• Oran, 5 juillet 1962 : 3 000 Européens sont massacrés – De Gaulle laisse faire

    Oran, 5 juillet 1962 : 3 000 Européens sont massacrés – de Gaulle laisse faire

    PUBLIÉ PAR MANUEL GOMEZ LE 3 JUILLET 2016

    J’accuse de Gaulle de complicité dans les enlèvements et les assassinats qui se sont produits à Oran, le 5 juillet 1962, en ordonnant à l’armée française de rester l’arme au pied, permettant ainsi au FLN et à l’ALN de massacrer, en toute impunité, 3000 Français innocents, y compris enfants et femmes.

                Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet, à l’entretien téléphonique entre le général Katz, qui informait le chef de l’état que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc » et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout ne bougez pas ! »

                Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère. Voici le témoignage du pilote : « Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’Armée nationale populaire) ou des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang ».

                Le général m’a répondu : « Retour à la base ».

                Les Européens étaient escortés jusqu’au commissariat central, où ils étaient torturés et tués, mais également vers le Petit Lac et la ville nouvelle. Ce massacre s’est poursuivi jusque vers 17 heures.

                3000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’état français de l’époque de Gaulle.

                Ce chiffre de plus de 3000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.

                Lors d’un entretien dans le magazine « Le Point » en février 2002, Jean-Pierre Chevènement affirme : « A l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé.

                J’ai appris que près de 20.000 personnes ont été torturées et égorgées dans le village Nègre (Quartier d’Otan).

                Par la suite il rectifiera à environ 3000 morts et 800 disparus.

                Sous-lieutenant, Chevènement avait des soldats sous ses ordres, est-il intervenu ?

                Ces morts, en France, on s’en est totalement moqué et les Français ne les ont guère pleurés.

                Le général Katz, le bourreau d’Oran, publiera ses mémoires sous le titre “Une destinée unique”. Unique il est vrai, mais parce qu’elle se termine dans le déshonneur et l’abject.

                Ses “restes” contaminent la terre d’Espagne, à Rosas où ils ont été déposés.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz


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  • La facture salée des 80km/h


    L'abaissement de la vitesse à 80 km/h ne fut pas sans odeur pour le contribuable français. 

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  • Tous pourris jusqu'a la moelle

      Raymond Barre a dirigé le gouvernement entre 1976 et 1981. Battu à la présidentielle de 1988, il s'était replié sur Lyon. Photo Jean-Loup GAUTREAU / AFP
    Photo HD Raymond Barre a dirigé le gouvernement entre 1976 et 1981. Battu à la présidentielle de 1988, il s'était replié sur Lyon. Photo Jean-Loup GATREAU / AFP 


    Raymond Barre avait caché de l'argent en Suisse
    Selon Le Canard enchaîné, Raymond-Barre, ex-Premier ministre et ex-député-maire de Lyon aurait caché l'équivalent de 6,78 millions d'euros au fisc français.
    Valery Giscard d'Estaing avait dit de lui qu'il était le "meilleur économiste de France".
    Selon Le Canard enchaîné, Raymond Barre, ex-Premier ministre et ex-député-maire de Lyon, était aussi quelque peu cachottier : l'homme politique aurait caché 11 millions de francs suisses dans une banque helvétique. 
    Soit, à sa mort en 2007, l'équivalent de 6,78 millions d'euros non divulgués au fisc français.

    Information judiciaire ouverte

    Un anonyme aurait, en 2013, informé les services français des impôts, copie d'écran d'un Intranet du Crédit suisse en copie.  
    Les demandes d'éclaircissements du fisc auprès de la famille seraient restées sans réponse. 
    Jusqu'à ce qu'en 2013, l'avocat d'un des fils contacte Bercy pour tenter de trouver un arrangement.
     "Il y a une personne toujours en vie qui pourrait être éclaboussée..."
    Finalement, une information judiciaire aurait été ouverte en 2016. 
    L'origine des fonds demeure inconnue.

    "À côté, Jérôme Cahuzac fait presque figure de petit joueur", ironise l'hebdomadaire satirique.

    Contacté, son fils Nicolas Barre a seulement déclaré : "Tout a été régularisé. Le passé est passé".

    estrepublicain

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  • Don du sang : Marlène Schiappa porte les couleurs LGBT 

      


    Est-il compatible de jouir sans entraves et, en même temps, toujours sans entraves, faire don de son sang ?
    Nul doute, selon le ministre à l’Égalité femmes-hommes et attaché au ministère de la Vérité. 

    Marlène Schiappa, habituée au mélange des genres, sous couvert de mettre fin à une discrimination qui sévit depuis la Genèse, remet le couvert et se mêle, cette fois-ci, de santé publique. 

    Amis hémophiles, planquez-vous !
    « Le gouvernement veut mettre fin aux discriminations des homosexuels en matière de don du sang. » En effet, eu égard au danger de transmission du VIH, ce groupe à risque en était totalement exclu depuis 1983 et, depuis la réforme du don du sang en 2016, les homosexuels ne peuvent donner leur sang qu’après douze mois consécutifs d’abstinence. 
    Trois ans plus tard, la Marche des fiertés aidant, à défaut d’éradiquer le virus d’immunodéficience humaine, juguler cette véritable injustice homophobe est devenu une priorité, suite à l’instance de plusieurs associations LGBT qui ont annoncé avoir porté plainte contre la France devant la Commission européenne pour discrimination. 
    Foi d’Agnès Thill, les lobbies : ça n’existe pas.
    Selon l’OMS et le site de l’ONUSIDA (programme de l’ONU destiné à coordonner l’action des différentes agences spécialisées de l’ONU pour lutter contre la pandémie de VIH), parmi les populations clés à risque élevé d’infection et de transmission du VIH, on retrouve, entres autres, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), les personnes transgenres, les personnes originaires d’une zone de haute prévalence, notamment d’Afrique subsaharienne, et les utilisateurs de drogues injectables. 
    A l’échelle mondiale, les hommes homosexuels sont environ 28 fois plus susceptibles de contracter le VIH que la population en général. 
    En 2017, toujours selon  les mêmes sources, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentaient 18 % des nouvelles infections à VIH dans le monde. 
    Et enfin, les femmes transgenres, qui constituent moins de 1 % de la population, ont 13 fois plus de risques de contracter le VIH, et 16,5 % de « celles-ci » vivent avec le virus. 
    Ces chiffres en tête (sic !), Marlène Schiappa a donc estimé qu’il était grand temps pour plus de justice, d’égalité et de don de sang pour tous.
    Sans rentrer dans les détails techniques, et contrairement au raisonnement de notre ministre, les tests de dépistage actuellement disponibles ne sont pas parfaits. 
    Pour faire bref, il existe une période-fenêtre, en début d’infection, où le virus demeure indétectable en dépit des méthodes d’analyse récentes. 
    Cette période, la plus contagieuse et synonyme de faux négatif, peut s’étendre, selon les individus et le test appliqué, sur une période d’une semaine à trois mois.
    Mais au-delà de l’efficacité des méthodes biologiques, au-delà de l’altruisme affiché à faire don de son sang et à la lumière des différentes affaires et scandales sanitaires que l’on a connus dans le passé, ne faut-il pas faire preuve de plus de pondération, de circonspection, avant d’imposer à une majorité une menace sanitaire potentielle ? 
    Graver des mesures dans la loi pour contenter une minorité, n’est-ce pas aller à l’encontre de tout principe de précaution ?

    Mon corps m’appartient. 
    Mon corps, mon choix, mon droit. 
    Peut-être serait-il souhaitable, dans ce cas précis, que les bénéficiaires d’un don de sang se l’approprient également. 

    Pierre Mylestin

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