• Tunisie. La correspondante du journal “Le Monde” prise à partie sur les réseaux sociaux, accusée de partialité en faveur des islamistes

    Lilia Blaise : Française et Tunisienne, journaliste freelance pour France24, Mediapart, Le Monde et le New York Times

    Après le coup de force du président Kaïs Saïed, Lilia Blaise est l’objet d’une campagne haineuse sur les réseaux sociaux.

    Lilia Blaise est violemment attaquée sur les réseaux sociaux par un groupe d’internautes qui l’accusent de partialité pro-Ennahda (Islamiste).

    Le Monde est extrêmement choqué par la violence de la campagne qui vise sa correspondante à Tunis dans un climat où s’abolit toute nuance. Nous alertons sur les dangers que comporte une telle vague de haine qui risque à terme de jeter le trouble sur l’état du débat public en Tunisie et donc sur l’image du pays à l’extérieur.

    Le Monde


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  • Béziers : un homme déjà connu de la police, renverse et tue deux piétonnes de 41 et 49 ans qui laissent derrière elles six enfants

    Les secours sont intervenus dans la nuit de samedi à dimanche, boulevard Président Kennedy à Béziers. Le drame suscite une vive émotion : vers 0h15, une voiture a fauché et tué deux soeurs âgées de 41 et 49 ans, mères de six enfants -trois chacune-, alors qu’elles traversaient sur un passage protégé de l’avenue Kennedy, la voie urbaine de contournement Est.

    Le choc a été d’une violence extrême, au point que les deux quadragénaires ont été projetées à 15 et 25 mètres du point d’impact et que leurs chaussures ont été retrouvées derrière une haie longeant l’avenue, à la hauteur du rond-point Henri-Cugnenc.

    […]

    Il est âgé de 31 ans et semble qu’il ait commis de très nombreuses infractions avant de percuter les deux piétonnes à pleine vitesse. “Il circulait tous feux éteints, a commis un nombre incalculable d’infractions routières en doublant par la droite ou la gauche et il était aussi alcoolisé”, ajoute Robert Ménard.

    Selon nos informations, le chauffard présumé, déjà connu de la justice, roulait à vive allure, tous feux éteints.

    […]

    Actu / Midi-Libre


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  • Antiracisme contre véganisme : le gauchisme idéologique en panique !

    Rififi chez les gauchos.

    Un article récent du Daily Mail repris par Valeurs actuelles fait état d’une querelle idéologique qui ébranle le petit monde du  : la Vegan Society britannique est secouée par des démissions en masse de plusieurs de ses administrateurs qui accusent l’antique organisation de pratiquer… l’appropriation culturelle et le racisme institutionnel.

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    Le tofu, le blé chinois, le houmous, mets abondamment utilisés dans la cuisine végane, auraient été volés à la cuisine de l’Asie et du Moyen-Orient. Le concept d’appropriation culturelle – dont personne, soit dit en passant, ne voit la contradiction avec le projet  de métissage et de  -, fort en vogue chez les militants antiracistes les plus radicaux, interdit que des « Blancs » (entendez les dominants) osent s’emparer des  culinaires orientales ou africaines au prétexte que ce serait une forme détournée de néo-colonialisme. Un péché mortel, moral et social.

    Certes, il est difficile de suivre les méandres tortueux de cerveaux ramollis par des années d’épidémie gauchiste.

    Essayons d’y voir un peu clair.

    La Vegan Society a été fondée dans les années quarante par Donald Watson : inventeur du terme « végan », il expose la finalité du mouvement en 1944 dans The Vegan News : « Notre civilisation actuelle est construite sur l’exploitation des animaux, tout comme les civilisations passées ont été construites sur l’exploitation des esclaves, et nous croyons que le destin spirituel de l’homme est tel qu’avec le temps, il verra avec horreur l’idée que les hommes se sont nourris autrefois des produits du corps des animaux. Même si les preuves scientifiques peuvent manquer, nous soupçonnons astucieusement que le grand obstacle au développement moral de l’homme peut être qu’il est un parasite des formes inférieures de la vie animale. »

    80 ans plus tard, Eshe Kiama Zuri, activiste de 25 ans, démissionne avec fracas du conseil d’administration de l’antique Vegan Society : « La Vegan Society n’est pas un endroit sûr pour les jeunes, pour les Noirs, pour les personnes queer ou pour toute autre personne marginalisée. »

    D’un projet à l’autre, il n’y a pas, on le voit, de différence essentielle : l’un est la suite logique de l’autre, projet politique fondé sur le rejet de tout ce qui ressort de l’ordre naturel des choses. On ne parle pas ici, évidemment, de l’ mais du rapport de l’homme à l’animal considéré comme tel. Or, comme l’écrit fort justement Mathieu Bock-Côté, dans le FigaroVox« il y a dans le véganisme un rapport abstrait à l’animal, qui le coupe de son inscription dans l’ humaine et qui l’arrache à la longue histoire de la civilisation. C’est au nom de cette dernière qu’il faut s’opposer à lui et du rapport fécond qu’ont noué les hommes avec les animaux, infiniment plus riche que celui proposé par ceux qui instrumentalisent la cause animale pour maudire l’humanité. »

    Maudire l’humanité : le trait commun de l’antiracisme dans ce qu’il a de plus radical et de plus absurde, de plus incohérent, car il n’est qu’une forme de racisme inversé, et le monde du véganisme, dernière lubie d’une gauche bobo, celle des centres-villes et des rabat-joie.

    Naufrage des idéologies folles : l’antiracisme comme le véganisme, l’ ou le « wokisme » signent le naufrage de la gauche. Comme l’explique Pascal Bruckner dans le FigaroVox : « Plutôt que de défendre les classes populaires et les conquêtes sociales, elle préfère brandir le thème de la race comme bouée de secours, mais cette bouée va surtout la couler. En reprenant une rhétorique délétère, cette gauche-là dresse le décor de son propre suicide. »

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur

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  • Emmanuel Macron seul face à la rue : son entourage a raison d’être très inquiet .

     
     

    Il est toujours bon d’écouter ceux qui ne pensent pas comme vous : ma belle-sœur et Le Monde, par exemple. 

    La réciproque devrait être plus systématique aussi. Tout le monde s’en porterait mieux. 

    Donc, Le Monde. Après les éditoriaux de complaisance pour le pouvoir et la décision du , ce samedi matin, une petite voix discordante, celle de Solenn de Royer : «  : le Président seul face à la rue, une stratégie périlleuse. »

    Je fais partie de ceux qui, au-delà du débat sur la vaccination et le périmètre d’extension du passe, ont été stupéfaits de la décision d’, le 12 juillet. Sur le fond et sur la forme, il précipitait de nouveau le pays dans un état de tension dont nul n’avait besoin. Pour moi, c’était clair, il remettait « le feu ». Le faisait-il exprès ? Ma question était purement rhétorique, comme le confirment les différents off des gens bien informés, jusqu’à Solenn de Royer : « Une posture qui le sert en partie. “Face à la rue, il est comme un poisson dans l’eau”, observe Jérôme Sainte-Marie, de PollingVox, selon lequel le Président aurait un “intérêt pratique” à mettre en scène cette confrontation. […] C’est aussi un moyen pour lui de se poser comme l’homme de la raison et du progrès face à des forces présentées comme conservatrices, voire obscurantistes. “Dans ce face-à-face, il a clairement l’avantage”, résume M. Sainte-Marie. De fait, Macron l’alimente. » Merci de le confirmer.

    Toutefois, passé les truismes sur l’habileté de cette stratégie de la tension, les observateurs interrogés par Le Monde pointent plusieurs risques majeurs qui devraient davantage inquiéter l’Élysée et la majorité et qui pourraient se retourner violemment contre Emmanuel Macron :
    – l’extrême personnalisation du conflit, centrée sur le Président qui n’est plus protégé ni par un Premier ministre fusible, ni par des corps intermédiaires soit soumis, soit piétinés : « C’est après lui qu’ils en ont », résume M. Fourquet ;

    – le retour des pages sombres des affrontements antérieurs : les « rodomontades » de 2017 (« Qu’ils viennent me chercher ! »), la fuite précipitée du Puy-en-Velay en 2018. En fait, rien n’est oublié, et il suffit d’une piqûre de rappel pour que ces lignes du CV d’Emmanuel Macron se remettent à clignoter en rouge.

    Cette stratégie de la tension lui assure le soutien de ce fameux « cercle de la raison » devenu, depuis le 12 juillet, celui du passe sanitaire. Macron fait le pari que le mouvement n’aura aucun débouché  et que, sans opposant d’envergure, il sera réélu. C’est aller vite en besogne. D’une part, sa majorité pourrait demander des comptes à ce pyromane qui, non content d’avoir déjà le feu à la grange (l’épidémie plus quelques autres gros dossiers :  à terre), se plaît à l’allumer délibérément dans la bergerie. Surtout si le feu s’étend, comme le montre ce quatrième samedi de manifestations. D’autre part, c’est oublier que, même s’il était réélu par défaut, ce nouvel épisode de mépris et d’autoritarisme constituerait un nouveau boulet qui resurgirait, comme les précédents, à la moindre fièvre sociale. Nous ne sommes plus dans un processus d’atomisation et de dispersion des luttes mais d’accumulation : s’il n’a pas la révolution avant 2022, il pourrait bien la subir après.

    Solenn de Royer insiste sur les dangers de cette stratégie de la tension qui commencerait à inquiéter vraiment jusque dans l’entourage du Président : « Au sein de la majorité, certains regrettent mezzo vocce que le Président tende au lieu d’apaiser. Et font valoir qu’avec les foules, on sait comment ça commence, jamais comment ça finit. Autrement dit, jouer avec la rue, c’est jouer avec le feu. »

    Le feu… Tiens, si Le Monde se met, même avec trois semaines de retard, à en faire son dernier mot, tout espoir n’est peut-être pas perdu sur la capacité du cercle de la raison à avoir quelques éclairs de lucidité. Dans l’immédiat, le Président a mis le feu et il joue avec. Oui, il y a de quoi être inquiet…


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  • Le gouvernement durcit le ton face aux opposants au pass sanitaire

    Malgré les quatre samedis de manifestations partout en France et une hausse de la mobilisation au fur et à mesure des semaines, pas question pour le gouvernement de faire machine arrière.


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