Au regard du nombre de migrants présents dans le Dunkerquois, environ 2 000, les incidents avec la population sont plutôt rares. Mais il suffit d’une altercation pour que naisse un fort sentiment d’insécurité. Lundi, vers 11 h, un collégien scolarisé au collège Sacré-Cœur de Saint-Pol-sur-Mer rentrait à trottinette à son domicile de Petite-Synthe, dans le quartier de la Meunerie. Il avait d’abord fait un bout de trajet avec ses copains. Arrivé avenue de Petite-Synthe, à l’angle de l’avenue Desmidt, il était seul lorsque trois migrants l’ont plaqué dans un coin pour le secouer et lui faire les poches. D’après la jeune victime, ils cherchaient à se procurer un téléphone portable. Le collégien ne l’avait pas sur lui. « Mon fils a été très choqué. Il est arrivé en larmes à la maison. Depuis, il a des angoisses. Sa sœur ne veut plus aller à l’école et lui a très peur maintenant sur le chemin du collège », déplore la maman de l’adolescent, qui a déposé une main courante au commissariat de Saint-Pol-sur-Mer et qui veut lancer un appel à la vigilance auprès des parents et de la police dans sa mission de protection des citoyens.

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