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     Par :Pieds Noirs 9A.. 

     DETAIL DE L'HISTOIRE

     La trahison ...

    Quand Jean Marie LePen vous dis ,"ce n'est qu'un détail de l'Histoire "..
    Comme bien d'innocents ne veulent rien voir ,rein entendre ..Ils collaborent vers un destin qui sera fatal ..

    Les noyades vont être retenues parce qu'elles sont en effet rapides et peu coûteuses, mais aussi parce qu'elles sont les plus efficaces, puisque beaucoup d'autres moyens d'exterminer la population ont été mis en œuvre.

    On a créé des petites bombes à gaz qui étaient très chères et très compliquées à fabriquer, on a pensé à empoisonner TOUTES les sources d'eau de la Vendée militaire (puits, rivière, ruisseau, fleuve ...), on a fusillé, décapité, empalé, violé, démembré, noyé, brûlé, enterré tout ceux qu'on pouvait. Une des tortures les plus abominables consistait à se servir de "prisonniers" (homme, femme, adulte, vieillard, enfant, bébé, peu importe) comme de bélier, et donc les tuer en éclatant leur tête contre un mur. Par la suite, on va construire des fonderies où on récupère la graisse du corps des femmes en les brûlant vives, on établie des tanneries de peau humaine pour faire des pantalons et des chaussures aux soldats ... Inhumain.

    On parle malheureusement très peu de ce génocide (qui inspirera Lénine, qui lui, inspirera Staline qui lui-même inspirera Hitler ...) puisqu'on nous montre seulement les bienfaits de la Révolution en omettant volontairement les horreurs des guerres de Vendée. On passe du génocide au mémoricide, comme il a été défini. On n'écrit pas les noms des victimes pendant cette période, on ne recense pas le nombre d'assassinés. S'il n'y a pas de victime, il n'y a pas de bourreau. S'il n'y a pas de bourreau, il n'y a pas de crime. Il ne faut pas oublier que sous la Terreur, le but de Robespierre était d'éliminer la Vendée de la carte, pour pouvoir la repeupler par la suite de "bons et honnêtes citoyens", de Républicains.

    Malheureusement très peu de gens sont au courant de ces horreurs, puisqu'on en parle peu, voire pas du tout, et certains "Vendéens" ne sont même pas conscients qu'ils descendent de génocidés. Pire encore, on donne des noms de rues, de lycées (Lycée Robespierre !), d'avenues, à ce genre de meurtriers, les noms des bourreaux figurent sur l'Arc de Triomphe.

    La méthode de la "déportation verticale" a prouvé, malgré quelques imperfections, son efficacité. Jean-Baptiste Carrier décide de l'appliquer à grande échelle pour se débarrasser des milliers de Vendéens qui encombrent la prison de la ville. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, entre 1 800 et 4 800 victimes disparaissent dans la Loire.

    Causes

    Nantes était assiégée par tous les fléaux qu'une guerre civile entraîne. Les menaces épidémiques et les difficultés alimentaires ne sont pas niables. Nourrir plus de dix mille prisonniers représente une charge presque insupportable pour Nantes. Jean-Baptiste Carrier voulait ravitailler d'abord l'armée et ensuite pourvoir la ville.

    La crainte de l'épidémie

    La crainte de l'épidémie a beaucoup joué dans la décision d'isoler les détenus à la prison de l'Entrepôt des cafés puis sur des navires mouillés dans le port ; elle a incité à vider les prisons du centre-ville. Les pertes enregistrées dans le personnel de surveillance, le corps médical, les infirmiers, les juges même, ont pu semer l'effroi chez les responsables nantais et les inciter à tout faire plutôt que de périr de la maladie répandue par les vaincus.

    Les conférences du 4-5 décembre 1793 (14 et 15 frimaire an II)

    Le 4 décembre 1793 au soir, Jean-Baptiste Carrier, les membres principaux du Comité révolutionnaire de Nantes, François Louis Phelippes-Tronjolly et ses collègues, Minée pour le département, Renard pour la municipalité, des représentants de Vincent-la-montagne, se réunissent. Ils décident de constituer un jury chargé de dresser une liste de proscrits. Le 5 décembre 1793 plus de trois cents noms seront couchés sur le papier. Il ne reste plus qu'à ordonner l'exécution. Pour cela, Carrier imagine un procédé radical qu’il appelle la déportation verticale : au lieu de les envoyer vers des îles lointaines, il fait embarquer les condamnés sur des barques à fonds plats qui sont coulées au milieu de la Loire, au niveau de Chantenay. Les exécutions ont lieu de nuit pour plus de discrétion, mais les corps flottent ensuite en surface pendant des jours.

    Identité des noyeurs

    Ils se divisent en deux groupes:
    - La compagnie révolutionnaire Marat
    - Guillaume Lamberty et ses hommes.

    Les noyades

    Première noyade

    Les premières noyades commises sont celles des prêtres réfractaires, cent soixante environ, condamnés à la déportation. Dans la nuit du 16-17 novembre 1793 (26-27 brumaire an II), Guillaume Lamberty et ses hommes passent à l'exécution, quatre-vingt-dix prêtres sont noyés. En réalité, ce carnage compte trois survivants. Repêchés par les marins d'un navire de guerre, l' Imposant, ils sont remis aux autorités de la ville. Ramenés sur la galiote, ils périssent lors de la seconde noyade de prêtres. Plusieurs cadavres de prêtres viennent s'échouer sur les berges du fleuve. Un seul prêtre survivra à ce massacre, l'abbé Landeau. Excellent nageur il réussit à s'enfuir du bateau et nagea entre deux eaux jusqu'a la rive de la Loire.

    Seconde noyade

    La seconde noyade de prêtres est encore le fait de Guillaume Lamberty. Plusieurs hommes de la compagnie Marat conduits par Foucauld détroussent méthodiquement les cinquante huit prêtres arrivés d'Angers. Les prêtres sont transférés sur une gabare spécialement aménagée et emmenés loin du port, à l'entrée de l'estuaire où il est procédé à leur submersion. Cette fois il n'y a aucun survivant.

    Troisième noyade dite du Bouffay

    La troisième noyade, dite du Bouffay, est aussi bien connue, sinon mieux, que les deux précédentes. Elle a coûté la vie à cent vingt-neuf détenus, dans la nuit du 14-15 décembre 1793 (24-25 frimaire an II). Menés par Jean-Jacques Goullin et Michel Moreau-Grandmaison, les "Marat" gagnent la prison du Bouffay, la plupart sont ivres. Ils ne sont plus tout à fait en état de consulter leurs listes, et procèdent au hasard, raflant les prisonniers dans leurs cellules, puis les attachant deux par deux après les avoir dépouillés de leurs objets personnels et de leur argent. Embarqués sur une sapine, les suppliciés sont dirigés vers l'aval et l'embarcation coulée un peu plus loin que Trentemoult, au bout de l'île Cheviré.

    "Les mariages républicains"

    Les noyades suivantes posent plus de problèmes à l'historien. Leur nombre, leur importance, les circonstances exactes, tout prête à controverse. C'est à propos de ces noyades qu'ont circulé diverses affabulations, dont celles des "navires à soupapes", des "mariages républicains" et des noyades systématiques d'enfants. Jean-Baptiste Carrier aurait ordonné d'accoupler homme et femme, curé et sœur surtout, et de les ligoter dans des postures obscènes avant de les jeter dans la Loire. Il aurait qualifié ces atrocités de "mariages républicains".

    Quatrième noyade (23 décembre 1793)

    La noyade du 23 décembre 1793 (3 nivôse an II) est attestée de trois façons, au moins, deux témoignages très sûrs et confirmés. Pierre Robin, Fouquet et d'autres chargèrent environ huit cents individus de tout âge et de tout sexe sur deux bateaux, qui furent conduits vis-à-vis de Chantenay et furent noyés.

    Noyades des galiotes

    Du 29 décembre 1793 (9 nivôse an II) au 18 janvier 1794 (29 nivôse an II) ce furent les "noyades des galiotes", des navires hollandais restés à Nantes par suite du blocus et qu'on déplaça pour la circonstance vers la prison de l'Entrepôt des cafés. Impossible de dire s'il y eut deux ou trois expéditions. A chaque fois deux cents à trois cents victimes, hommes, femmes et enfants mêlés. Il semble que l'ultime noyade organisée sous la direction de Carrier, était destinée à vider la prison de l'Entrepôt des cafés ait été perpétrée dans la nuit du 29 au 30 janvier 1794 (10-11 nivôse an II) et ait concerné quatre cents détenus environ.

    Dernière Noyade

    L'ultime noyade eut lieu le 9 ventôse de l'an II (27 février 1794). Selon des pièces officielles lues à la Convention, le 21 vendémiaire de l'an III (12 octobre 1794), cette dernière noyade fut ordonnée par l'Adjudant-Général Lefebvre et aurait provoqué la mort de 41 personnes: 2 hommes, dont un vieillard aveugle de 78 ans, 12 femmes, 12 filles et 15 enfants, dont 10 de 6 à 10 ans et 5 enfants à la mamelle. L'opération eut lieu dans la baie de Bourgneuf.Hippolyte Taine Les origines de la France contemporaine. La Révolution: le gouvernement révolutionnaire, le régime moderne Edition Robert Laffont, d'après Le Moniteur universel XXII, 227.

    Nombre exact des victimes des noyades

    Il est impossible de déterminer le nombre exact des victimes des noyades collectives. Pour Alfred Lallie, elles furent 4 860 ( ce chiffre fut repris par Hippolyte Taine et Reynald Secher), pour Jean-Clément Martin environ 4000, pour Gaston Martin environ 1 800 , pour Fouquet 9 000, pour Mellinet 3 500. ==

    Plaque commémorative sur l'ancien Entrepôt des Cafés

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