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    Sénat: le "cauchemar" de Gérard Collomb, qui dit être payé 4000 euros par mois

    Gérard Collomb est très critique vis-à-vis des nouvelles règles du Sénat. Ici le maire de Lyon dans sa ville le 19 novembre 2015.© afp.com/PHILIPPE DESMAZES Gérard Collomb est très critique vis-à-vis des nouvelles règles du Sénat. Ici le maire de Lyon dans sa ville le 19 novembre 2015.

    Indéfectible soutien du "révolutionnaire" Emmanuel Macron, Gérard Collomb pâtit de son statut de cumulard. Sénateur depuis 1999, maire de Lyon depuis 2001 et président de la métropole lyonnaise depuis 2015, l'édile socialiste n'a pas le temps d'assister à tous les travaux de la Haute assemblée. Il a donc été épinglé pour absentéisme et ses indemnités en ont été revues à la baisse.

    Comme le rapporte Le Pointce lundi, l'intéressé se plaint d'un "vrai cauchemar". "Mes revenus sont plafonnés, je ne touche donc rien en tant que maire de Lyon et président de la métropole, je suis donc tombé à 4000 euros par mois", affirme Gérard Collomb, d'après qui il est "impossible de prévoir quels jours" un élu "doit être à Paris". "On ne sait pas d'une semaine sur l'autre quand se feront les votes solennels. Impossible dans ces conditions d'organiser un agenda", explique-t-il.

    Un grief qui n'est pas sans rappeler celui formulé régulièrement par Henri Guaino, selon qui les élus français ne sont pas assez bien payés par rapport à leurs homologues d'autres démocraties occidentales.

    "On n'aura que des apparatchiks"

    D'après les nouvelles règles du Sénat, ses élus sont dans l'obligation d'assister aux travaux en commission, aux votes solennels et aux séances de questions d'actualité pour toucher la totalité de leurs indemnités parlementaires. Un système sévèrement critiqué par Gérard Collomb, qui estime que "dans ces conditions, on n'aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et de retraités."

    Dans son livre-enquête publié le 2 juin 2016 et intitulé Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes (Ed. du Rocher), le journaliste Yvan Stefanovitch énumérait le nom des 14 sénateurs ayant été sanctionnés en mai 2016 pour leur absentéisme. Une liste où figurait le maire PS de Lyon.

     L'Express


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