• 19 mars 1962 : la France, seul pays au monde à célébrer une défaite

    L’histoire de cette période, c’est la honte de la France.

    Il n’y a jamais eu de »cessez le feu » après le 19 Mars.

    Des pans entiers des massacres de pieds-noirs, de militaires et harkis sont volontairement éludés.

    Dans un soucis soi-disant d'apaisement à l’égard des Français de métropole et de repentance unilatérale vis à vis des algériens.

    Depuis, des millions d’Algériens, souvent avec la double nationalité, total  environ 10 millions profitent de la France et d’accords exorbitants pour s’installer dans notre pays, pour, trop souvent, y poursuivre une guerre revancharde contre la France, et profiter de sa politique sociale. Et demain en faire une France algérienne. 

    Pieds Noirs 9A.

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    19 mars 1962 : la France, seul pays au monde à célébrer une défaite .

    19 mars 1962 : la France, seul pays au monde à célébrer une défaite 

    Le 19 mars 1962, il y a 60 ans, la France signait les accords d’Evian, qui reconnaissaient l’indépendance de l’Algérie. Dans la foulée, 1 million de nos compatriotes durent quitter précipitamment leur pays, sous la menace « La valise ou le cercueil ». Les harkis, qui avaient fidèlement servi la France, furent abandonnés et massacrés dans des conditions sordides.

    Et pourtant, en 2016, le président socialiste, François Hollande, héritier des porteurs de valises, osera déclarer que les mairies devraient, tous les ans, célébrer cette date, qui marque pourtant une défaite pour la France.

    Notre pays est victime de la propagande de la repentance, et d’une véritable falsification de l’histoire. Un film qui retrace la vérité, « La valise ou le cercueil », de Charly Cassan, ne sera jamais publié à une heure de grande écoute, et la véritable histoire de l’Algérie ne sera jamais enseignée aux Français.

    La guerre d’Algérie, vue par Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora ce lundi 14 mars sur « la 2 ».

    Force m’est de constater que le sujet a été, pour une fois, traité avec une certaine objectivité à laquelle, il est vrai, nous n’étions pas habitués.

    Ce devait être le côté Benamou ; en revanche le côté Stora s’est tout de même imposé puisqu’il n’a pas été question, ni même une simple allusion, aux deux plus horribles massacres de cette première partie de la « guerre », c’est-à-dire celui de Melouza et celui d’El-Halia, un oubli sans doute puisque c’était l’œuvre du FLN et de l’ALN.

    Qu’il me soit permis de leur rafraîchir la mémoire puisque, semble-t-il, ils l’ont oublié !

    *Le 28 mai 1957, les 374 habitants de Melouza, au nord-ouest de M’Sila, sur les hauts plateaux à la frontière de la Kabylie et du Constantinois, en Algérie, vaquent à leurs occupations habituelles, sortir les moutons, creuser la terre sèche pour y planter quelques graines, préparer le couscous au beurre rance de ce midi, etc. en espérant qu’ils n’auront pas à subir une nouvelle attaque du FLN, ils en ont repoussé deux ce dernier mois.

    Depuis le début des évènements, en 1954, tout le village soutient le MNA (Mouvement indépendantiste, rival du FLN, fondé par Messali Hadj). La majorité de ces musulmans, les Beni-Illemane, sont « arabophones » et supporte mal les exigences des maquisards kabyles, qui ont dû se replier à plusieurs reprises, ce qui met en rage Si Abdelkader, responsable du FLN local, qui a perdu plusieurs de ses fellaghas.

    Responsable du groupe armé de Melouza, Mohammed Bellounis a négocié récemment avec les forces françaises, notamment avec le capitaine Combette, un soutien militaire afin que ses hommes soient intégrés et armés par l’armée française.

    L’état-major du FLN ne peut accepter cette décision, c’est une trahison.

    Il faut se souvenir que cette guerre interne, entre indépendantistes du FLN et du MNA a fait plus de 10 000 victimes entre 1956 et 1962, dont 3957 tués rien qu’en France métropolitaine.

    Sur ordre, le chef de la Wilaya III (Kabylie), le colonel Saïd Mohammedi, décide de faire un exemple en employant les grands moyens. Il ordonne au capitaine Ouddak « d’exterminer cette vermine ».

    C’est ainsi donc que, ce 28 mai 1957, que 350 « djounouds » très bien armés, commandés par le lieutenant El Barriki, pénètrent dans le village, incendient les gourbis, font sortir tous les hommes et les garçons de plus de 15 ans, les rassemblent et les dirigent vers le village tout proche de Mechta-Kasbah.

    Là, sur la place du village, le massacre commence : ils taillent en pièces les prisonniers, au fusil, au couteau, à coups de pioches et ceux qui tentent de s’enfuir sont abattus à la mitraillette.

    En moins d’une heure tout est terminé, il n’y a plus de survivants.

    Dorénavant les Arabes de Bellounis engagés dans l’armée française savent quel sera leur sort. Ils sont considérés comme des traîtres.

    Quand l’armée française arrive sur les lieux, le 30 mai au petit matin, une effroyable puanteur, une odeur lourde, chaude et fade, flotte dans l’atmosphère, les corps des 315 cadavres déjà en décomposition à cause de la chaleur, du sang séché sur le sol et sur les murs.

    Les musulmanes prisent de folie se déchirent le visage avec leurs ongles en hurlant. Elles glissent sur les flaques de sang gluant, retournent les cadavres mutilés pour retrouver un fils, un mari, un père, un frère. Ce n’était plus qu’un hurlement effrayant.

    Les hélicoptères évacuent les rares blessés qui ont échappé à cette folie meurtrière.

    Le sang partout, en mares, en plaques, en traînées. Les visages détruits gardant l’empreinte de la terreur indicible.

    La hiérarchie fera redescendre la responsabilité de cet horrible massacre, de l’état-major du FLN jusqu’au sous-lieutenant Abdelkader Sahnoun, qui n’a fait qu’obéir aux ordres « exterminer cette vermine » en passant par le colonel Saïd Mohammedi, le capitaine Ouddak et le lieutenant El Barriki.

    Un tract distribué aux Algériens par le MNA : « Peuple algérien ne te méprends pas, le FLN prétend lutter pour toi mais ses partisans ne sont que des voleurs et des meurtriers sanglants. Ce crime a été commis par des fauves, assassins du FLN. »

    Melouza n’a pas fait oublier l’autre massacre, celui d’El Halia, le 20 août 1955 : ce jour-là, 71 Européens et 52 musulmans furent abattus, mutilés, femmes violées, bébés écrasés contre les murs, ni la tuerie du petit port d’Honaïne (l’un des plus vieux ports de l’Algérie, dans la wilaya de Tlemcen : 22 musulmans (12 hommes, 8 femmes et 2 enfants) égorgés, mutilés.

    Cette liste pourrait se poursuive sur des pages et des pages, jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran, qui sera l’apothéose de la barbarie des Algériens « fêtant » l’indépendance « offerte » par la France.

    Pourquoi avez-vous oublié « ces détails » de la guerre d’Algérie ?

    Dans la seconde partie de votre « document », ce mardi, toujours sur la 2, il sera question de l’OAS et nous sommes certains qu’aucun « détail » n’échappera à votre « objectivité » et vous poursuivrez sans doute avec les « accords d’Évian » ; expliquerez-vous aux Français que le 19 mars 1962 ce n’était pas la fin de la guerre d’Algérie, que prétendre cela était un mensonge éhonté ? 

    *Que ce même jour, 19 mars 1962, à Eckmul (Oran), 16 personnes, dont 3 femmes, étaient enfermées dans un hangar par l’ALN (Armée nationale populaire) avant de l’incendier. Elles sont toutes mortes carbonisées vivantes.

    *Ce même jour, la gendarmerie d’Oran signalait que des dizaines d’Européens étaient séquestrés, jusqu’à ce que mort s’ensuive, pour servir de donneurs de sang pour les combattants de l’ALN. On les retrouva la peau collée aux os et totalement vidés de leur sang.

    Après ce 19 mars 1962, et je cite ces chiffres sous le contrôle de M. Eugène-Jean Duval, inspecteur général des armées et les “archives officielles” :

    *91 actions de guerre de l’ALN et du FLN contre la France.

    *Le 20 mars 1962, 18 soldats tués et 3 blessés.

    *90 soldats français disparus.

    *239 soldats français, faits prisonniers par l’ALN, qui ne sont jamais revenus.

    *1580 civils européens disparus (dont des dizaines de femmes expédiées vers des bordels militaires de l’ALN).

    Entre le 19 mars et le 5 juillet 1962, plus de 5 000 enlèvements (officiellement 3093 Français et Européens)

    *1165 civils assassinés.

    *1773 disparus.

    *Plus de 60 000 harkis et moghaznis, engagés aux côtés de l’armée française, massacrés ainsi que des membres de leurs familles.

    Interdiction, par le gouvernement français, à la Croix-Rouge internationale de s’y intéresser : télégramme (très secret) signé Louis Joxe et daté du 2 avril 1962 : “Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix- Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens”.

    *Après le 19 mars 1962, blocus de Bab-el-Oued. L’armée, l’aviation, les tanks, tirent sur les habitants.

    *26 mars 1962, sur ordre de De Gaulle, confirmé par Christian Fouchet, Haut-commissaire en Algérie, l’armée française tire sur une population désarmée qui manifestait devant la Grande Poste de la rue d’Isly, à Alger : « officiellement » 46 morts et 200 blessés (officieusement ?).

    Ce rappel, Georges-Marc Benamou, dans le cas où Stora aurait oublié de vous en faire part ! Comme il a oublié Melouza et El Halia !

    Manuel Gomez

     

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