• Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’18 MARS 1978 18 MARS 2024 46e ANNIVERSAIRE DE LASSASSINAT DE FRANÇOIS DUPRAT NE JAMAIS OUBLIER CEUX QUI SONT MORT POUR LA CAUSE synthèse NATIONALE’


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  • Peut être une image de texte qui dit ’Une étude scientifique vient de révéler que 1 écolo sur 3 est aussi con que les 2 autres!!!’


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  • L'Ukraine va bientôt gagner contre les Russes, n'ayez crainte !

     

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  • L’hypersonique révolution des Houthis.

    Il serait assez remarquable que les Houthis disposassent dans leur arsenal étonnamment fourni, d’armes hypersoniques dont nous jugeons depuis un certain temps qu’elles constituent un apport révolutionnaire à la grande stratégie mondiale et à la dissuasion stratégique, – qui n’a même plus besoin d’être nécessairement nucléaire, qui va apprendre avec ce type d’engins à devenir d’usage commun mais très profond, – sauf en Occident où l’on continue à pédaler dans une abondante semoule pour en fabriquer.

    Cela constituerait une assez belle leçon de choses pour les cohortes rutilantes d’experts occidentaux qui, depuis 1945, font de ces domaines de haute stratégie réservé aux plus hautes intelligences et aux plus fortes responsabilités, la réserve ultime de ce qui est en vérité (je me répète un peu) un super-domaine super-réservé à eux-mêmes exclusivement. L’intelligence occidentale, celle qui éclaire le monde au néon des annonces publicitaires, serait laissé à ses jeux de fesses pédophiles et jeux de genre d’entrejambes, et à ses représentations sataniques bien entendu, mais plus du tout à la très-grande stratégie qui fait trembler le monde.

    Ce serait drôle, à la fois comme une drôle de guerre et comme une drôle de gueule, – et pourquoi pas, comme un drôle de ‘Requiem-pour-un-con’ ? Mais pour qui, grands dieux, se prennent donc ses Houthis-là ? Jamais entendu parler, moi, de ‘Houthis Lives Matter’ bien dans la ligne du Parti pourtant, et je me demande si le très-vif et très actif Soros que l’on voit encore skier sur les pentes de Davos est au courant.

    Les Houthis, puissance stratégique...

    Bien, la nouvelle est claire : les Houthis sont sur le point d’avoir, s’ils n’ont déjà des missiles hypersoniques. Ils l’ont annoncé et l’on sait, depuis quelques temps pour les esprits vifs, que les terroristes et les groupes autonomes et guerriers ne mentent guère, le mensonge-simulacre étant désormais réservé aux autorités légales, gouvernants, philosophes et généraux de plateaux, fonctionnaires internationaux de l’Occident-bobardif.

    « La source de Spoutnik a indiqué que le nouveau missile Houthi peut accélérer jusqu’à Mach 8 (près de 10.000 km/h) et qu’il est propulsé par un moteur à combustible solide – ce qui réduit généralement rapidement le temps de préparation du lancement et facilite le transport.

    » “Le Yémen a l'intention de commencer à le fabriquer pour l'utiliser lors d'attaques dans les mers Rouge et d'Oman et dans le golfe d'Aden, ainsi que contre des cibles en Israël”, a déclaré la source, qui n'était pas autorisée à s'exprimer publiquement en raison de la nature sensible de l'affaire. informations. »

    D’une source l’autre, l’on passe à une déclaration officielle qui permet ainsi de légitimer l’affirmation et de donner à l’avertissement ainsi lancé aux puissantes armadas américanistes-occidentalistes un signal qu’aucun de leur très-sophistiqués radars  ne manquera pas d’identifier et de méditer.

    « “Nos ennemis, nos amis et notre peuple connaîtront un niveau de réussite d'importance stratégique qui placera notre pays et ses capacités au rang de rares pays dans ce monde”, a déclaré le leader houthi Abdul-Malik al-Houthi dans un discours prononcé en dernier lieu. Jeudi, ajoutant qu’Ansar Allah réserve des “surprises” aux États-Unis et à Israël. »

    Les Houthis sont en général très fiers de leurs capacités à développer des armes sophistiquées très avancées. Ils affirment les produire eux-mêmes et réfutent les analystes futées et toujours bien informées des hyper-experts occidentaux qui affirment qu’ils reçoivent une aide considérable des Iraniens. C’est ce que dirent ces mêmes experts lorsque les Iraniens commencèrent à produire leurs propres armes sophistiquées il y a une quinzaine d’années, affirmant que les susdits ne faisaient que profiter de l’aide technologique des Russes ; en même temps, ces experts moquaient le niveau extrêmement bas de la technologie russe et ne s’étonnent aujourd’hui nullement de s’entendre eux-mêmes affirmer que les Russes achètent des drones aux Iraniens parce qu’ils sont les meilleurs du monde. Que ceux qui ne voient pas la contradiction nous écrivent, je leur répondrais fort aimablement.

    Note de PhG-Bis : « On se fera un délice de leur rappeler l’ébahissement silencieux et pourtant partout entendu des biffins US et de leurs généraux lorsqu’ils reçurent une dégelé de missiles iraniens incroyablement bien ciblés sur leurs diverses base irakiennes après l’assassinat de général Soleimani en janvier 2020. Personne n’aurait imaginé les Iraniens capables de développer de tels engins, y compris leurs amis russes qui leur adressèrent moult félicitations officieuses tandis que l’US Army rapatriaient dans les hôpitaux de Ramstein et dans le plus grand secret à la fois, des dizaines de soldats complètement sonnés  par les tirs et que l’on remarquaient que les ‘Patriot’, par ailleurs au repos, avaient aimablement laissé passer les pruneaux postaux iraniens. »

    Les gens de ‘Spoutnik’ ont fait un bon papier sur ces attaques et ont développé une évaluation des capacités que les missiles hypersoniques vont donner aux Houthis par rapport à la flotte américano-anglo-bruxellois qui parade dans les parages en tirant allègrement et sans aucun effet des missiles à plusieurs $millions chacun. Ils font appel à quelques spécialistes russes pour un avis circonstancié et il se trouve que, depuis quelques années, depuis deux ans surtout, on a tendance à écouter les commentateurs russes.

    Je remarque tout de même, ingénument, qu’il semble bien que dans une telle situation hypothétique, tous nos vaillants matafs ne savent pas vraiment comment faire. Ils des demandent comment ils vont faire pour arrêter des missiles qu’on ne peut pas arrêter. Il y a certains esprits habiles et agiles qui se disent qu’on pourrait bien lancer une bombe nucléaire tactique, comme ça, pour marquer le coup. Ce serait intelligent, n’est-ce pas, comme une sorte de triomphe-suite de la civilisation américaniste-occidentaliste... Encore ce Gainsbourg avec son obsédant ‘Requiem-pour-un-con’ qui pourrait s’appliquer à une civilisation transgenrée en personnage prétendument masculin de la tragédie-bouffe.

    Quoi qu’il en soit, voici les commentaires des Russes,  ces détestables personnages évoluant dans la honte de l’histoire contemporaine.

    « “Si les Houthis ont réellement réussi à accélérer un missile jusqu'à Mach 8, cela signifiera que les systèmes de défense aérienne embarqués du groupe naval américain seront impuissants", explique l'observateur militaire russe chevronné Alexeï Leonkov.

    » “Les défenses aériennes du groupe aéronaval actuellement stationné au large des côtes de la péninsule arabique et tirant sporadiquement sur les Houthis ne seront pas en mesure d'intercepter ces missiles s'ils s'approchent à Mach 8. Et si les Houthis ont réussi à leur donner ne serait-ce qu'un peu de maniabilité pour varier leur course, alors ça y est, ils ne pourront pas être interceptés. Si les Houthis apprennent à frapper avec précision les navires de guerre avec ces missiles, nous assisterons à la défaite de l’Amérique”, a déclaré Leonkov à Sputnik. [...]

    » “S’ils commencent à utiliser de tels missiles pour attaquer des navires, des navires de guerre, le résultat sera dévastateur. La manière dont les États-Unis réagiront est bien entendu une question ouverte”, a déclaré Leonkov, avertissant qu’il ne pouvait rien exclure – même un recours désespéré aux armes nucléaires tactiques. Il est inquiétant de constater que la dernière révision de la posture nucléaire des États-Unis, en 2022, n’a pas interdit au président de lancer une première frappe nucléaire, même contre des adversaires non dotés de l’arme nucléaire.

    » “Pour que les Américains commencent à réfléchir à l’utilisation d’une arme de dernier recours contre les Houthis, il faudrait qu’ils coulent un porte-avions américain”, a déclaré l’observateur. “Les Houthis font les choses progressivement. Ils ont commencé avec les navires commerciaux et n’ont presque pas touché aux navires de guerre. Puis les navires de guerre ont commencé à intercepter les roquettes lancées sur eux. Si les Houthis se dotent d'un missile antinavire hypersonique, d'une fusée volant à des vitesses hypersoniques, le résultat pourrait être très différent”, a résumé Leonkov. »

    Pourquoi une “révolution” ?

    En acceptant les hypothèses qu’effectivement les Houthis vont produire ou produisent déjà des armes hypersoniques, comme les Iraniens l’ont déjà fait, alors qu’aucun pays américaniste-occidentaliste n’a encore été capable de faire, on justifie absolument la qualification de “révolutionnaire”. Cette “révolution” existait déjà  avec les Iraniens mais elle prend tout son sens avec les Houthis, beaucoup moins puissants que les Iraniens, beaucoup plus une communauté qu’un pays et en plein affrontement avec l’Occident-poussif, dans un effondrement où de telles armes ont sacrément leur rôle à jouer.

    Une réaction nucléaire des USA, comme l’envisage Leonkov, serait quasiment une folie sans le moindre avantage. Son efficacité opérationnelle serait douteuse, à moins d’utiliser un fort mégatonnage qui toucherait les pays environnants et lancerait une guerre dont nul ne saurait jusqu’où elle pourrait s’étendre. Elle ferait des USA les premiers utilisateurs (une fois de plus) du nucléaire dans un conflit, attirant sur eux une réprobation générale, et amènerait sans aucun doute l’intervention de puissances extérieures, dont certaines nucléaires. Les USA seraient coincés et acculés peu ou prou à une alternative entre la défaite et le quasi-suicide d’une guerre sans aucun contrôle.

    Toutes ces possibilités catastrophiques, venant au plus haut échelon de la puissance qui était jusqu’ici le domaine quasi exclusif des deux superpuissances, USA et URSS venus de la Guerre froide, déclenchées par cette sorte de “moustique global” que sont, en termes de puissance brute, les Houtis ! Et l’on n’emploierait pas le terme de révolution ? Jamais, au grand jamais, il ne fut plus approprié.

    Il s’agirait d’un véritable hold-up lancé sur la dissuasion nucléaire , hold-up réussie, dont les USA seraient les otages à moins de décider purement et simplement de rentrer  chez eux. Il est rarissime, sinon totalement inédit, de se trouver devant une situation crisique si complètement incompatible avec le peu de stabilité qui demeure au plus haut niveau de la dissuasion globale, et cela à partir d’un affrontement bancal, né d’une autre situation crisique (Israël-Palestine) si complètement caractérisée par l’illégalité, l’inconséquence, la brutalité totale pour des objectifs absurdes et absurdement justifiés. Offrir une telle “révolution” affectant la dissuasion dans de telles conditions permet de mesurer à quel niveau d’incontrôlabilité chaotique sont tombées les relations internationales.

    La responsabilité de tels développements repose entièrement sur le bloc-BAO, qui ne cesse d’accumuler les erreurs, les errements, les actions contre-productives, les actes d’illégalité internationales qui lui interdisent d’affirmer une quelconque autorité. Ce sont des pirates dans tous le sens du terme, et ouvrant ainsi la voie à une action constructive d’une force qui aurait dû être normalement mis dans position subalterne.

    Les  Houthis sont ainsi amenés à mettre en place les fondements d’une révolution de la dissuasion générale sans l’avoir voulu précisément. C’est ainsi que se forment et se font les véritables révolution, sans nécessité d’idéologie ni de meneurs révolutionnaires. Simplement, la révolution se met en place d’elle-même et il en naît une situation complètement nouvelle dont nous mesurerons plus tard l’importance. Certains montreront de l’étonnement, certains n’y comprendront rien et changeront de métier.

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  • Sabotage des câbles Internet en mer Rouge par les Houthis : nouveau péril de la guerre d'Israël contre les Palestiniens.

     Source : Norimoto

    La presse israélienne avance que les Houthis, une milice soutenue par l’Iran, auraient endommagé des câbles sous-marins dans la mer Rouge, au large du Yémen. Depuis longtemps, la zone est considérée comme sensible pour la sécurité de ces infrastructures, qui transportent un pan important du trafic Internet.

    La guerre entre Israël et le Hamas a parfois des répercussions qui vont bien au-delà de la géographie du Proche-Orient. On l’a vu au Yémen, situé à plus de 1 700 km de la bande de Gaza. Les Houthis ont ainsi tiré des missiles sur Israël. Ils ont aussi perturbé la navigation des bateaux voguant sur la mer Rouge et le golfe d’Aden. Plusieurs attaques ont atteint des navires accusés de se rendre dans les ports israéliens.

    Après des actions par les airs et des opérations sur la mer, notamment via des drones, une nouvelle étape est peut-être en train d’être franchie, cette fois sous les océans. D’après une information du quotidien financier israélien Globes, reprise par The Jerusalem Post, quatre câbles sous-marins auraient été endommagés par cette faction armée, qui contrôle un large pan du pays, dans l’ouest du Yémen, dont Sanaa, la capitale.

    Quatre câbles auraient été affectés

    Ces attaques se seraient déroulées quelque part entre la ville saoudienne de Djeddah et Djibouti, en Afrique de l’Est. Entre ces deux localités, qui sont chacune sur un rivage de la mer Rouge, il y a plus de 1 100 km d’écart. Par endroits, les deux côtes sont particulièrement proches. Le détroit de Bab-el-Mandeb est large d’à peine 27 km en son point le plus étroit. Quant à sa profondeur, elle n’est « que » de 310 m.

    Or, Bab-el-Mandeb est un point de passage clé pour nombre de câbles sous-marins reliant l’Europe à l’Inde et, plus généralement, au reste de l’Asie. Certaines de ces infrastructures profitent également à d’autres pays bordant la Méditerranée, que ce soit au Maghreb ou au Proche-Orient. Une partie d’entre eux bénéficie aussi indirectement à Israël, via des points de raccordement dans le golfe d’Aqaba.

    Selon le site Submarine Cable Map, qui propose une cartographie de tous les câbles sous-marins dans le monde, il y a 17 liaisons qui traversent le détroit de Bab-el-Mandeb. Plusieurs raccordements au départ et à l’arrivée de certaines villes bordant la mer Rouge existent aussi : à Neom, Yanbu et Djeddah pour l’Arabie saoudite, Port-Soudan pour le Soudan, ou encore Al Hudaydah, Mocha et Aden pour le Yémen.

    Toujours selon Globes, les câbles endommagés seraient ceux dirigés par AAE-1, Seacom, EIG et TGN.

    • AAE-1 (Asia Africa Europe-1) est un câble long de 25 000 km qui relie la Chine à la France, en incluant plusieurs pays du sud-est asiatique, et par ailleurs l’Inde, le Pakistan, la péninsule arabique, l’Égypte, la Grèce et l’Italie ;
    • Seacom est étendu de 15 000 km et longe l’Afrique par l’est, depuis l’Afrique du Sud, en remontant par la Tanzanie et le Kenya. Une autre branche relie l’Inde. Le câble se termine en Égypte.
    • EIG (Europe India Gateway) suit une trajectoire assez similaire à AAE-1. Long de 15 000 km, il connecte l’Inde, Oman, les Emirats arabes unis, Djibouti, l’Arabie Saoudite, l’Egpte, la Libye, la France, le Portugal et remonte jusqu’à l’Angleterre.
    • TGN partage la même installation que Seacom. Les deux entreprises se partagent l’infrastructure selon des modalités géographiques précises.

    Selon la presse israélienne, l’endommagement de ces câbles, s’il est avéré, n’a visiblement pas eu d’incidence sur les communications transcontinentales. Les journaux évoquent la possibilité de rediriger le trafic sur d’autres liaisons, que ce soit au niveau de la mer Rouge, ou ailleurs : avec un détour par le sud de l’Afrique, par exemple. D’autres voies pourraient aussi être empruntées, via les Amériques.

    Les contours des attaques rapportées par Globes restent flous. Les incidents, rapportés le 26 février, se seraient passés sur une période de temps assez longue (il est question d’attaques ayant eu lieu « au cours des derniers mois »). Cependant, cette affaire rappelle le rôle critique des câbles sous-marins dans les télécommunications. La grande majorité du trafic Internet passe par ces installations.

    Les interruptions, si elles ont eu lieu, n’ont pas eu l’effet d’une panne géante, qui aurait plongé un pays ou une région dans un blackout massif. Rien de tel, en tout cas, n’a été signalé ces derniers temps. Il y a certes régulièrement des défaillances ponctuelles, des censures localisées ou des actes de malveillance. L’organisation NetBlocks documente d’ailleurs tous les incidents de connexion de par le monde.

    On sait que des perturbations ont déjà affecté ces « épines dorsales » du net, y compris à d’autres endroits du globe. En Guyane et à St-Barthélémy, par exemple, mais également en Europe du Sud. Concernant la mer Rouge, il a été rapporté par NetBlocks un incident récent, autour du 25 et 26 février. Le trouble a ponctuellement nui à la connectivité de Djibouti, selon le graphique partagé par l’ONG.

    « Confirmé : Les mesures montrent une perturbation de la connectivité du réseau au centre de données de Djibouti qui relie les stations d’atterrissage du pays ; l’incident survient alors que les médias israéliens rapportent que quatre câbles sous-marins traversant la mer Rouge, y compris Seacom, ont été pris pour cible par les rebelles houthis », peut-on lire dans le tweet écrit le 26 février.

    Une menace pas nouvelle sur les câbles sous-marins

    La menace planant sur les infrastructures déposées sur le plancher océanique n’est pas un nouveau problème. En 2020, Business Insider disait que des agents des services de renseignement russes se seraient rendus en Irlande pour inspecter des câbles sous-marins. Trois ans plus tard, il a été rapporté par La Tribune que le câble de télécommunications entre l’Estonie et la Suède a été endommagé par « une force extérieure ».

    Il est même possible de remonter encore plus loin. En 2013, trois hommes munis de matériel de plongée ont été arrêtés en Méditerranée, au large d’Alexandrie, en Égypte. Comme le rappelait Libération à l’époque, ils ont été accusés d’avoir coupé un câble internet. Or, notait The Guardian le 5 février, il est estimé que près de 17 % du trafic Internet mondial franchit la mer Rouge.

    Avec la situation au Proche-Orient, et la riposte militaire implacable de l’armée israélienne sur le Hamas, l’institut américain Gulf International Forum écrivait le 29 janvier 2024 que « la prochaine victime des attaques de la mer Rouge » pourrait bien être « les câbles sous-marins », en raison de la sympathie des Houthis pour le Hamas, et de son hostilité pour l’État d’Israël.

    « Le Yémen se trouve à un point critique pour ces câbles »

    Gulf International Forum

    « Le Yémen se trouve à un point critique pour ces câbles » relevait encore GIF. Bab el-Mandeb agit déjà comme un goulot d’étranglement pour le trafic maritime. C’est aussi le cas pour les liaisons sous-marines. Celles-ci sont déjà vulnérables aux aléas géologiques — comme les séismes — ou bien aux maladresses involontaires — la chute d’une ancre qui tranche un tuyau de fibre optique mal protégé.

    « Les câbles sont le seul matériel disposant d’une bande passante suffisante pour accueillir les téraoctets de données », qui circulent sur Internet, a ajouté le GIF. Les satellites ne seraient pas en capacité de les remplacer — d’autant qu’ils ont leurs propres vulnérabilités et posent d’autres difficultés. Cela inclut l’encombrement de l’orbite terrestre basse, la gêne pour l’astronomie depuis la Terre et le risque de collision.

    Chaque année, rappelle Submarine Cable Map, de nouvelles lignes sont inaugurées entre les pays et les continents. Cela, pour être en mesure de suivre la croissance des informations échangées quotidiennement sur le net et qui sont de plus en plus volumineuses — en raison, notamment, de la vidéo, dont la qualité progresse régulièrement. C’est aussi un bon moyen d’accroître la résilience d’Internet, en multipliant les voies.

    Des menaces circulant sur les réseaux

    Les Houthis, soutenus par l’Iran, avaient déjà brandi la menace de s’attaquer à ces infrastructures. Des allusions de cette nature avaient été détectées sur des chaînes Telegram lié à ce mouvement. C’était à la fin décembre 2023, un peu moins de trois mois après la riposte militaire israélienne après les tueries du 7 octobre par le Hamas. Cette menace aurait donc été mise à exécution, selon Globes.

    Sur chaîne Telegram liée aux Houthis, il a notamment partagé une carte qui montre lesdits câbles de la mer Rouge. Un message accompagnait l’image : « Il existe des cartes des câbles internationaux qui relient toutes les régions du monde à travers la mer. Il semble que le Yémen occupe une position stratégique, car des lignes Internet qui relient des continents entiers — et pas seulement des pays — passent à proximité. »

    Les sous-marins capables de saboter des câbles au fond des mers ne semblent pas faire partie des moyens militaires à disposition des Houthis — ils possèdent toutefois d’autres capacités importantes pour un tel groupe. Ainsi, a alerté le GIF, des combattants « ont suivi une formation de plongeur de combat. » Ils « pourraient utiliser une méthode d’attaque similaire et disposent d’un arsenal de mines navales pour endommager les câbles. »

    Jusqu’à présent, selon le Gulf Security Forum, cité par le quotidien anglais, « les câbles ont été préservés davantage en raison du relatif sous-développement technologique des Houtis que par manque de motivation. » Cela pourrait changer au vu de la guerre interminable d’Israël à Gaza. Mais c’est aussi faire courir le risque de perturber Internet dans des pays « amis » ou, du moins, étrangers au conflit.

    Et le ministre chargé de l’information du gouvernement yéménite, basé à Aden, de prévenir : les Houthis sont une menace de plus en plus sérieuse sur ces installations. Ils sont un groupe terroriste qui, selon ses propres mots, n’a ni plafond ni limite. Le péril est en tout cas visiblement assez crédible pour, selon le GIF, susciter l’inquiétude de certaines puissances comme la Chine et les États-Unis — qui ont déjà réagi par la manière forte.

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