• La racaille algérienne était encore de sortie hier soir


    La racaille était de sortie hier soir. Et pas seulement sur les Champs-Élysées. Pas seulement à Paris. Des scènes d'émeutes, de violences, de pillages ont eu lieu dans toute la France à l'occasion de la victoire des Fennecs lors du 1/4 de finale de la Coupe d'Afrique des Nations face à la Côte d'Ivoire (voir ici).

    Le meilleur est à venir dans les prochains jours. Demi-finale. Peut être finale... Et le 14 juillet ne saurait rompre ni avec la liesse habituelle de ses pyrotechnies où automobiles et matériels urbains partent en fumée dans la joie et la bonne humeur allogène ni avec ses rassemblements festifs pour « patriotes » venus d'ailleurs.

    Scènes hélas habituelles d'une France qui n'est plus la France.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • La chienlit du 14 juillet révèle le discrédit des autorités

      


    Alors qu’il descendait les Champs-Élysées, debout à l’arrière d’un véhicule militaire, Emmanuel Macron a été copieusement sifflé.
    Quelques dizaines de protestataires, apparemment liés aux gilets jaunes, l’ont chahuté en criant « Macron démission ! » 

    En marge du défilé, 150 personnes auraient été interpellées, dont quelques figures médiatiques du mouvement.
    Macron a donc renoué avec la tradition de son prédécesseur, François Hollande, qui était régulièrement hué. 
    D’aucuns protesteront que c’est une offense à l’armée, en ce jour de 14 juillet. Mais les troupes qui défilaient ont été applaudies et honorées. 
    Ce n’est pas le président de la République ni le chef des armées qui a été conspué, c’est l’homme Emmanuel Macron, dont une partie des Français ne reconnaissent plus l’autorité.
    Ces incidents sont, une fois de plus, la preuve que l’autorité de la fonction ne se suffit pas, qu’elle n’est pas respectée quand elle ne se traduit pas par des actes qui la rendent respectable. 
    Il ne serait venu à l’idée de personne de siffler, un 14 juillet, Mitterrand, Chirac ni même Sarkozy, désapprouvât-on leur politique. 
    Il a fallu que Hollande et Macron descendent à un degré singulier d’impopularité pour subir ce genre d’affront. 
    Macron reste, dans l’esprit de beaucoup de Français, le parvenu qui a conquis le pouvoir par effraction, avec la complicité de la finance.
    Toutes les catégories ont de bonnes raisons de lui en vouloir. 
    Les classes populaires et moyennes, qu’il méprise et accable de taxes ou d’impôts, les retraités qu’il ponctionne, les automobilistes qu’il prend pour des vaches à lait, les familles, qui perdent progressivement leur pouvoir d’achat, les chômeurs, dont la plupart seraient des fainéants… 
    On pourrait allonger la liste de tous ceux dont il provoque le mécontentement. 
    Si sa cote de popularité est remontée à 32 %, confortée par une droite plus soucieuse de son portefeuille que de ses valeurs, elle reste bien fragile.
    À peine le défilé achevé, alors que Macron régalait ses hôtes européens à l’Élysée (on ne sait pas si François de Rugy, qui trônait sur la tribune derrière le Président, en était), quelques échauffourées ont eu lieu sur l’avenue la plus célèbre de Paris, manifestement conduites par des Black Blocs, devant les touristes qui prenaient des photographies. 
    On peut s’indigner de voir ainsi la fête nationale devenir l’occasion de chienlit. 
    Christophe Castaner a beau dire que « ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir honte », c’est lui qui devrait avoir honte d’avoir contribué à saper la légitimité de l’autorité.
    Les Champs-Élysées connaîtront peut-être, ce soir, de nouveaux désordres, si l’Algérie gagne son match contre le Nigeria. 
    Parlera-t-on de « liesse populaire », quand on brandit un drapeau étranger et qu’on commet des dégradations ? 

    Non seulement nos autorités ne sont pas capables de susciter le respect unanime des Français, mais elles sont incapables de faire respecter la France. 

    Philippe Kerlouan

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  • La liesse des supporteurs algériens vire aux débordements dans plusieurs villes de France- images

    Des Algériens en liesse sur les Champs-Élysées pour fêter la qualification pour la finale de la CAN
     
    © Sputnik .
    France
    15.07.2019
     
    Les scènes d’euphorie après la qualification de l’équipe de football d’Algérie pour la finale de la CAN ont laissé place à des tensions dans de nombreuses villes de France.
    Des échauffourées ont eu lieu à Marseille, Lyon, Paris… 

    Des dizaines de voitures ont été incendiées.
    La qualification de l’équipe de football d’Algérie pour la finale de la CAN a été émaillée de multiples incidents dans nombreuses villes françaises.
    À Paris, Lyon et Marseille des supporteurs sont descendus dans les rues pour célébrer l’événement, mais cette liesse populaire a viré aux débordements.
     
    Incidents sur les Champs-Élysées
     
    Les automobilistes ont d’abord fait hurler leurs klaxons.
    Vers une heure du matin, des milliers de supporteurs ont envahi le haut des Champs-Élysées, côtoyant les touristes venus pour beaucoup assister aux feux d'artifice du 14 juillet.
     
    Sputnik France 
     
    @sputnik_fr
     
     

    | Des centaines d' en liesse sur les pour fêter la qualification pour la finale de la
    En savoir plus: https://sptnkne.ws/6SEV 

     
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    La situation s’est ensuite tendue et les forces de l'ordre, mobilisées en nombre pour parer à d'éventuels incidents, ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
    Les policiers ont été la cible de quelques jets de pétards et de projectiles.
    Les Champs-Élysées et la place de l'Étoile se sont vidés peu après deux heures, l'avenue restant tapissée de vélos et trottinettes cassés ainsi que de quelques poubelles incendiées.
     
    Échauffourées à Marseille
     
    Pétards et fumigènes ont été lancés sur le boulevard de la Canebière à Marseille pour fêter la victoire. Des milliers de personnes ont tenté de descendre vers le Vieux-Port, où le feu d'artifice du 14 juillet venait à peine de s'achever.
    L’accès leur a été interdit par les forces de l’ordre.
     
    Rob Hastings 
     
    @robhastings
     

    The horizontal street fireworks have stopped, thank goodness, but this party is carrying on into the night...

     
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    Смотреть другие твиты Jean-François Amadei
     
     
     
    Des motos faisaient pétarader leurs moteurs, des jeunes escaladaient les réverbères, drapeau algérien à la main.
    Plusieurs personnes ont été interpellées après avoir allumé des feux et jeté des projectiles.
    Alors que plusieurs feux de poubelles ont été éteints par les marins pompiers de Marseille, les forces de l'ordre ont été bombardées de projectiles, bouteilles et pierres notamment, à proximité du bâtiment du conseil régional.
     
    Véhicules brûlés à Lyon
     
    À Lyon, des heurts ont eu lieu entre jeunes et forces de l'ordre et de nombreux véhicules ont été incendiés, selon la préfecture et les pompiers.
     
     
     
    Les pompiers du Rhône ont ainsi recensé peu avant deux heures des dizaines de véhicules brûlés à Lyon-centre, ainsi que dans les villes voisines de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne.
     
     
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    Julien Damboise@JDANDOU
     
     

    Voitures en feu à actuellement. Du gaz lacrymogène également utilisé dans le quartier de la Guillotière à après des jets de projectiles en direction de la . Bilan complet des débordements dans l’agglo demain matin sur @lyonmag.

     
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    Ont également été dénombrés plus de cent feux divers (poubelles, barricades) sur la voie publique.
    À deux heures, les pompiers avaient relevé un total de 147 interventions sur le département.
     
    282 interpellations en France
     
    Un total de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir lors des heurts intervenus dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l'Algérie pour la finale de la CAN, a annoncé lundi 15 juillet le ministère de l'Intérieur.
     
    Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 6h.
     
    sputniknews

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  • Grèce : Tsipras, la défaite après la trahison

    – Journal du lundi 8 juin 2019

     
      



    Grèce : Tsipras, la défaite après la trahison 

    Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et sa majorité battus aux élections législatives. 
    Quatre années après son accession au pouvoir, le bilan de ce populiste de gauche est catastrophique et l’arrivée de la droite parlementaire aux manettes ne devrait pas vraiment changer la situation inquiétante du pays.

    Baccalauréat: Macron en professeur principal
    Alors que le bras de fer se poursuit entre un certain nombre de professeurs et le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, Emmanuel Macron a qualifié l’action des enseignants de “prise d’otages”. 
    Une sortie musclée loin d’avoir apaisé les tensions.

    Pénurie de médicaments : le diktat de Big Pharma
    C’est le nouveau chantier d’Agnès Buzyn. 
    Le ministre de la Santé va présenter son plan pour lutter contre les pénuries de médicaments. 
    Un phénomène qui a été multiplié par 20 en 10 ans. 
    Un problème grave pour certains patients atteints de maladies chroniques.

    L’actualité en bref

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  • Griveaux contre Villani : combat des chefs macronistes à Paris !

      


    Benjamin Griveaux et Cédric Villani qui se disputent l’investiture élyséenne pour l’élection à la mairie de Paris en 2020 ?
    Un duel de titans tel qu’on les aime.

    D’un côté, un macroniste de la première heure et ancien porte-parole du gouvernement. 
    Évoquant tout ce qui peut séparer « pays réel » et « pays légal », il est également historien à ses heures, même si confondant Marc Bloch et Charles Maurras. 
    Remarquez, ces deux hommes ayant tous deux été des patriotes convaincus l’erreur ne présente donc rien de gravissime.
    De l’autre, un député de l’Essonne, doublé d’un cerveau aux capacités stratosphériques : ce n’est pas au premier venu qu’on décerne la médaille Fields, saint Graal des mathématiciens. 
    Il en cultive d’ailleurs le look, entre lavallière et broche en forme d’araignée épinglée au revers du veston. 
    Mais il est des faux naïfs ne manquant pas d’ambition.
    Pour le moment, Emmanuel Macron n’a pas laissé entrevoir sa préférence, même si les ralliements paraissent se bousculer en faveur de notre professeur Nimbus. 
    Mounir Mahjoubi, ex-secrétaire d’État chargé du Numérique, plus connu pour son récentp coming out homosexuel, qui vient de jeter l’éponge, puis Anne Lebreton, adjointe au maire du IVearrondissement parisien, qui vient de rallier cet atypique chevelu. 
    Ce, avec un certain lyrisme, il est vrai : « Pour être maire de Paris, il faut être une personnalité atypique à l’image de Paris, une personnalité qui dépasse la politique, ouverte sur le monde, ouverte sur l’avenir, ouverte sur le quotidien des Parisiens, ouverte aussi sur la France. » 
    Ça ne veut rien dire, mais c’est joli.
    Au-delà des effets de manche et de jupe, il n’empêche que Cédric Villani sait globalement ce qu’il dit – même si n’en mesurant pas forcément les conséquences, ou alors un peu trop bien, ce qui est plus grave – lorsqu’il tient les « communes limitrophes de la capitale » pour « nouveaux arrondissements » parisiens. 
    Un concept digne d’un autre fantaisiste, Alphonse Allais, qui entendait « installer les villes à la campagne »
    À l’en croire, Paris pourrait donc aller de Dunkerque à Tamanrasset et de Brest à Vladivostok, pour reprendre les propos du Général qu’on sait.
    La création de telles mégapoles correspond-elle aux canons de l’écologie, nouvelle religion séculière ? 
    Non. Pas plus qu’à ceux du bon sens le plus élémentaire, d’ailleurs.
    Dans le même ordre d’idées, l’homme à l’araignée entendrait encore reprendre à son compte l’idée de son ancien compétiteur, Mounir Mahjoubi, consistant à « faire surveiller Paris par 240 drones ». Pourquoi 240 et pas 2.400, quitte à donner dans le flicage généralisé des populations et transformer la Ville lumière en annexe de la bande de Gaza ? 
    On en saura sûrement plus lors d’un prochain cours magistral.
    En mai dernier, et à propos de ses ambitions municipales, il répondait aux questions de Bertrand Burgalat, musicien bien connu de nos lecteurs, à l’occasion journaliste du mensuel Tecknikart : « Si je me lance là-dedans, ce n’est pas pour faire de la politique politicienne, ou des manœuvres, si habiles soient-elles, qui ne sont destinées qu’à prendre l’avantage. Il faut aussi de la technique, dans mon équipe j’ai aussi des gens qui sont très expérimentés. »
    Ce à quoi il lui était rétorqué : « Vous semblez rodé. » 
    Justification du possible successeur d’Anne Hidalgo : « Si j’y vais, c’est parce qu’il y a du soutien très fort. Pas seulement de politiques, de ministres, de gens connus ou qui ont fait une grande carrière très visible, mais de personnes qui veulent vraiment faire changer les choses, dont l’estime compte pour moi, et que je ne décevrai sous aucun prétexte. »
    Conclusion de Bertrand Burgalat : « C’est bien ce que je disais, vous êtes rodé ! » 
    On ne saurait mieux dire, tant la politique est aussi une mise en scène, dans laquelle Benjamin Griveaux semble promis à la figuration.

    Dans le théâtre d’autrefois, on appelait ça jour les hallebardiers. 

    Nicolas Gauthier

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