• Les exagérations des Verts

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    Les écologistes veulent un supplément de taxes, comme si nous n’en payons pas assez comme ça. Ils veulent faire passer l’idée que l’humanité est en danger de mort, parce que les voitures diésel sont encore en circulation. Pour eux, c’est le principal problème qui compromet la qualité de l’air, dans nos villes. 
    Mais derrière l’automobile et ses moteurs thermiques se cachent des milliers de camions diésel, des centaines d’avions qui sillonnent le ciel, des cargos, des tankers, et des énormes bateaux de croisière, porteurs de 3000 touristes. 
    Un seul de ces navires est capable d’empoisonner l’air d’un port maritime, pendant des jours, quand il y est resté  24 heures. 
    Sans oublier les chemtrails qui sont des déversements de nano-particules d’aluminium et autres métaux lourds (très bons pour la santé).
     Comme porte drapeau, ils ont instrumentalisé une jeune écolière, légèrement trysomique. 
    On est très écologiste dans les pays scandinaves, ce qui est tout à leur honneur, et c’est sa maman qui en a fait un égérie, porteuse d’un message à diffuser à toute l’humanité et en particulier, aux écoliers plus facilement influençables. 
    Ainsi la jeune Gréta Thunberg, serait pressentie pour le prochain prix Nobel.
     Pour les Verts, donc, le principal  péril qui pèse sur l’humanité serait  le bouleversement climatique associé à l’accumulation de CO2. 
    Pour d’autres, plus lucides, il s’agirait plutôt d’un danger plus grand encore, qui serait l’immigration de masse sur l’Europe.

    Le problème du climat existe, c’est vrai, mais si l’activité humaine et industrielle l’active elle n’en sont pas génératrices.Selon des climatologues, le changement climatique serait cyclique et de toute façon, se produirait sans intervention humaine. 
    Quant au CO2, il serait un mal pour un bien. 
    Plantes et forêts pousseraient avec un regain de vigueur.Cette peur produite par ces allégations outrancières n’ont pas de bons résultats. 
    Laurent Alexandre, reçut par André Bercoff sur Sud Radio disait: « En tant que chirurgien, je suis traumatisé de voir des ados qui viennent consulter pour savoir comment se faire stériliser, puisque la vie n’a plus d’avenir ».Un « responsable » des Verts, Yves Cochet, que je laisse tout aussi responsable de ses propos aussi imbéciles qu’ethno-masochistes, déclarait : « Les pays riches sont les premiers à devoir décroitre démographiquement. 
    Ce sont eux, qui ont le mode de vie le plus polluant. 
    Par ailleurs, limiter nos naissances, nous permettrait de mieux accueillir les migrants ». 

    Toujours cette même préférence gauchiste des autres sur les siens. Bande de crétins !Pourtant hélas, les voeux de ce genre d’écolos suicidaires sont  d’actualité. 
    Chez nous, c’est des dizaines, sinon des centaines d’avortements chaque année. 
    Des couples sans enfants, des procréations perturbées par des substances toxiques et des pesticides qui agissent sur le système endocrinien.De l’autre coté de la mer, surtout en Afrique, c’est une démographie exponentielle, désireuse de déverser son trop plein de naissances dans la vielle Europe qui ne fait pas assez d’enfants.En fait, ces nouveaux écolos ne sont qu’une succursale du PS. 
    Et le seul moyen pour les socialistes de retrouver le Pouvoir c’est de les reprendre en main. 
    Sauf, si la séduction macronniène les attire dans le giron du LREM.
     Pour Nietzsche le pire ennemi de la liberté, ce n’est pas le mensonge, c’est la conviction.
    Onyx

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  • Le département socialiste de Loire-Atlantique va donner 500.000 euros aux filières d’immigration afro-musulmane en Méditerranée...  BREIZATAO – POLITIKEREZH (04/07/2019) 
    Une nouvelle fois, les socialistes se démènent pour accélérer l’invasion de l’Europe. Cette fois-ci, ce sont les gros notables de Loire-Atlantique qui se distinguent sous la direction de Philippe Grosvalet.

    Ouest-France (source) :

    C’est un signe fort que veut lancer le président du Conseil départemental de Loire-Atlantique, le socialiste Philippe Grosvalet. Il va faire voter un don d’un million d’euros, réparti à 50-50 entre la SNSM, endeuillée par le naufrage des Sables-d’Olonne, et SOS Méditerranée, l’une des associations qui portent secours aux migrants qui tentent la traversée jusqu’à l’Europe. Parce que les deux partagent le même objectif : secourir ceux qui sont en danger en mer, quels qu’ils soient.
    « Sauver des vies en mer, ça s’adresse à tous les humains. On ne distingue ni la nationalité, ni la couleur de peau« , explique le président du Conseil départemental. « Il faut sauver des vies et c’est l’engagement du département. Un million d’euros, c’est une somme importante mais, récemment, on a des annonces pour 100, 200 millions d’euros pour Notre-Dame de Paris. Bien-sûr, c’est important de sauver notre patrimoine. Mais là, on parle de vies. Au moins 20.000 personnes ont péri en Méditerranée ces 5 dernières années ».
    Philippe Grosvalet veut aussi montrer l’exemple à travers ce don et inciter d’autres collectivité locales à s’engager de la même façon.

     Grosvalet se fait consciemment le complice actif de filières d’immigration clandestines notoirement connues sous couvert d’humanitarisme de façade. 

     
    Vidéo intégrée
    Damien Rieu 
     
    @DamienRieu
     
     

    Victoire ! Le 20h de France 2 diffuse les images de la mise en scène du bateau de migrants. La Méditerranée c’est Hollywood ! <img class="Emoji Emoji--forText" title="Caméra de cinéma" src="http://ekladata.com/NSF0kBDLAb20G_xxiSrnFJ_HGO0.png" alt="

     

    L’objectif est bien d’intensifier l’invasion de l’Europe en violant les frontières de l’Union Européenne en finançant des organisations criminelles.Le démagogue Grosvalet entend s’offrir une campagne de promotion en direction des milieux de la gauche radicale tout en sachant pertinemment les conséquences dramatiques que cette invasion ont pour les Nantais.
    A commencer par les camps de migrants clandestins en plein centre-ville nantais.
      
     
    Les viols de jeunes filles blanches se multiplient. Une jeune étudiante a ainsi été violée en pleine rue par un migrant à Nantes (lire ici).

    breizatao

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  • De Gaulle serait aujourd’hui devant les tribunaux : quelques preuves

    De Gaulle serait aujourd’hui devant les tribunaux

     À chaque période électorale il est souvent fait référence à de Gaulle, à sa grandeur, à sa clairvoyance, à ses décisions et cela quel que soit le parti auquel on appartient, qu’il soit de droite ou d’extrême droite, de gauche ou d’extrême gauche et, bien entendu, du centre (gauche ou droit car le central n’existe pas !).

    Ce qu’il y a de particulièrement intéressant, dans ces références à de Gaulle, c’est justement la comparaison que l’on pourrait établir entre lui et Emmanuel Macron ! Vous écarquillez les yeux, étonnés, et pourtant pourriez-vous en toute honnêteté répondre à cette question : Macron est-il un homme de gauche ou de droite ? Et de Gaulle était-il un homme de gauche ou de droite ?

    En ce qui concerne Emmanuel Macron, votre réponse est immédiate : c’est un homme de gauche qui fait une politique de droite. Il s’agit là d’une constatation qui paraît évidente et ni la gauche ni la droite ne pourrait dire le contraire !

    Mais de Gaulle était-il également un homme de gauche qui faisait une politique de droite, ou le contraire ?

    Alors gauche/droite ou droite/gauche ? Peu nous chaut en réalité, mais puisqu’il est fait référence à de Gaulle, que pensait-il justement sur l’immigration, sujet prioritaire qui oppose ouvertement la gauche et la droite… et les centres ?

    Quelques citations du général nous éclairent sur ce sujet et elles devraient inspirer la gauche, si elle estime, avec juste raison, que de Gaulle était un homme de gauche, allié des communistes, comme cela a été prouvé lors de la libération de la France et sa prise du pouvoir en 1945 et, plus tard, fin mai 1968, avec l’appui de l’URSS contre la CGT et le PC qui avaient récupéré le mouvement estudiantin et souhaitaient renverser le pouvoir en formant un « comité révolutionnaire ».

    Ce que de Gaulle pensait de l’immigration :

    Déjà en 1945, le 12 juin, il s’exprimait on ne peut plus clairement : « Sur le plan ethnique, il convient de limiter l’afflux des Méditerranéens et des Orientaux, qui ont depuis un demi-siècle profondément modifié les compositions de la population française. Sans aller jusqu’à utiliser, comme aux États-Unis, le système rigide des quotas, il est souhaitable que la priorité soit accordée aux naturalisations nordiques (Belges, Luxembourgeois, Suisses, Hollandais, Danois, Anglais, Allemands, etc.) »

    Ce que de Gaulle pensait de l’intégration :

    « Ceux qui préconisent l’intégration sont des jean-foutre. C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une minorité sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même, avant tout, un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne raconte pas d’histoires : les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés, avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! »

    S’adressant au général Allard : « Mais enfin Allard, vous n’imaginez tout de même pas qu’un jour, un Arabe, un musulman, puisse être l’égal d’un Français ! Voyons, c’est impensable. »

    Le 05 mars 1959 : « Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayer d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.

    Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »

    Le 20 octobre 1959 : « On a prétendu faire des nègres de bons Français. C’est beau l’égalité, mais ce n’est pas à notre portée. Vouloir que toutes les populations d’outre-mer jouissent des mêmes droits sociaux que les métropolitains, d’un niveau de vie égal, ça voudrait dire que le nôtre serait abaissé de moitié. Qui y est prêt ? Alors puisque nous ne pouvons pas leur offrir l’égalité, il vaut mieux leur donner la liberté ! Bye bye, vous nous coûtez trop cher.

    On peut intégrer des individus, des familles, des petits groupes, et encore, dans une certaine mesure seulement, et ça prend des générations. On n’intègre pas des peuples, avec leur passé, leurs traditions, leurs souvenirs communs de batailles gagnées ou perdues, leurs héros.

    Nous ne pouvons pas tenir à bout de bras cette population prolifique comme des lapins, et ces territoires énormes. »

    « L’intégration, c’est une entourloupe. Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l’Élysée ? Il ne faut pas que notre patrie devienne la colonie de ses colonies. »

    « Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un État. Avez-vous une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés. Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes. Ils ne peuvent rien faire seuls. »

    Les Arabes, pour détruire les ponts, ça va. Mais pour les construire ? Ils n’ont jamais rien construit, jamais un pont, jamais un port, jamais une usine, jamais un chemin de fer. Cela n’est jamais arrivé. Il y a peu de chances pour que cela arrive maintenant. »

    « Les Arabes ne nous aiment pas, nous n’en voulons pas. »

    « Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s’en servir. »

    Dit par son père et rapporté par Philippe de Gaulle : « Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs. »

    Ce que de Gaulle pensait de la France :

    27 juin 1959 : « Nous avons une responsabilité, celle de jouer le rôle de la France. Ce rôle, dans mon esprit se confond avec un rôle chrétien. Notre pays ne serait pas ce qu’il est, c’est presque banal de le dire, s’il n’était pas d’abord un pays catholique. »

    Je suis d’autant plus à l‘aise pour citer de Gaulle, dans ce contexte électoral que, comme chacun le sait, je suis loin d’être un partisan du Général, mais, sur l’immigration et l’intégration, force m’est de constater que sa parole devrait être mieux écoutée et, surtout, entendue car ce n’est certes pas lui qui faciliterait l’invasion dont nous sommes les victimes depuis une décennie, ni le « Grand Remplacement » qui se dessine si l’on n’y met pas un terme rapidement.

    Manuel Gomez


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  • HARKIS soldats d’Algérie Française

    LE  MASSACRE  DES  HARKIS

    Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), Groupes d’autodéfense (GAD) et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.

     LE  MASSACRE  DES  HARKIS

    C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes, en l’occurrence 30 goums de 100 hommes : les Groupes mobiles de protection rurale (GMPR), qui deviendront ensuite Groupes Mobiles de Sécurité (GMS), comparables à nos Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS).

    Le 5 septembre 1955, le gouverneur Jacques Soustelle créera les sections administratives spécialisées (SAS), chargées d’encadrer les zones rurales. Protégées par un maghzen de 25 à 50 moghaznis, 700 SAS seront créés et complétées par 30 sections urbaines (SAU). Elles contribueront à l’armement de 2000 villages en autodéfense. Les moghaznis seront 20 000, en 1962.

    Le 8 février 1956, les premières harkas destinées à participer aux combats, voient le jour. A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française. 114 GMS seront créés, soit 19000 hommes, ainsi que 700 sections administratives spécialisées et urbaines (SAS et SAU).

    En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28000 à 60000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras et légionnaires et commandos. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…

    S’étant engagés davantage pour la défense de leurs familles que pour la solde, les supplétifs étaient opposés à la conception totalitaire du parti unique du Front de Libération Nationale (FLN). Ils faisaient confiance à l’armée pour faire évoluer l’Algérie dans un sens démocratique et égalitaire et, surtout, pour faire obstacle à la terreur du FLN qui s’imposait, notamment de nuit, dans les villages. Le rappel du général Challe en mars 1960 ne permit pas de mener à bien son projet de Fédération des Unités Territoriales et des autodéfenses, qui auraient constitué un parti français opposé au FLN.

    Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la plus puissante et la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…

    L’ex officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité crée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».

    De Gaulle, désormais installé à l’Elysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique que ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.

    En janvier 1959, De Gaulle, élu Président de la République, gracie, à la surprise générale, 150 terroristes condamnés à mort pour crimes de sang et en libère 7000 autres. Ces mesures (ressenties comme une marque de faiblesse par la population autochtone et les unités supplétives) jettent le trouble parmi elles, ce qui fit dire au chef d’une harka du 20ème BCP : « Le général De Gaulle n’a rien compris aux fellouzes ».

    En Septembre 1959, après le célèbre discours de De Gaulle sur l’autodétermination, le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) déclarera : « Ce discours est notre 1ère victoire politique ».

    Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois),  décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Elysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quart des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non-recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante « à la Amirouche » au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Elysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…

    Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »

    Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises privées, par ailleurs, d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. A partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin et les premières désertions verront le jour -1 pour 1000 -.

    En janvier 1961, le général Crépin, successeur de Challe, avait promis que les harkis, considérés comme vainqueurs, auraient la première place dans l’Algérie future, et qu’ils resteraient groupés et armés pendant un an après le cessez-le-feu. Mais, dès l’été 1961, le gouvernement décida d’amorcer la réduction des effectifs des harkas et des autodéfenses et de « civiliser » les SAS, alors que Challe leur avait confié la responsabilité opérationnelle des Quartiers de Pacification.

    Les promesses de Challe (emprisonné) et de Crépin ne seront pas tenues et les négociateurs français d’Evian se préoccuperont très peu de l’avenir des musulmans fidèles à la France… Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’était écrié à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.

    Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…

    Quel leurre ! Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de faire partie des groupes d’autodéfenses, encouragés en cela par le sous-préfet ou le commandant de secteur : Vous serez mutilés puis égorgés ! Vous vous êtes engagés dans les GMS ;  vous êtes devenus harkis ou moghaznis, c’est-à-dire soldats de la France : Vous serez tués à la hache ou écorchés vifs! Vous étiez des fellaghas repentant, ralliés à la France, et le colonel Bigeard –bientôt général !- vous avait désignés pour le fameux commando Georges : Vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !

    Ce fut un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.

    Ces hommes étaient pourtant encore des Français, couverts et en principe protégés par les lois et par l’Etat français qui leur demandait  depuis des années de lui faire confiance. La conscience la plus élémentaire eut semblé devoir au moins amener le Pouvoir à informer le pays des mesures décidées et de toutes ses conséquences. Et ce fut une bien piètre et honteuse satisfaction que de se dire qu’en lui dissimulant, on avait épargné sa responsabilité…

    Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ? Pendant que le silence les recouvrait, les projecteurs étaient braqués sur les dirigeants du FLN, assassins en puissance qui se pavanaient désormais dans les salons français et qu’il fallait à tout prix transformer pour l’opinion en hommes d’Etat, déjà partenaires et bientôt alliés.  Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les eût désarmés. Certains de ses membres reconnaissaient, qu’ils seraient, d’une manière sûre, trois millions à suivre activement et spontanément un mouvement que l’évolution de la situation provoquerait en faveur de la France. Ces hommes, ces Français, ces compatriotes, n’étaient pas un mythe. Ils étaient une réalité vivante.

    Du coup, l’Elysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français… Le 4 Mai 1962, lors du Conseil des Ministres, De Gaulle déclara : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre  (sic, Alain Peyrefitte)».  Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite conclu entre le Pouvoir et le FLN…

    Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance. Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été prononcé ?

    A tous ces hommes désormais voués à la vindicte du FLN, il fallait ajouter ceux qui s’étaient engagés politiquement sans pour autant revêtir l’uniforme. Qui publiera jamais le nombre de maires, délégués spéciaux, conseiller municipaux, élus de tous ordres et fonctionnaires qui avaient déjà payé et qui paieraient encore de leur gorge tranchée, leur loyalisme ? Ceux qui s’étaient engagés volontairement du côté de la France connaissaient que trop l’article peu répandu de la charte issue du congrès de la Soummam qui les vouait avec leurs familles à la liquidation physique, pour trahison. Et les milliers d’assassinés depuis 1954 étaient la triste preuve que les Melouza (où le FLN massacra plus de 300 personnes en une seule nuit) n’étaient pas le produit de l’imagination…

    Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait… Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…

    Désormais, maîtres du bled (et bientôt du pays), forts de leur immunité et de leur impunité, les fellaghas se ruaient à la curée… En dépit des informations alarmantes qui lui parvenaient quotidiennement, le gouvernement français demeura inerte. Pire ! Il participa indirectement à ce génocide en livrant, lui-même, ces pauvres gens à la hache et au couteau des égorgeurs après que Louis Joxe (père de l’ex Ministre de l’Intérieur socialiste, Pierre Joxe), rédigea par deux fois leur condamnation à mort.

    « Télégramme n° 125/IGAA – 16 mai 1962 / Ultra Secret / Stric. Confidentiel.             Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut-Commissaire rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs S.A.S. et commandants d’unités. »                       Signé : Louis Joxe

    Directive de Monsieur Louis Joxe, Ministre d’Etat :  « Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général, seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu’il ne soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril ».   Et conscient du caractère odieux de cette décision, l’honorable ministre avait ajouté : « Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. »                                                                                 15 Juillet 1962             Signé : Louis Joxe

    Dans le même temps, le colonel Buis, ancien commandant du Secteur de Bougie, devenu général, écrivain et stratège prisé des médias, donnait depuis Rocher Noir des instructions aux termes desquelles il fallait limiter au maximum le départ des harkis pour la France. Conjuguée avec celles de Joxe, ces directives condamnèrent systématiquement ces pauvres gens. Dès lors leur avenir était tout tracé. Le gouvernement de Ben Bella allait s’en charger d’une manière expéditive…

    - A Iri-Llabi, des hommes furent enterrés jusqu’aux épaules, et sur ces têtes posées au ras du sol, une meute de mégères fut invitée à jeter des pierres. Certaines victimes, le crâne fracassé du premier coup, cessèrent vite de souffrir. Mais d’autres mirent des jours à mourir dans de terribles plaintes allant jusqu’à effrayer les troupeaux de chacals qui rôdaient flairant le sang.

    - Dans les Aurès, on coupa les mains et on creva les yeux des harkis et des tirailleurs abandonnés par les soldats français.

    -  A Tiaret, on les attacha à des poteaux plantés sur les places publiques et on les fit écorcher lentement à coups de canif.

    - A Orléansville, on jeta, vivants, ceux qui n’avaient pas pu fuir avec leur chef, le Bachaga Boualam, dans des cuvettes et des chaudrons d’eau bouillante.

    - A Nemours, la harka de la demi-brigade de fusiliers marins fut exterminée dans des conditions effroyables. Tous furent émasculés puis ébouillantés.

    - A Penthième (département de Bône), harkis et moghzanis furent décapités et leurs têtes exposées à l’entrée d’une cité. La consigne du FLN était de barbouiller de merde la tête de ces malheureux, consigne suivie par les enfants et surtout par les femmes.

    - A Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès, les harkis du Commandant Guizien qui s’étaient ralliés au Putsch d’avril 1961, furent exterminés avec leurs familles dans des conditions effroyables.

    Partout on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés. Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…

    Et dans toute l’Algérie ces mêmes scènes d’horreurs se renouvelèrent, ce qui fit dire au Commandant Pierre Granier : « On ne fusilla pas les moghzanis, on ne les pendit pas non plus. Simplement, des dizaines de fellagha les traînèrent par les pieds, par les mains, les frappant à coups de bâtons et de pierres. Ils moururent quarante-huit heures après dans d’indescriptibles souffrances… »

    Ni Jules Roy qui avait stigmatisé l’action des parachutistes français lors de la « bataille d’Alger », ni Mauriac, ni Sartre, ni Monseigneur Duval, ni les communistes, ni l’Eglise, ni les gaullistes, ni les « humanistes », ni les soldats du contingent qui avaient hurlé leur haine de l’Algérie, ni les officiers français qui avaient livré ces martyrs à la vindicte publique, ni les associations prétendument humanitaires, ni Hervé Bourges grand ordonnateur de « l’année de l’Algérie en France », conseiller et ami de Ben Bella, ne s’émurent le moins du monde. Aucune de ces hautes consciences qui font résonner le monde de leurs sermons et tiennent toujours prêtes des pétitions couvertes de signatures, ne vit dans ces massacres la moindre atteinte à la dignité des hommes et à leur liberté.

    Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers Français toute cette tragédie : « Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »

    José CASTANO

     

    ada har 2018


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