• Quelques rappels historiques à Patrice Duhamel

    L'auteur

      Ecrivain

    Patrice Duhamel fait partie de ces personnalités incontournables sollicitées pour nous expliquer « ce qui fut », « ce qui est », et peut-être même « ce que sera » la France.

    Il est vrai qu’il profite de toutes les opportunités pour que l’on se réfère à sa connaissance incontestable, selon lui et selon certains !

    Ainsi, profitant de « l’année De Gaulle », il nous raconte, à son tour, « son » De Gaulle, selon lui « inattendu », comme si nous le connaissions aussi bien, sinon mieux et pour cause, qu’il n’a pu le connaître !

    Souvenons-nous de ce documentaire, réalisé pour France 2, écrit par lui-même et où il affirmait : « L’OAS a introduit le terrorisme en France ». Soyons sérieux, comment l’OAS, qui a vécu de février 1961 à juin 1962, a-t-elle pu introduire le terrorisme en France, Patrice Duhamel ?

    Dois-je vous rappeler les plus de 4000 arabes massacrés lors de la « guéguerre » que se livraient le FLN et le MNA sur le territoire français, et plus particulièrement en Ile de France, avec, comme dommages collatéraux, plus de 80 policiers assassinés.

    Et cela uniquement en ce qui concerne la guerre d’Algérie car, du terrorisme en France on peut remonter les décennies pour en découvrir, presque à chaque « croissant » de rue, n’est-ce pas Jean Jaurès.

    Dois-je également faire souvenir à Patrice Duhamel que, ne lui en déplaise, l’Algérie c’était la France, jusqu’en 1962, et que le terrorisme qui se pratiquait sur ce territoire, depuis 1954, « il se pratiquait en France » et pas hors de France.

    Dois-je également lui faire souvenir que, selon les propres paroles de son idole, De Gaulle « La France était une République indivisible ».

    Est-ce que l’OAS existait en janvier 1960, lors des journées des barricades d’Alger, lorsque les CRS tiraient dans le dos des gendarmes, avant que n’interviennent les « paras » du commandant Dufour ? Certes pas.

    L’OAS, ne vous en déplaise Patrice Duhamel, a vu le jour pour s’opposer aux décisions d’un chef d’Etat qui avait trahi « la parole donnée », une « parole » qui a offert la mort à des milliers de militaires, de jeunes appelés du contingent « morts pour la France » et à cause de De Gaulle, et à des centaines de civils innocents, y compris femmes et enfants.

    Une parole qui les a obligés à continuer à se battre et à mourir, pour une France qui, par la trahison de son chef, avait déjà abandonné ces départements français.

    Certes l’OAS a commis quelques attentats sur le sol métropolitain, bien moins que tout ceux qui lui sont attribués et qui furent commis par les hommes du SAC gaulliste, attentats toujours dirigés vers des cibles indiquées et désignées, et non pas contre la population française, comme ce fut le cas en Algérie, par les « barbouzes » sous les ordres de ce De Gaulle, que vous jugez « humain », Patrice Duhamel. Attentats qui, hélas, n’ont pas toujours touché leur cible !

    Non, pour moi De Gaulle n’est pas « l’homme du 18 juin » mais celui « attendu » en 1958 et « haï » en 1962 et si, comme vous l’indiquez, « il serait mort de chagrin » pour avoir été désavoué par les Français en 1969, mon seul regret c’est qu’il ne soit pas mort de chagrin pour avoir trahi tout un peuple depuis 1958…cela m’aurait, peut-être, consolé !

    « Dans toute sa grandeur, dites-vous, et dans sa profonde « humanité ». Permettez-moi d’en rire et, surtout, d’en douter et d’en penser tout le contraire : De Gaulle humain ? Lui qui est « le Français qui a fait tuer le plus de Français » (dixit lui-même) et cela, uniquement et justement, pour sa grandeur !

    Désolé, Patrice Duhamel, mais je préfère me référer à la déclaration d’Alain Duhamel, lorsque, interrogé en novembre 2009, lors d’un reportage qui lui était consacré dans le magazine «Historia», il avait répondu à la question posée :

    – Quel est, selon vous, l’acte de trahison le plus retentissant de la Ve république ? 

    – Sans aucune hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d’Algérie. De Gaulle et l’Algérie, c’est vraiment une trahison de nature politique. Si j’ose dire, c’est une trahison d’État. 

    Manuel Gomez


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  • L’image contient peut-être : 1 personne, texte qui dit ’Emmanuel Macron @EmmanuelMacron L'Iftar est un moment de partage. Je le partage ce soir avec la communauté musulmane française. Diner du Conseil françois culte musulman Park d20201 Paris Mink 23:05 212K vues Emmanuel Macron Au dîner du conseil français du culte musulman’


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  • Le pourcentage de Français qui veulent se faire vacciner contre le Covid-19 encore en baisse...

    Les VRP de la République vaccinale...

    Quelques jours avant le déploiement de la vaccination en France, Santé publique France rapporte que 40% des personnes que l'agence a interrogées entre le 14 et le 16 décembre 2020 (la «vague 19»), disent «vouloir certainement ou probablement se faire vacciner» contre le Covid-19. Ils étaient 53% à apporter cette même réponse entre le 4 et 6 novembre (la «vague 17»), selon l'institution.

    Une baisse notable de confiance sur le vaccin qui est notée également chez les personnes âgées de 65 ans et plus, tranche d'âge prioritaire pour le vaccin. Les seniors sont ainsi 61% à vouloir se faire vacciner lors de la plus récente période, alors qu'ils étaient 72% auparavant.

    Parmi les 60% de Français déclarant ne pas vouloir se faire vacciner, la très grande majorité (82%) estime que «les nouveaux vaccins ne sont pas sûrs».

    «Il est donc primordial de faciliter l’accès à l’information sur les vaccins et la vaccination (stratégie vaccinale, sécurité des vaccins…)», insiste Santé publique France dans son compte rendu. Elle renvoie vers le site Vaccination Info Service où un espace dédié et régulièrement mis à jour a été créé à cette fin.

    La campagne de vaccination débutera le 27 décembre en France, notamment dans l'unité de séjour de longue durée de l'hôpital René-Muret à Sevran (Seine-Saint-Denis), selon ce qu'a déclaré à l'AFP l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont dépend l'établissement. «Il y aura d'abord deux ou trois établissements concernés : un du côté de Paris, pas très loin de Paris ; un autre du côté de la Bourgogne Franche-Comté ; et puis éventuellement un troisième qui est en discussion», a déclaré le 23 décembre le ministre de la Santé Olivier Véran. 
     
     Source
     
     Les chiffres de ceux qui ne veulent pas se faire vacciner sont bien plus importants. Santé publique France minimise. Même les gens les moins informés, ceux qui disent "Même pas en rêve" ou "Allo quoi ?" comme à la télé, ne veulent pas de ce vaccin. Cette thérapie génique est expérimentée en premier lieu sur des personnes à fortes pathologies, à espérance de vie courte et souvent incapables de s'y opposer. Nous ne sommes pas loin de "l'abus de faiblesse". Les systèmes immunitaires de ces personnes sont majoritairement déficients et supporteront difficilement les effets des injections. Leurs décès passeront inaperçus. Nuremberg n'est peut-être pas si loin pour les instigateurs de ces expérimentations et leurs opérateurs...

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  • En Ile-de-France, 93 % des vols et 63% des agressions sexuelles dans les transports sont le fait de citoyens étrangers, et les victimes sont très majoritairement Françaises

    Donc, si l’on ajoute les immigrés qui ont obtenu la citoyenneté française – qui ne signifie plus rien – et ne sont donc plus considérés comme étrangers bien qu’ils le soient en réalité pour la plupart, les proportions sont encore plus énormes.

    Cela dit, ces chiffres ne surprendront pas grand monde, à part peut-être quelques gauchistes ou bobos politiquement correct englués dans leur monde fantasmé.

    Ce 17 décembre 2020, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publiait en effet son rapport annuel sur « les vols et violences dans les réseaux de transports en commun en 2019 ». Celui-ci annonce en préambule, comme précisé sur le site du ministère de l’Intérieur, que « la majorité (87 %) des mis en cause impliqués dans des vols ou des violences dans les transports en commun sont des hommes, plus de quatre sur dix sont identifiés comme mineurs et plus de la moitié seraient de nationalité étrangère ». Chose intéressante, le rapport prend à la fois en compte la nationalité des victimes et celles des coupables, donnant une assez bonne idée de la situation sécuritaire.

     Quatre catégories de délits sont recensées : les vols sans violence, les vols violents, les coups et blessures et les agressions sexuelles. On apprend par exemple qu’en Île-de-France, 93% des vols sans violence sont le fait d’étrangers, contre 64% dans le reste de la France. Un peu plus d’un tiers (35%) des vols violents sont commis par des étrangers en région parisienne. Une proportion qui monte à plus de deux tiers (66%) ailleurs sur le territoire ! Les agressions sexuelles sont elles aussi largement commises par des étrangers : 63% en Île-de-France, 32% en dehors. Enfin, 34% des coups et blessures sont le fait d’étrangers sur le territoire francilien, 19% ailleurs. Inversement, le profil des victimes est presque toujours le même, surtout en Île-de-France : sont de nationalité française 64% des victimes de vols sans violence, 68% des victimes de vols violents, 79% des victimes de coups et blessures, et 87% des victimes d’agression sexuelles. Ailleurs sur le territoire, c’est encore plus marquant : sont français, pour les mêmes catégories, 82, 84, 89, et 95% des victimes.

    (source VA)


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  • Lettre d'un poilu à sa femme :Posté Par: Pieds Noirs 9A..

    Lettre d'un poilu à sa femme :

    "La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempérer."

    Le 30 mai 1917

    Léonie chérie ;
    J'ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu'elle t'arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd'hui témoigner de l'horreur de cette guerre.
    Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd'hui, les rives de l'Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n'est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c'est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s'écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l'odeur est pestilentielle.
    Tout manque : l'eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n'avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.
    Nous partons au combat l'épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d'un casque en tôle d'acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l'attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d'un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d'un bras, d'une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.
    Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j'avançais les sentiments n'existaient plus, la peur, l'amour, plus rien n'avait de sens. Il importait juste d'aller de l'avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d'accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l'épaule j'errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s'étendait à mes pieds. J'ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s'emparant de moi.
    Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l'état major. Tous les combattants désespèrent de l'existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n'a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.
    Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J'ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l'exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d'obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d'aider les combattants à retrouver le goût de l'obéissance, je ne crois pas qu'ils y parviendront.
    Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d'une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l'histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l'aube, agenouillé devant le peloton d'exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t'infliger.
    C'est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd'hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.
    Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l'exemple est réhabilitée, mais je n'y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
    Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.
    Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.

    Eugène ton mari qui t'aime tant..


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