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    Quand la mairie UMP de Compiègne finance les clips de rap faisant l’apologie de crimes

    Papiss, « Mes négros » : c’est un clip de rap ordinaire tel que des centaines sont produits en toute impunité dans leur République : images montrant divers crimes et délits (ici « rodéos » à motos et en voitures, véhicules roulant à contresens, exhibition d’armes détenues illégalement dans des lieux publics, etc.), propos faisant l’apologie de divers crimes et délits (ici notamment le trafic de drogues), etc. 

    Mais à Compiègne, comme cela a été le cas dans le passé dans plusieurs autres communes, c’est dans les locaux mis à disposition par la commune que le clip a été enregistré. C’est donc grâce à l’argent du contribuable que le sénateur-maire UMP de la ville Philippe Marini a permis à quelques occupants particulièrement dégénérés du quartier envahi du Clos-des-Roses d’enregistrer une « chanson » dans laquelle on peut entendre :

    « Nike la loi, baise l’État »

    Papiss exhibe une arme dans son clip réalisé grâce à la mairie UMP de Compiègne en beuglant : « Nike la loi, baise l’État »

    ou encore

    « J’ai de la pure, c’est de la coco. 60 euros le gramme. Je roule un joint, je le fume solo […] Je sais que les keufs nous prennent en photo. Mais on fait quand même des euros »

    ou ce sommet de la poésie postrépublicaine :

    « Je rape mieux que toi va le dire à ton papa »

    verus mafia - papiss mes négros

    Les images de drogues abondent dans le clip made in UMP.

     Du côté de la municipalité UMP, on minimise le tout :

    « C’est un détournement [sic] de nos installations. Nos équipements ne doivent pas [sic] être utilisés pour produire des éléments qui sont de nature à développer l’argent facile »

    déclare le premier adjoint au maire de la commune Michel Foubert.

    Pire encore, le responsable de ce studio municipal, payé par contribuable et au nom levantin de Pascal Gutman se félicite de cette « œuvre » et en revendique la production :

    « [Papiss] fréquente les lieux depuis plusieurs années. C’est quelqu’un de très droit [sic], qui a tout à fait sa place ici. Je comprends la polémique, mais tout cela ne reste que du rap »

    a-t-il déclaré.

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