L'auteur

Anne Schubert

Fana de la belle langue française. Grand-mère enthousiaste Indépendante

Imaginons des seniors qui ont travaillé toute leur vie, se sont autorisé une vie confortable et dont les enfants se ruinent pour financer la maison de retraite (Non, je n’écris pas « Ehpad », c’est quoi, ce terme horrible ?) à leur niveau, avec des jardins, des loisirs intelligents, des rencontres avec des gens qui leur ressemblent, qui arrivent dans ces maisons nets de toute gamète et se voient soudain privés des avantages pour lesquels ils ont travaillé et pour lesquels leurs enfants se privent souvent. Jardins avec fauteuils confortables, salle de spectacle, restaurant donnant sur la vaste pelouse tant vantée par le catalogue en papier glacé. Bref extrait ?

Confort et bien-être, dans un environnement et un cadre de qualité. Vous aspirez à ne plus vous préoccuper de rien, si ce n’est des choses essentielles de la vie, celles qui vous font plaisir ? Vous souhaitez continuer à bénéficier d’un vrai cadre de vie indépendant, un vrai « chez vous » ? Vous voulez vivre confortablement, en toute sécurité, assurer votre qualité de vie avec un minimum de contraintes ? Alors, la Résidence du Bonheur Eternel représente l’un des meilleurs choix de maison de repos que vous pouvez faire. Les alentours de la Résidence tels que son magnifique parc de deux hectares, les activités et animations proposés par notre personnel, ainsi que divers autres services vous sont également accessibles.

Tout ce confort a un prix. Disons 4.000 € par mois, « protections » comprises. Ce prix comprend l’accès aux jardins, la gentillesse du personnel, les repas sains et équilibrés, les tournois de bridge, les cours de gym, les petits concerts en soirée, les visites qui apportent d’énormes bouquets de fleurs.

J’entends que certaines compagnies aériennes envisagent de rembourser partiellement les passagers privés de voyage. Tiens, pas mal ! Et ces geôles pour vieux ? Vont-elles rembourser les jolis repas, les promenades au soleil, les conversations entre semblables, les parties de rire ? Les longues séances avec la manucure, les « ouvroirs » pendant lesquels les mamies s’échangeaient les techniques de tricot ? Et les goûters sur la terrasse, les échanges de romans entre pensionnaires ? Et la chorale ? Les cours de remise en forme, les conférences ?

Tout cela coûte une petite fortune. En bien voilà, on les enferme, on leur apporte trois repas (trop lourds, trop gras, sans fruits et légumes frais) par jour en cellule et, malgré des tests négatifs, ils sont encabanés, privés de liberté, emmurés, captifs. INCARCERES. Personne n’a le temps de les descendre au jardin pendant une heure pour leur parler ou les écouter parler (J’ai fait plusieurs tentatives). Non, désolé, c’est interdit. Interdit par QUI ?

Dernière solution (pour ceux qui, écroulés de fatigue et de dépression, ont encore la force de prendre leur téléphone) : « Ecoute Seniors » (service de lutte contre la maltraitance) au 02/223.13.43 : le lundi et mercredi de 12h30 à 16h et le vendredi de 9 h à 12 h 30. Le mardi, le jeudi, le dimanche, ont vous incarcère aussi, on vous séquestre, mais vous ne pouvez appeler personne. Sauf votre fille, qui habite à 980 km de chez vous et a interdiction de venir.

Personnellement, j’appelle cela de la maltraitance !

La violence psychologique, dite aussi violence morale, violence mentale, ou violence émotionnelle, est une forme de violence ou d’abus envers autrui sans qu’une violence physique soit mise en œuvre directement. Elle peut se manifester par des actes qui influencent l’autre dans ses sentiments d’être détesté. Cette violence peut résulter en un traumatisme psychologique, pouvant inclure anxiété, dépression chronique, ou trouble de stress post-traumatique.

Selon la définition proposée par le Conseil de l’Europe, la maltraitance des personnes âgées « se caractérise par tout acte de négligence ou omission commis par une personne, s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou psychique, à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le développement de sa personnalité et/ou nuit à la sécurité. »

Nos vieux sont emprisonnés. Innocents, fragiles. Stop ! Au trou, fermez-la !
Personne ne s’en soucie. J’entends : « oui, c’est dommage ». Dommage ? C’est juste monstrueux. Criminel.

Quelque 2 km plus loin, à Molenbeek : une vidéo montre des « jeunes » (en liberté totale) crachant sur des poignées de voiture. Ils avaient été surpris par les forces de l’ordre alors qu’ils étaient en train de se destituer de leur abjecte bave sur les voitures (SudPresse). En plein ramadan. Période sainte et recueillie. Si le ramadan est un temps de dévotion, ces racailles ont préféré la déjection. Comme des dragons. Comme d’imposants lézards cracheurs, ils terrorisent les populations. Les dragons existent bien. Ils habitent à Molenbeek et terrorisent les habitants, déjà angoissés par le virus.

https://www.lesoir.be/302730/article/2020-05-24/molenbeek-une-video-montre-des-jeunes-crachant-sur-une-poignee-de-voiture

Une vidéo circule sur les réseaux sociaux et confirme cette hypothèse

Les ordures cracheuses auraient été arrêtées après avoir été pris en flagrant délit. D’après une source policière, interrogée par le Nieuwsblad, les individus « espéraient avoir le virus et contaminer ceux qui toucheraient ces poignées ». Sympa. L’ingrédient idéal de la diversité.

Deux catégories d’habitants, à 2 ou 3 kilomètres les uns des autres. Les plus âgés, qui ont un grand besoin d’écoute et de soins, sont pénalisés. Quant aux « jeunes » éjecteurs de glaires lourdement contaminés au virus du coran, à la minute même où j’écris, ils sont probablement attablés chez Oumma et dégustent les restes du mouton sacrifié.

Anne Schubert