• Les incidents avec les clandestins se multiplient à Calais ..

    Les incidents avec les clandestins se multiplient à Calais ..

    Des tensions déjà présentes en septembre. Photo © AFP 

    Affrontement. Des clandestins ont à nouveau provoqué des échauffourées avec les forces de l’ordre mercredi, alors qu’ils essayaient de monter dans des camions, avec l’aide de militants No Border.

    Les clandestins de Calais sont plus que jamais déterminés à quitter la « New jungle », camp insalubre d’hébergement dans lequel est regroupé environ 3 000 personnes, pour rejoindre l’Angleterre. Et ils n’hésitent pas à employer la manière forte, manifestement aidés par des militants.

    Mercredi soir, à 17h50, des clandestins ont ainsi investi la rocade qui mène de la New jungle au port de Calais. Gilles Debove, policier et représentant syndical Unité SGP-Police Force ouvrière, a indiqué qu’ils avaient « arraché les nouvelles grilles mises en place » pour accéder au port. Ils ont alors été repoussés par les gaz lacrymogènes des CRS.

    Jets de pierre, ralentissements et intrusions dans les camions

    « C'est encore le souk, la circulation a été complètement arrêtée » a déploré le policier. C’était bien là le but, comme l’a remarqué le maire adjoint de Calais en charge de la sécurité, Philippe Mignonet : l’objectif était de provoquer un « ralentissement » afin que les clandestins parviennent à monter dans les poids lourds. Les clandestins s’en sont également pris aux forces de l’ordre en leur jetant des pierres.

    Une opération orchestrée par les clandestins

    Une situation qui n’était pas véritablement spontanée, selon un correspondant de l’AFP présent sur place. Celui-ci a indiqué qu’il s’agissait d’une « opération orchestrée par les migrants vraisemblablement aidés par les No Border ».

    Des centaines de clandestins avaient pris d’assaut l’Eurotunnel vendredi

    Il ne s’agit pas d’un premier affrontement de la semaine entre les policiers d’une part et les clandestins et des militants No Border de l’autre. Vendredi dernier, une centaine d’entre eux avaient pris d’assaut les installations du tunnel sous la Manche, avec l’aide de militants de No Border. Ils s’étaient montrés particulièrement violents, en bousculant et caillassant le personnel présent sur place. Une vingtaine d’entre eux avait alors pu pénétrer sur une quinzaine de kilomètres dans le tunnel avant d’être arrêtés par la police. Mis en garde à vue, ils avaient été relâchés le samedi soir.


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