© Eric FEFERBERG Source: AFP
Emmanuelle Wargon et François de Rugy à l'Assemblée nationale pour les questions au gouvernement, le 17 octobre 2018 (image d'illustration).
22 févr. 2019, 08:35
Prise «dans l'urgence de l'agenda», Emmanuelle Wargon était pressée de rejoindre Paris.
Son véhicule avec chauffeur a été contrôlé à 40km/h au-dessus de la vitesse autorisée sur l'autoroute A1, limitée à 110km/h en raison d'un pic de pollution.
De retour d'un déplacement dans les Hauts-de-France le 21 février, le véhicule de la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, a été contrôlé par des policiers à 150km/h sur l'autoroute A1 alors qu'un pic de pollution ramenait la limite de vitesse autorisée à 110km/h. Son véhicule avec chauffeur a été contrôlé à 40km/h au-dessus de la vitesse autorisée sur l'autoroute A1, limitée à 110km/h en raison d'un pic de pollution.
Le chauffeur de la secrétaire d'Etat se trouvait au volant lorsque des policiers ont effectué ce contrôle.
Dans l’absolu, seuls les véhicules des forces de l’ordre et de secours ne sont pas concernés par cette mesure.»
Ces décisions de changement des limitations de vitesse en raison de la pollution sont prises par les préfets selon des critères précis en matière de pollution.
Ils ont dû rouler vite car ils étaient pris dans l’urgence de l’agendaEt Ouest-France de livrer les détails d'une circulaire du ministère de la Transition écologique et solidaire en date du 11 avril 2018 : «Dès la prise de décision de réduire les vitesses maximales autorisées [les différentes directions régionales liées à l’environnement, et rattachées au préfet, doivent] adresser au ministère chargé de l’environnement une fiche décrivant, pour chacune de ces deux mesures, le périmètre retenu et les règles associées (les dérogations existantes, les réductions de vitesse retenues, etc.).»
Le cabinet de Wargon a réagi à la publication dans la presse
Après que l'excès de vitesse du chauffeur de la secrétaire d'Etat a été révélé dans la presse, le cabinet de cette dernière a réagi et a fait savoir à Ouest-France : « Il y avait un pic de pollution et nous n’étions pas au courant.
C’est une erreur de notre part.
La ministre va régler l’amende dès qu’elle la recevra.
Ils ont dû rouler vite car ils étaient pris dans l’urgence de l’agenda mais ce n’est de toute façon pas une excuse.»
La ministre va régler l’amende dès qu’elle la recevraLe cabinet a également assuré qu’il «redoublerait de vigilance pour que cela ne se reproduise plus.»
RT France