• La "nounou" deMarine Le Pen "imposée" à Martinez

    Attachés parlementaires : la "nounou" deMarine Le Pen "imposée" à Martinez

    Attachés parlementaires : la "nounou" de Marine Le Pen "imposée" à MartinezM. Martinez avait refusé de salarier legarde ducorps.
    MAX BERULLIER

    Selon l'ex-vice- président du FN, Jean- Claude Martinez, on lui avait "imposé" la "nounou" de Marine Le Pen.

    À la mi- mars, l'eurodéputé Aymeric Chauprade , ex-frontiste, avait accusé le FN d'avoir organisé l'embauche d'assistants parlementaires européens qui en fait travaillaient pour le parti. Et ceci à la suite de l' enquête sur les soupçons d'emplois fictifs visant des assistants d'eurodéputés frontistes. C'est au tour de l'ex-vice-président du FN, le Sétois Jean-Claude Martinez, ex-député européen , joint par Midi Libre , de raconter comment il avait "refusé" d'employer Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, comme attachéparlementaire. "C'était au cours de mon dernier mandat , entre 2004 et 2009. Thierry m'avait dit “Je viens d'avoir une petite fille, pourquoi tu me fais ça ?”." Il avait par contre accepté de recruter Huguette Fatna, actuelle conseillère régionale FN d' Alsace, commeassistante parlementaire. "On me l'avait imposée.Elle gardait lesenfants de Marine. J'avais dit que c'était sa nounou et Marine Le Pen m'a poursuivi devant lajustice, ainsi que lajournalisteCarolineFourest qui avait relayé mes propos, en 2012 (dans lelivre Marine Le Pen démasquée,NDLR). J'aimontré qu'Huguette n'avait jamaismis lespieds" àBruxelles ouStrasbourg.

    Et s'il était poursuivi...

    Cette ex-assistante parlementaire a contesté le fait qu'elle ait été la nounou de Marine Le Pen et a affirmé, dans Le Parisien il y a deux ans , qu'elle travaillait bien au service de Jean-Claude Martinez, mais depuis Paris. "Elle est d' originemartiniquaise, elle a, c'est vrai, servi d'intermédiaire sur le contentieux autour des bananes de la Martinique et de la Guadeloupe , qui profitaient d'un régimefiscal favorable par l' Union européenne ", admet Jean-Claude Martinez… Une façon comme une autre de se prémunir lui aussi de poursuites, si d' aventure le Parlement européen ou la justice française lui demandaient de rendre des comptes : "Je sens que mon tour va arriver. On peut me réclamer 600 000 € ou 700 000 €. Si on me poursuit , je ne sais pas d'où je vais lessortir. Je me retournerai contre le mouvement."
    http://www.midilibre.fr/

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