• La maladie de Parkinson de Hitler

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    La maladie de Parkinson de Hitler

    hitler blesse apres l'attentat de juillet 1944
    Outre ses problèmes gastro-intestinaux dont nous ne savons rien d'objectif puisque aucune radiographie n'a été faite, Hitler a présenté les symptômes d'une affection neuropsychiatrique évidente. De petits symptômes apparaissent d'abord en 1937, se précisent en 1941 et évoquent un diagnostic certain en 1942. En été 1942, les Allemands sont au faîte de leur puissance arrogante : ils occupent toute l'Europe, s'enfoncent dans la Russie de Staline, se dirigent vers le Caucase et Stalingrad, tandis que Rommel se trouve devant El Alamein prêt à s'emparer du canal de Suez. En octobre 1942, Hitler éclate de rage parce que des soldats allemands ont planté le drapeau nazi au sommet de l'Elbrouz, puis se querelle avec son chef d'état-major Halder qui critique les deux offensives allemandes conduites simultanément et qui affirme que les Russes produisent énormément de chars (1 200 par mois). Les chefs militaires sont abasourdis : jamais ils n'ont assisté à une pareille scène dans leur vie professionnelle ou sociale.
    Il suspecte tout le monde, ne fait plus confiance aux sténographes (les enregistreurs n'existaient pas encore) et se lance dans des monologues rageurs durant plusieurs heures rappelant des phases maniaques disproportionnées avec l'événement en cause, comme en témoigne le fait suivant : on apprend un jour qu'un ténor de l'Opéra de Berlin est décédé. Hitler s'étonne de ne pas trouver un large bandeau noir en tête du journal le lendemain et il se met en colère contre la presse en général pendant plusieurs heures et ne travaille plus le reste de la journée. Le lendemain, tous ses généraux et maréchaux le trouvent sympathique, aimable, voire affectueux ; ils ne savent plus qui est le véritable Hitler. En dehors de décisions et de réflexions qualifiées parfois de géniales par ces mêmes compagnons, il semble que les décisions impulsives, irrationnelles, voire démentes, deviennent plus fréquentes au point de choquer des hommes aussi amoraux que Himmler ou Bormann ! De plus, Hitler, qui était admiré pour son pouvoir de synthèse, commence à négliger les grandes idées stratégiques pour s'intéresser à des décisions tactiques sans importance. C'est ainsi que le maréchal von Rundstedt déclara : « Les seules troupes que j'étais autorisé à déplacer sans autorisation du Führer étaient les sentinelles devant ma porte ! »
    L'homme qui avait su constamment déléguer ses pouvoirs, s'occupait des moindres détails, frappant par son manque de souplesse, sa rigidité mentale, ses formules stéréotypées, sa lenteur, sa fuite des idées. Les séances durent si longtemps qu'on a perdu le but de la réunion. Le soir, après dîner, il se lance dans des monologues sans fin, il se répète continuellement, comme s'il était légèrement ivre (mais on sait qu'il ne boit jamais d'alcool). Il se trouble dans quelques expressions, fait des fautes de syntaxe, perd le fil de son discours. Puis il s'excite, fait quelques déclarations très percutantes, monopolise la parole pour donner des signes de dépression manifeste le lendemain. Il est vrai qu'on se trouve au moment du désastre de Stalingrad. Un fait demeure cependant : la mémoire, prodigieuse, reste intacte, pour les faits anciens et pour les faits récents. II reste réaliste et ne souffre pas d'hallucinations. Les fonctions neurologiques déclinent ; il présente un tremblement du bras gauche qui augmente lors de certains gestes (tremblement intentionnel). Hitler usa de quelques trucs pour tenter de diminuer son tremblement en comprimant le bras contre le corps, ou en serrant bien les doigts de la main gauche. En 1943, le tremblement s'étendit à la jambe gauche et Hitler tenta de le modérer en fixant le pied gauche contre le pied de la chaise. Puis vinrent les troubles de la locomotion bien visibles sur les films pris par Eva Braun et projetés en 1979/1980 par la télévision française : parfois démarche lente, traînante de la jambe gauche, Hitler s'aidant d'une canne, ou démarche plus saccadée et l'on voit des collaborateurs avancer une chaise pour qu'il puisse s'asseoir. Puis on note un tremblement de la main droite ; il ne pouvait plus signer ses documents et utilisait un timbre de caoutchouc.
    Hitler lui-même a confirmé la réalité de ses troubles neurologiques au lendemain de l'attentat du 20 juillet 1944 : « Au moins il y a eu un bon effet de la bombe qui m'a presque guéri. Ma jambe gauche tremblait toujours un peu lorsque les conférences duraient trop longtemps et même au lit. Maintenant tout a disparu. Si j'avais été tué, cela ne m'aurait que libéré de mes nuits d'insomnie et d'une grave maladie nerveuse. » Mais deux semaines plus tard, le tremblement avait repris. L'état mental semble excellent d'après un oto-rhino-laryngologue, le docteur Erwin Giesing appelé à donner des soins au Führer qui souffrait des suites de l'explosion (double perforation tympanique). Il s'entretenait très cordialement avec le praticien, lui emprunta un livre d'ORL et assimila tout ce qui concernait les structures de l'oreille interne !
    Le professeur Ernst-Giinther Schenck, chef de l'unité des services médicaux d'urgence de la chancellerie, a pu approcher à plusieurs reprises Hitler au cours de l'attaque des troupes soviétiques contre Berlin en 1945. Voici la description clinique qu'il a faite du Führer : En moins de deux heures, j'ai pu observer deux fois Hitler, et cette fois-ci, sans que ce dernier puisse s'en douter. Il faisait pitié à voir. Sa main gauche flasque, dans laquelle se trouvait une paire de lunettes, s'agrippait à la table. Tout le bras gauche, jusqu'à l'épaule, tremblait, et parfois donnait l'impression d'un frémissement. Par moments, le bras frappait rythmiquement la table. Afin de s'ancrer lui-même, Hitler avait littéralement enlacé son mollet et son pied gauches à l'un des pieds de la table. Cette jambe tremblait, palpitait. Il ne pouvait pas la contrôler.

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