• La loi de la jungle: voulu par les urnes du gaulliste aux Macronistes !

    Hier après-midi, la plage avait retrouvé son calme. Pour combien de temps 
?
    Hier après-midi, la plage avait retrouvé son calme. Pour combien de temps ?

    « J’ai cru qu’ils allaient mourir sur place. » Encore sous le choc, une commerçante des abords de la plage de Mesnil-Saint-Père réfléchit à tout arrêter net. Depuis le début de la saison, insultes, manque de respect, impolitesse crasse de certains clients pourrissent la vie des commerçants du secteur. Mercredi après-midi, la bagarre qui a éclaté sur la plage en a été le point d’orgue.

    « Ils se sont mis à lui jeter des cailloux »

    Venue en navette de l’agglomération troyenne, une bande de jeunes – dont beaucoup de mineurs – a passé tout l’après-midi à « squatter » le matériel de certains professionnels. On ne consomme pas mais on emprunte chaises et tables. « Ils étaient très désagréables et lorsque je leur ai demandé de partir, pour ranger mon matériel, ils m’ont regardée de haut », raconte cette commerçante. Pressée de quitter les lieux, elle se charge donc de tout ranger elle-même. Assise, une jeune cliente, choquée, décide de s’en mêler. « Elle leur a gentiment dit qu’ils auraient pu m’aider à ranger le matériel dont ils s’étaient servis. » Le civisme ne paye plus. Bien mal lui en a pris. « Ils se sont mis à lui jeter des cailloux, à elle et ses proches. » Là, la commerçante prévient les gendarmes. Et réintègre son établissement.

    Mais dehors, ce n’est que le début. Lorsque l’ami de la jeune fille tente de s’interposer, c’est un essaim qui fond sur lui. « Ils sont tous arrivés de partout, en un instant », raconte cet autre témoin. Une trentaine de jeunes. « Ils l’ont attrapé, l’ont fait tomber et l’ont roué de coups. J’ai alors décidé d’aller m’interposer », poursuit la petite quinquagénaire. « J’ai réussi à en pousser un qui armait son pied pour frapper le jeune homme à la tête. »

    La jeune femme, celle qui avait d’abord pris la défense de la commerçante, a également été molestée. Elle a été transportée à l’hôpital et en est sortie depuis. Une plainte a été déposée et l’enquête confiée à la communauté de brigades de Lusigny-sur-Barse« Des auditions sont en cours », précise le lieutenant-colonel Adnot, commandant la compagnie de Rosières-près-Troyes.

    Sérieux, l’épisode de mercredi n’est en réalité quele point d’orgue d’une situation que les commerçants dénoncent depuis le début de la saison et qui n’est que le reflet de l’évolution de la société.

    « Cette année, c’est pire », déplore un autre professionnel du secteur. « On nous manque de respect tout le temps, on nous jette les billets », poursuit-il. « Et le pire ce sont les jeunes en bandes, qui se croient tout permis. » Prête à rendre son tablier, la vendeuse qui n’avait pas hésité à défendre les deux jeunes, n’en peut plus de se faire insulter et traiter comme une esclave. « Dès qu’ils consomment, ils se croient tout permis. »

    « Une patrouille permanente »

    D’autres encore, sous couvert d’anonymat, entendent les touristes se plaindre. La plage n’est plus le refuge tranquille, le havre de paix qu’elle était. « La musique à fond, les ballons de foot, les déchets à même le sol… »  : les problèmes sont nombreux. Et les solutions pas forcément faciles. Les commerçants réfléchissent à lancer une pétition, le maire à adresser un courrier à la préfecture. « Il nous faudrait une patrouille permanente de gendarmes réservistes », tranche un acteur du site. La quiétude des lieux est en jeu.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 24 Juillet 2020 à 13:39

    EN FRANCE OU QUE VOUS SOYEZ

    POUR LA TRANQUILLITÉ C'EST TERMINER ! 

     

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