• l'ex-représentant local du FN poursuivi pour violences conjugales

     Périgueux :

    l'ex-représentant local du FN poursuivi pour violences conjugales

     Par Marie Gasc..

    Alexandre Bodécot comparaissait  devant le tribunal correctionnel pour des actes de violences présumées envers sa compagne le 17 août 2014. Lui, parle de "complot"

    Périgueux : l'ex-représentant local du FN poursuivi pour violences conjugales Alexandre Bodécot connaîtra la décision du tribunal le 14 octobre. © photo archives Jean-Christophe Sounalet f t g m

    C 'est un repas en famille qui dégénère à partir d'un motif futile. Ce soir là, le 17 août 2014, Alexandre Bodécot évoque, après quelques verres de vin bus avec sa femme, la possibilité d'aller fêter le lendemain la Saint-Patrick en kilt. Un détail qui aurait déclenché la colère de son épouse. La dispute s'envenime. Elle jette un verre de vin à la figure de son époux et l'aurait giflé. Son mari l'aurait alors prise au cou en tentant de l'étrangler, selon ce que l'épouse a déclaré aux enquêteurs et redit ce mercredi matin devant le tribunal correctionnel de Périgueux. Elle explique qu'elle a pris de l'argent et ses deux enfants en bas âge, et tenté de partir en voiture. Deux voisins racontent dans leurs dépositions, lues ce matin au tribunal, avoir vu son mari "grimper sur le capot de la voiture et se taper la tête contre le pare-brise". Accueillie dans un foyer Finalement, l'épouse est partie le soir se réfugier dans le restaurant japonais qu'elle tenait avec son mari dans le centre-ville de Périgueux. Le soir-même, ce dernier alerte la police pour signaler la "disparition inquiétante" de sa femme. Celle-ci a en fait été accueillie dans les jours suivants dans un foyer. Actuellement, le couple est en instance de divorce. Sur le même sujet : Travesti, le quadragénaire s’exhibait devant des mineurs La version du mari est différente. Il nie les faits de violence. "J'ai juste essayé de maîtriser mon épouse", a -t-il expliqué au juge. Pour lui, sa femme aurait été ce soir-là dans un état second. "Je l'ai plaquée contre le frigo en la tenant par l'épaule et le sternum". Ce mercredi matin au tribunal, assisté de deux avocats, Alexandre Bodécot a plaidé la thèse du complot : "Ma femme a été conditionnée par des gens qui me détestaient pour des raisons idéologiques", a argumenté l'ancien représentant local du Front national, exclu de son parti juste avant les élections municipales de mars 2014. Le parquet a requis 6 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve d'un an, et une obligation de soins. L'affaire a été mise en délibéré. Le jugement sera rendu le 14 octobre.

     

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