• Daech, l’horreur. Des enfants vendus, crucifiés, enterrés vivants

    Daech, l’horreur. Des enfants vendus, crucifiés, enterrés vivants




    Des enfants vendus, crucifiés, enterrés vivants

    Un petit Kurde pleure à Suruc, ville turque où il a trouvé refuge avec sa famille, après avoir fui Kobané. © Yannis Behrakis / Reuters

    La commission des Nations unies sur les droits de l’enfant a dénoncé les crimes commis par Daech, qui a vendu, crucifié et même enterré vivants des jeunes de moins de 18 ans.


    Dans de nombreuses vidéos de propagande, Daech se vante de transformer les «enfants du Califat» en «lionceaux», à qui ils apprennent leur vision déformée du Coran, le maniement des armes, mais aussi la langue arabe pour les enfants des djihadistes étrangers.
    Seulement, derrière ces images où l’on voit des enfants endoctrinés, des milliers souffrent aux mains de Daech.
     Selon Renate Winter, une juriste autrichienne qui appartient au Comité des droits de l’enfant, les terroristes se livrent à des crimes atroces: «Nous sommes vraiment très préoccupés par la torture et le meurtre de ces enfants, en particulier ceux qui appartiennent à des minorités, mais pas seulement», a-t-elle déclaré devant la presse.
     Le sort des Yézidis et des chrétiens est en question, mais aussi celui des petits chiites et sunnites des régions dans lesquelles Daech sévit.



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    «Nous avons des informations selon lesquelles des enfants, en particulier des enfants déficients mentaux, sont utilisés comme kamikazes, très probablement sans qu’ils s’en rendent compte», a-t-elle déclaré.
     Dans un rapport, le Comité évoque «l’assassinat systématique d’enfants appartenant à des minorités religieuses ou ethniques par des membres de l’organisation de l’Etat islamique, y compris plusieurs cas d’exécutions de masse de garçons, ainsi que des décapitations, des crucifixions et des ensevelissements d’enfants vivants».
     Lorsque les enfants issus de minorités ne sont pas torturés ou tués, ils sont violés ou «capturés […], vendus sur des marchés avec sur eux des étiquettes portant des prix».


    A voir: Avec notre journaliste sur le front syrien


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