Il ne reste plus grand chose de l'entrepôt de Mecafor, à Ussel. Implantée dans la zone de l'Empereur, dans la sous-préfecture de Corrèze, l'entreprise spécialisée dans les travaux forestiers a été ravagée par un incendie dans la nuit de ce dimanche à ce lundi.

Entrepôt ravagé, éviter le chômage technique

Les 700m² de cet atelier de maintenance sont partis en fumée, tout comme les cinq véchicules (deux camions et trois engins forestiers) qui se trouvaient à l'intérieur. Plus de trente pompiers, des centres d'Ussel, Saint-Angel, Meymac, Egletons et Tulle, ont été mobilisés peu après 1h du matin pour maîtriser les flammes. Certains vont y passer une partie de la journée pour surveiller les lieux.

Des inscriptions découvertes sur les murs

Une enquête est évidemment ouverte pour connaître les circonstances. Le parquet de Tulle indique que toutes les pistes sont explorées, y compris la thèse criminelle. Selon les informations de France Bleu Limousin, plusieurs départs de feu auraient été identifiés par les enquêteurs. Par ailleurs, des inscriptions ont été découvertes sur les murs d'un bâtiment attenant à celui qui a été incendié, elles n'y étaient pas ce vendredi lors le personnel a quitté le site.

Des inscriptions ont été découvertes sur les murs de l'entreprise - DR

"Les gars envoient des messages pour qu'on se serre les coudes"

Le préjudice financier est très important pour l'entreprise : la somme de quatre millions d'euros est évoquée par Eric Paillot, co gérant, joint par France Bleu Limousin. Il évoque "un état de choc pour les salariés et pour moi-même de voir que l'outil de travail a été ravagé en une nuit". Il dit tout faire pour que ce sinistre ne laisse pas la dizaine de salariés du site Mecafor d'Ussel au chômage technique, sur les quarante que compte l'entreprise en Limousin, Auvergne et Bourgogne. "Pour les chauffeurs d'engins et les mécaniciens directement impactés, on réfléchit déjà à les redéployer car on a du travail. Il faut absolument se remettre en marche le plus rapidement possible car des clients comptent sur nous. On peut compter sur nos gars, ils m'envoient des messages pour me dire qu'on va se serrer les coudes et qu'on va y arriver. Ca met du baume au coeur et ça confirme qu'une entreprise, avant le matériel, repose sur les hommes". 

Des bombes de peinture auraient servi à laisser les inscriptions - DR