Le terroriste qui a perpétré l’attentat de l’HyperCacher de Vincennes, tuant 4 juifs, et celui de Montrouge, tuant une jeune policière, avait été arrêté par la police 10 jours avant…

C’est la dernière étape d’une très longue série de remise en liberté d’un terroriste par la justice rouge qui utilise les délinquants comme les soldats de la lutte pour la destruction de la bourgeoisie.

L’information vient du Canard Enchaîné.

Coulibaly a été arrêté lors d’un contrôle de routine à Paris, près des Buttes Chaumont, le 30 décembre, soit 10 jours avant les attentats. À ses côtés dans le véhicule se trouvait Hayat Boumedienne.

Le 30 décembre à 11h45, les deux motards vérifient les papiers du véhicule et ne remarquent rien d’étrange. Ils décident néanmoins de consulter le fichier des personnes recherchées (FPR).

Ils constatent que Coulibaly est fiché dans la catégorie « anti-terrorisme ».

Le Canard Enchaîné indique que les consignes consistent alors à « obtenir un maximum de renseignements sans attirer l’attention du suspect, considéré comme dangereux et appartenant à la ‘mouvance islamiste' ».

Les deux policiers vont avertir leurs supérieures, qui ne donnent aucune instruction et les relâchent.

Coulibaly et Boumedienne se rendront ensuite à Madrid. Boumedienne s’envolera vers la Turquie, qui la repère à l’aéroport mais la laisse partir n’ayant reçu aucune instruction de Paris, puis vers la Syrie.

Coulibaly commettra ses crimes.

Manuel Valls savait. Il a évoqué des « failles » de surveillance.

La justice a-t-elle failli ? Non, car la justice est infaillible, c’est pour cela qu’elle ne peut être mise en cause.

Hayat Boumeddiene a loué une Seat Ibiza le 30 décembre 2014.

Elle est arrêté par deux motards pour un contrôle de routine dans le 19e. Amedy Coulibaly est au volant.

Les policiers consultent le fichier des personnes recherchées.

La fiche d’Amedy Coulibaly est signée « AT » pour « antiterrorisme » et « PJ02 » :l’individu est considéré comme dangereux et appartient à la mouvance islamiste.

Le policier questionne sa hiérarchie et les services antiterroristes, qui ne demandent pas de l’interpeler.

Le même jour, Coulibaly part à Madrid avec quatre passagers :
Hayat Boumeddiene, les frères Mohamed Belhoucine, Mehdi Sabry qui est la femme de Mohamed Belhoucine et son fils.

Il reste à Madrid jusqu’au 2 janvier 2015. De là, ils prennent l’avion pour la Turquie et Coulibaly rentre en France et restitue la voiture le 6 janvier 2015.

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