• Achoura une fête judéo-musulmane ....

     Le Savez-vous 

    Achoura une fête judéo-musulmane ....

    Le monde musulman célèbre la fête de l’ Achoura. Jour de joie ou de deuil.

    Cette fête initialement juive, correspond au dixième jour du mois de Muharram, le premier mois de l’année musulmane.

     Elle revêt toutefois différentes significations pour les deux grands courants de l’Islam, le sunnisme et le chiisme. Pour les uns, elle marque le début de festivités, pour les autres c’est une journée de deuil commémorant la mort de Hussein, petit-fils du Prophète Mahomet et fils de Ali ibnou abi Talib.

    Cette date, marquant le dixième jour du mois de Muharram, premier mois de l’an 1426 de l’année de l’Hégire, incite à l’observation du jeûne. Dans certains pays sunnites, comme au Maroc, cette cérémonie est également perçue, depuis des siècles, comme celle de l’enfance et de la famille. Distribution de friandises, cadeaux, pratiques à caractères carnavalesques... l’ambiance est aux festivités.
    Ailleurs, dans les régions de confession chiite, Achoura est un signe de deuil, car il s’agit d’un jour de grande importance commémorant l’anniversaire de la mort de Hussein, petit fils du Prophète Mahomet.

    Trait d’union entre le judaïsme et l’Islam

    " Avant même d’être une fête musulmane, Achoura était une fête juive, marquant l’exode des enfants d’Israël après leur délivrance par le prophète Moïse. Le prophète Mahomet, en 622, alla à la rencontre des juifs le jour du Youm Kippour, fête de l’expiation durant laquelle ils jeûnaient. Lorsqu’il leur demanda la raison de ce jeûne les juifs répondirent "que c’était en souvenir du jour où Dieu donna la victoire à Moïse et aux fils d’Israël sur Pharaon et ses hommes" » , explique M. Rais, directeur des Affaires Culturelles de la Mosquée de Paris.

    Le Directeur de l’association des musulmans d’Ile de France, Merrun Khalil, poursuit que c’est pour cette raison, que le Prophète Mahomet ordonna aux musulmans d’observer le jeûne ce jour là, lesquels ne comprenaient pas vraiment pourquoi ils devaient perpétrer cette tradition qui n’était pas la leur. Lorsqu’ils le lui demandèrent, le prophète leur répondit humblement que c’était parce qu’il considérait Moïse comme « plus proche » d’eux.
    C’est ainsi que Achoura est entrée dans la sacralité de l’Islam. Un an plus tard, pour confirmer la continuité de la cérémonie juive et s’inscrire dans la tradition de Moïse, le Prophète Mahomet recommanda aux musulmans de jeûner deux jours, les neuvième et dixième jours du mois de Muharram qui marque Achoura. D’où l’origine étymologique de cette fête.

    « Achara » signifie dix en arabe et reprend ainsi le dixième jour de Muharram. Cette fête marque la liaison entre deux religions, le Judaïsme et l’Islam. C’est un « lien naturel et historique entre deux communautés fraternelles » que tout oppose de nos jours, expliquent unanimement M Rais et Merrun Khalil.

    Une journée entre joie et douleur

    Les musulmans considèrent de ce fait Achoura comme un jour de jeûne. Un jour de jeûne recommandé et non obligatoire. Les savants se réfèrent à
     unhadith* de Sahih de Boukhari et de Mouslim rapportant que : « aujourd’hui est le jour de Achoura, Allah n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner ; que celui qui le veut jeûne et que celui qui ne le veut pas, ne jeûne pas ». La cérémonie est célébrée différemment selon les écoles chiites et sunnites. Pour les chiites, Achoura est un jour de deuil important qui marque la mort de l’imam Hussein tué et décapité au combat il y a 13 siècles. Une figure emblématique du chiisme et petit-fils du Prophète Mahomet. C’est le jour du Pèlerinage à Kerbala, ville sainte au centre de l’Irak où se trouve la tombe d’Hussein. Tout au long de la journée, les hommes marchent dans les rues en se frappant la poitrine et la tête pour exprimer leur peine collective. Des manifestations impressionnantes de flagellation ont également lieu au cours de ces cérémonies expiatoires.

    Pour les pays sunnites du Maghreb, le concept est différent. Achoura, qui n’est pas mentionnée dans le Coran, est considérée comme une fête mineure. Elle symbolise l’accostage de l’Arche de Noé. Les Marocains, par exemple ont ajouté aux cérémonies religieuses des concepts culturels qui ne relèvent pas de l’Islam. Pendant deux jours, les enfants sont mis à l’honneur. Le premier jour, la tradition veut qu’on leur offre des cadeaux, des friandises, et que des spectacles viennent égayer les rues. Le deuxième jour, les enfants s’amusent à asperger d’eau les passants et leurs proches, une pratique connue de tous les Marocains sous le nom de zem-zem. _ Certaines familles en profitent pour accomplir la zakat, un des cinq piliers de l’Islam, qui consiste à faire l’aumône. D’autres visitent les cimetières, brûlent de l’encens... des rituels qui se perdent malheureusement au fil des ans.

    * Récit relatif à la vie de du prophète Mahomet, à ses paroles, à ses actes. L’ensembles des hadiths constitue la Tradition, qui, dans l’Islam, fait autorité immédiatement après le Coran

    Smahane Bouyahia -2005- 

    Achoura une fête judéo-musulmane ....

    Achoura (Tamkharit)  – En Route Vers L’apothéose De La Victoire Éclatante Du Prophète (Psl)

    AchuraLa fête de l’Achoura, célébrée le 10ème jour du mois lunaire « Mouharam » est bien antérieure à l’avènement de l’Islam ; en vérité, elle coïncidait avec la Pâque judéo-chrétienne qui marquait le début de l’année ; et ce n’est que bien plus tard que les chrétiens rompirent avec le ‘’calendrier lunaire’’ que les Ecritures Saintes avaient apporté ; oui, la Bible est très explicite :
    (1) Jéhovah dit alors à Moïse et à Aaron, au pays d’Egypte : (2) « Ce mois sera pour vous le début des mois. Il sera pour vous le premier des mois de l’année (3) Parlez à toute l’assemblée d’Israël, en disant : « le dixième jour de ce mois, ils se procureront chacun un mouton pour la maison ancestrale, un mouton par maison … (14) Et ce Jour devra vous servir de mémorial et vous devez le célébrer comme une fête pour Jéhovah dans toutes vos générations. Vous le célébrerez comme une ordonnance pour des temps indéfinis … (43) Jéhovah dit encore à Moïse et à Aaron : « Voilà l’ordonnance de la Pâque … (51) Et il arriva, en ce Jour-là même que Jéhovah fit sortir les fils d’Israël (les Juifs) du pays d’Egypte, avec leurs armées. (Exode 12 : 1-3 … 14 … 43 … 51)
    (3) Moïse dit encore au peuple : « Qu’on garde le souvenir de ce jour où vous êtes sortis d’Egypte … (4) Aujourd’hui vous sortez, au mois d’Abib … ». (Exode 13 : 3-4)
    Ce Jour de grâce et de reconnaissance, Jésus Christ fils de Marie l’a aussi célébré. Mais fait très important, il a annoncé que le sens de cette fête sera pleinement réalisé avec l’avènement de son successeur (avènement du Royaume de Dieu) :
    (7) Le Jour arriva, pendant la fête des pains sans levain, où l’on devrait sacrifier les agneaux, pour le repas de la Pâque … (14) Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table avec les apôtres (15) Il leur dit : « Combien j’ai désiré prendre ce repas de la Pâque avec vous avant de souffrir ! (16) Car je vous le déclare, je ne le prendrai plus jusqu’à ce que son sens soit pleinement réalisé dans le Royaume de Dieu. … Je ne boirai plus désormais du vin, jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit venu. … (Luc 22 : 7-18)
    Ainsi, comme annoncé par Jésus Christ, ce Jour a été aussi célébré par le Prophète Mouhammad (PSL), mais autrement, comme en témoigne le Hadith :
    – D’après Abdallah Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (PSL) est venu à Médine et a trouvé les Juifs entrains de jeûner Achoura et il leur dit : « c’est quoi donc ce jour de jeûne ? ». Ils lui dirent : « c’est un grand jour : Allah y a sauvé Moïse et son peuple. Moïse l’a jeûné en reconnaissance au Seigneur et voilà pourquoi nous le jeûnons ». Et le Prophète (PSL) de leur dire : « nous méritons Moïse plus que vous ». Et il jeûna Achoura et ordonna que le jeûne soit observé. (Bukhari et Muslim)
    La délivrance de Moïse de l’oppression de Pharaon (fir’awna) a été relatée dans plusieurs sourates du Saint Coran (10. Jonas : 90-92 – Yûnus) ; c’est là certes un fait très mémorable, mais loin de montrer la véritable grandeur de l’Achoura, comme en témoigne le hadith suivant :
    – Abu Hurayra a rapporté les propos du Prophète (PSL) : « Allah le Très Haut a prescrit aux enfants d’Israël (Juifs) le jeûne d’un jour dans l’année : le Jour de l’Achoura (10éme jour de Mouharram). Jeûnez-le et montrez-vous généreux envers votre famille ; quiconque se montrera généreux à l’endroit de sa progéniture, Allah se montrera généreux à son endroit toute l’année. C’est en effet le jour où Allah a accordé le pardon à Adam, élevé Idris à une haute dignité, sauvé Noé en le sortant de sa pirogue, sauvé Abraham du feu, révélé la Thora à Moïse, fait sortir Joseph de la prison, redonné à Jacob la vue, sauvé Job, fait sortir Jonas des entrailles du poisson, fait traverser la mer aux enfants d’Israël, pardonné à David ses péchés, donné la royauté à Salomon, pardonné à Mouhammad ses péchés passés et à venir. C’est également le premier jour de la création ; la première fois où la pluie est tombée était un jour d’Achoura, de même la première fois où la miséricorde divine est descendue sur terre. … C’est le Jour où Allah a créé le Trône, la Tablette et le Calame. C’est le Jour où l’Archange Gabriel a été créé, le Jour de l’Ascension de Jésus et ce sera le Jour de la fin du monde ».
    ‘’Autrement dit, l’Achoura est le jour anniversaire des plus grands événements de l’Univers, de l’Islam et de l’Humanité’’ (*). Ainsi, commémorer Achoura (Tamkharit), c’est rappeler les « Jours de Dieu », afin de tirer les gens des ténèbres vers la lumière, conformément à la recommandation coranique (14. Abraham : 5 – Ibrahim).
    En vérité, les récits de tous les prophètes cités tantôt dans le second hadith figurent en bonne place dans le Saint Coran qui est le rappel de tous les rappels. Et ainsi, au-delà du message d’espoir et d’espérance pour les endurants, l’Achoura est la fête du Coran, mais aussi la confirmation de tous les Livres qui lui sont antérieurs [Évangile, Thora, Psaumes] (11. Houd : 49 – Hûd). Oui, Achoura est une confirmation par excellence que l’Islam est le parachèvement du judéo-christianisme :
    (84) [ÔProphète] Dis : « Nous croyons en Dieu ; à ce qui nous a été révélé ; à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob et aux Tribus ; à ce qui a été donné à Moïse, à Jésus, aux Prophètes de la part de leur Seigneur. Nous n’avons pas de préférence pour l’un d’entre eux : nous sommes soumis à Dieu ». (85) Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de l’Islam n’est pas accepté. Et cet homme sera dans la vie future, au nombre de ceux qui ont tout perdu. (3. La Famille d’Imran : 84 – Al-Imrân)
    Oui, la mission du Prophète (PSL) parachève celle de tous les prophètes. Et Dieu qui l’a envoyé à toute l’humanité, lui a donné une ‘’Victoire éclatante’’ qui connaîtra inéluctablement son apothéose avec l’avènement du Mahdi (retour de Jésus fils de Marie) [(34. Les Saba’ : 28 – Saba’) ; (48. La Victoire éclatante : 1 … 28 – Al-Fat.h)]. Ainsi, du fait du caractère parabolique de la révélation coranique, il suffit à chaque instant de relativiser pour percevoir cette victoire du Prophète Mouhammad (PSL), s’en réjouir et en rendre grâce à Allah – Le Très Miséricordieux. Que vienne donc le règne du Mahdi !!!

    DOCTEUR MOUHAMADOU BAMBA NDIAYE
    Rétro confirmateur (Consolateur) du Mahdi, Son Éminence Serigne El Hadj Madior CISSE, fils spirituel de Serigne Babacar SY, khalife de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif – le ‘’Sceau des Saints’’ et ‘’Christ de la Parousie’’ (Jésus fils de Marie revenu). (*) (**)

     


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