• Le meurtre d’une jeune femme à Paris, samedi soir, par un délinquant en fuite aurait-il pu être évité ?

    Dramatique… et tristement banal.

    Dans la nuit de samedi à dimanche, une jeune femme de 24 ans est renversée par un chauffard qui tentait de fuir la police, lors d’une course-poursuite qui a commencé sur les Champs-Élysées à Paris. Tentant d’échapper aux injonctions de la police, « le véhicule fou » (sic, selon Le Parisien, 29 mai), conduit par deux individus bien réels dont on sait seulement qu’ils sont, selon le quotidien, originaires de l’Essonne et du Val-de-Marne, traverse la place de la Concorde et fauche une piétonne sur un passage clouté, quai de la Mégisserie, avant de s’encastrer dans une autre voiture. Pris en chasse par des policiers à moto, ils sont finalement arrêtés. Le parquet de Paris a ouvert une enquête « du chef d’homicide involontaire par conducteur de véhicule terrestre à moteur aggravé, refus d’obtempérer aggravé et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

    La victime, elle, est décédée, tout comme, le 11 mai dernier, Antoine Alléno, le fils du chef étoilé Yannick Alléno, fauché par un délinquant multirécidiviste « issu de la communauté des gens du voyage ».

    Ce drame aurait-il pu être évité ? Sans vergogne mais avec un grand cynisme, le maire PS de Paris Centre, Ariel Weil, semble acquiescer : « Je regrette que les forces de l’ordre n’aient pas réussi à interpeller les auteurs lors du premier barrage, avant le meurtre, mais je leur suis très reconnaissant de les avoir finalement attrapés », rapporte toujours Le Parisien. Un petit tacle, un de plus venant de la gauche, sur les forces de l’ordre. Cela serait sans gravité s’il s’agissait d’un voleur de bonbons à l’étalage et non d’un meurtrier. Et si, surtout, ce n’était pas la gauche qui avait, depuis des années, fortement « ligoté » les forces de l’ordre par des lois restreignant considérablement leurs possibilités de se défendre. Et si la magistrature française, toujours en grande partie de gauche, n’avait pas fait du laxisme judiciaire sa valeur cardinale.

    Et si les forces de l’ordre avaient agi plus vite ?

    Une enquête menée par Le Figaro (5 mai) rapporte les propos de policiers confrontés, toutes les vingt minutes, à un refus d’obtempérer. Celui-ci est pourtant, en théorie, fortement sanctionné par la loi : un an d’emprisonnement et 7.500 euros d’amende. Mais dans les faits ? Cette sanction est « rarement, voire jamais appliquée ». Ce qui est scrupuleusement sanctionné, en revanche, c'est l’usage d’une arme à feu par les forces de l’ordre lors d’un délit de fuite. Ainsi, rapporte le quotidien, un policier poursuivi pour avoir tiré dans les pneus d’un véhicule en fuite a été jugé par le tribunal correctionnel de Lyon : il encourt un an de prison ferme. La loi permet l’usage de l’arme de service « en cas d'absolue nécessité et de manière proportionnée », comme le prescrit l'article L435-1 du Code de la sécurité intérieure entré en vigueur le 28 février 2017.

    Comme l’explique un policier dans Le Figaro« intervenir lors d'un refus d'obtempérer, c'est aujourd'hui prendre le risque de tout perdre. Notre carrière, notre famille, notre vie. À quoi bon ? »

    Ce fut en effet le cas dans l’affaire du Pont-Neuf, le 24 avril dernier, où le policier qui a tiré sur un véhicule fonçant à contresens dans sa direction a été mis en examen pour « homicide volontaire ».

    On ne sait pas encore ce qui s’est réellement passé dans la nuit de samedi à dimanche. Les policiers, échaudés par les récentes mises en cause judiciaires de leurs collègues dans des circonstances similaires et tout en même temps confrontés quotidiennement à l’ensauvagement de la société française, ont-ils hésité à dégainer leurs armes ? La responsabilité première, bien sûr, est celle des deux délinquants devenus meurtriers. Mais on ne doit jamais oublier celle, écrasante, des législateurs, des politiques et des juges qui ont fait du droit des délinquants une norme supérieure à celle visant la protection et la sécurité de la population.

    Marie d'Armagnac

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Il a défendu le CCIF et Baraka City : qui est Sefen Guez Guez, "l'avocat des islamistes" ?

    Par :Thomas Rabino..

    Il a défendu le CCIF et Baraka City : qui est Sefen Guez Guez .

    Avocat du CCIF et de Baraka City, Sefen Guez Guez s’est rapidement fait un nom dans une série d’affaires médiatiques. La dernière en date : la mosquée de Beauvais, dont il a fait annuler l’arrêté de fermeture. Se posant en défenseur des libertés quand d’autres voient en lui un militant, ce trentenaire discret hors des prétoires cultive le secret sur ses racines tunisiennes, proche du pouvoir sous l’ère Ben Ali. Portrait.
    En avril 2013, Sefen Guez Guez, 24 ans, est avocat depuis moins de trois mois quand l’un de ses premiers dossiers le propulse sous les feux de l’actualité : à l’époque, l’association musulmane Fraternité Montrouge se bat, avec le soutien du curé de la paroisse, contre la fermeture de son local – un garage transformé en salle de prière bondée –, décidée par un arrêté du maire Jean-Loup Metton (UDI) au titre des « règles d’urbanisme et de sécurité ». Sur fond de manifestation rassemblant près de 800 personnes derrière le slogan « Touche pas à ma mosquée », Maître Guez Guez, cité par les chaînes d’information et par la presse, dénoncera dans sa plaidoirie « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales de réunion et de culte ».

    Débouté en première instance, il initie une deuxième procédure et obtient en justice la location d’une salle communale pendant le mois de Ramadan, refusée jusqu’alors par le maire au nom du « principe de laïcité ». Ce coup d’éclat lui vaut une renommée dans la « musulmosphère » qui ira croissant. Reste une question : pourquoi cet avocat tout juste inscrit au barreau de Nice a-t-il été choisi par une association islamique des Hauts-de-Seine pour la représenter ? « Des relations en commun », explique-t-il. Sans souffler mot de sa foi musulmane, il souligne : « Ça marche souvent comme ça quand on est avocat ! » À une nuance près : ici, ces « relations » s’inscrivent dans une logique communautaire. Opportunisme d’un jeune avocat en quête d’honoraires ou début d’engagement politique en robe noire ?

     

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  • Embargo sur le pétrole russe, Ursula von der Leyen fait marche arrière

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    Le 24 mai 2022, Euronews écrivait que Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, « espère qu’un accord sera bientôt trouvé entre États membres pour mettre en place un embargo sur le pétrole russe. 

    Si la Hongrie a mis son véto, un accord est encore possible « dans les jours qui viennent » pour surmonter les réticences de Budapest a estimé mardi la présidence française, contredisant le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui le juge « très improbable » ».

    Un improbable qu’elle sait être une réalité puisque le jour précédent elle déclarait à la journaliste vedette de la chaîne américaine MSNBC Mika Brzezinski, la fille de feu Zbigniew, l’auteur du « Grand Échiquier » qui conseilla aux présidents des Etats-Unis d’arracher l’Ukraine à l’influence russe pour empêcher cette dernière de redevenir une grande puissance : « Nous devons acheter du pétrole russe pour que Poutine ne fasse pas plus de profits ailleurs ». « Si nous coupons immédiatement – comme si aujourd’hui – le pétrole, il pourrait peut-être amener le pétrole qu’il ne vend pas à l’Union européenne sur le marché mondial, où les prix augmenteront, et le revendre plus cher, et remplir son trésor de guerre », a-t-elle expliqué. Un  rétropédalage en bonne et due forme de l’Allemande à la tête de la commission européenne qui témoigne de la réalité des désaccords au sein de l’Union Européenne. L’unité entre tous les pays n’existe, en somme, que dans l’esprit des journalistes de la presse au collier. 

    Au cours de cet entretien, la présidente de la Commission européenne a souligné également que, paradoxalement, cette guerre en Ukraine et « notre volonté de nous débarrasser de notre dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles » ont « accéléré le Green Deal européen ». « C’est un paquet d’investissement de 300 milliards. 95 % sont consacrés aux énergies renouvelables » a-t-elle précisé. « Mais nous devons maintenant passer à la vitesse supérieure et accélérer ces investissements massifs dans les énergies renouvelables ».

    Pour Schwab, le gourou de Davos, la pandémie covid « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde afin de créer un avenir plus sain, plus équitable et plus prospère ». 

    Pour sa créature Ursula, c’est la guerre en Ukraine qui représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde, la révolution verte étant partie prenante de la grande révolution arc-en-ciel, cette Grande Réinitialisation, remise à zéro, à laquelle œuvrent les « élites » mondialistes.

    Francesca de Villasmundo


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