• 26 Mars 1962 "le drame"..

    26 Mars 1962  "le drame"..Par : Pieds Noirs 9A..

    Article N°3012 du Mardi 22 Mars 2016.

    26 Mars 1962  "le drame"..


    26 Mars 1962  "le drame"..Ce jour-là, c'est en toute confiance que les ALGEROIS, drapeaux tricolores en tête, marchent vers BAB EL OUED. Ils n'y arriveront jamais. Ils trouveront la mort en chemin.L'armée va tirer sans sommation, ce 26 mars 1962, pendant 12 minutes.

    Alors que le cessez le feu a été signé, l'armée française tire sur ordre du gouvernement français sur une population innocente, dont le seul crime est de vouloir rester FRANCAISE sur une terre française. Une centaine de morts, plus de 200 blessés, des rescapés de ce génocide traumatisés à vie, des familles anéanties à jamais par ce drame.

    Ce qui rend cette journée atroce, c'est que des Français ont été assassinés par traîtrise : par des balles françaises, des rafales tirées dans le dos des manifestants. Pire, les blessés ont été achevés à bout portant, alors qu'ils étaient à terre, sans défense. OUI IL FAUT LE DIRE...

    Le 19 mars, à l'annonce du cessez-le-feu entre la France et les rebelles algériens, l'EMT 1 est sur le terrain en mission de « pacification ». L'ALN, armée du FLN est vaincue. Les accords d'Evian viennent de mettre fin au conflit. Les Français de métropole, indifférents à notre sort ,nous français d'Algérie , ne voient qu'une chose : les jeunes soldats appelés vont pouvoir rentrer chez eux. Les Pieds-Noirs, Français tout autant qu'eux, vont être abandonnés par la politique du Général de Gaulle de par sa trahison qui ne souhaitait d'ailleurs pas leur retour en métropole.

    Dès 1961, le gouvernement avait changé de politique, ce n'est plus le « je vous ai compris » de 1958 mais l'autodétermination du peuple algérien, autrement dit des musulmans. L'armée française est épurée des officiers « Algérie française », nommés en métropole, en RFA ou poussés à la retraite. Leurs remplaçants obéissent aux ordres sans état d'âme, perquisitionnent chez les Pieds-Noirs ,vaisselles, lit renversé et autre de vengeance et qu'on arrête, et emprisonne ses civils Français. La Police et l'Administration subissent aussi une épuration qui ne dit pas son nom. Dans le même temps l'OAS qui s'est développée subit une répression féroce. Les Français attachés à l'Algérie française sont torturés et remplacent dans les prisons les terroristes du FLN libérés. les traitant a l'eau et un morceau de pain dur ... L'armistice de 1962 s'appliquera aux terroristes du FLN mais pas aux Français d'Algérie car eux étant de la merde ..

    De Gaulle souhaitait briser les Pieds-Noirs pour laisser le champ libre au barbare du FLN : c'est la raison d'être du 26 mars 1962. La collusion entre le FLN et le pouvoir politique est alors totale. Le Gouvernement et le Général de Gaulle sont déterminés à désengager les troupes en Algérie au plus tôt, quel qu'en soit le prix à payer.

    Les libertés ordinaires des Français d'Algérie sont supprimées ;Ils sont plus chez eux , la censure de la presse devient monnaie courante ; nos droits civiques sont bafoués : nous ne sommes pas autorisés à voter pour les accords d'Evian ; ni même d'écouter la « Marseillaise » ou de chanter « les Africains ». Mettre les mains dans ses poches est formellement interdit. Les perquisitions chez les Pieds-Noirs sont fréquentes et se passent souvent avec violence envers eux comme moi torturé a l'âge de 13 ans ..

    DONC :

    Le 26 mars 1962 à Alger, une foule de Français d’Algérie manifesta contre l’action des forces de l’ordre dans le quartier périphérique de Bab-el Oued. Plusieurs sections du 4ème R.T . leur faisaient face et leurs tirs firent plusieurs dizaines de morts dans leurs rangs.


     

    Les Militaires ont utilisé 1982 projectiles :

    1135 cartouches de pistolet mitrailleur

    427 cartouches de fusil

    420 cartouches de fusil-mitrailleur


    102 gradés et hommes de troupe ont fait usage de leur arme.

                                        Et ce fut le départ vers l'exil

    Ce n'est qu'une petite partie de cette trahison ..

    Petite anecdote ;

    En mois de mai 68, de Gaulle lançait à Pompidou une phrase qui résumait toute sa carrière : « Mais, Pompidou, figurez-vous que j’ai passé ma vie à tirer contre des Français ! » (rapporté par Édouard Balladur à Daniel Rondeau, auteur de Vingt ans et plus – Journal 1991-2012).   Pieds Noirs 9A...


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