"Rien ne justifie les violences." - Président Macron
"La violence, d'où qu'elle vienne, n'est jamais une solution." - Président Sarkozy

Ah bon ? 

Et que voyez-vous sur ce billet de 100 Francs ? 

En France il fut un temps, pas si lointain (il y a vingt ans), où la violence comme solution, la violence justifiée, était digne d'être représentée, d'être glorifiée sur l'un de nos billets de banque les plus courants. Les présidents Sarkozy et Macron ont tiré un trait là-dessus, dorénavant les citoyens sont sommés de rester à la niche, la violence ne sera plus jamais justifiée. 

Fin de l'Histoire.

Monsieur Macron, l'un de vos prédécesseurs à la présidence, Valéry Giscard d'Estaing, a dit le 16 avril 1974 : "Je voudrais regarder la France au fond des yeux."

Essayez de faire la même chose à travers cette photo, si vous en avez le courage.

Cette jeune française s'appelle Fiorina, elle a vingt ans, elle étudie les sciences humaines à Amiens, votre ville natale, elle a été mutilée par vos forces de l'ordre le samedi 8 décembre à Paris (sans doute parce qu'elle représentait une menace pour vos robocops surprotégés et surarmés ou pour la vitrine d'une boutique de luxe ?).

La Ville de Saint-Denis (93) organise une Quinzaine Antiraciste et Solidaire à partir du 21 mars.

Voici l'affiche de l'événement; On remarque un petit drapeau français délicatement posé sur le col de Monsieur Adolf Hitler : l'attention est touchante, n'est-ce pas ?

Le maire de St-Denis est un certain Laurent Russier, adhérent du Parti Communiste. Il a évidemment donné son accord pour la publication de cette affiche immonde. Peut-être en souvenir du pacte de non-agression germano-soviétique signé en août 1939 ?