• « Pendez les Blancs » : quand un rappeur raciste met à mort un Blanc dans un clip insoutenable

    Dans son titre « PLB », le rappeur Nick Conrad tient des propos jugés « racistes » contre les blancs. Plusieurs élus réclament des poursuites à son encontre.

    Dans la vidéo diffusée sur Youtube, Nick Conrad appelle à « crâmer, torturer et mettre une balle dans la tête des Blancs » à grand renfort d’images choquantes.

    Le rappeur aux allures de Tupac (vestimentairement parlant) se décrit comme un « artiste noir, parisien fier et raffiné » dans un entretien au site Aucoindela34eme.

    Il y fait la promotion de son album Saphir noir et explique : « L’ensemble des deux mots reflète ma musique et ce que je suis intérieurement. Dans cet album j’envoie un message d’unité et d’identité noire. L’homme noir à des capacités intellectuelles et physiques comme n’importe quel être humain. Nous sommes tous des êtres extraordinaires. »

    Dans cet album, Nick Conrad avait fait un featuring avec une chanteuse… blanche. Il s’agit d’Isa Koper, repérée dans The Voice en 2016.

    Le clip… « Est ce qu’il court vite le Blanc ? »

    Ils lui donnent ensuite deux secondes pour sauver sa vie, atteindre la sortie et prouver ainsi qu’il y a « de la magie dans l’ADN blanc »« Est ce qu’il court vite le Blanc ? », demandent-ils en riant, avant de citer les champions noirs Michael Jordan, Usain Bolt ou Kylian Mbappé.

    Leur victime s’exécute, mais des coups de feu retentissent. « Cours pour sauver ta vie, cours pour sauver ta couleur de peau », l’avaient prévenu ses ravisseurs, qui finissent, à la sortie du parking, par tirer une balle dans le dos de l’homme blanc, qui rampe au sol pour s’échapper.

    C’est alors que la chanson raciste débute. Extraits : « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tous âges petits et grands, fouettez-les forts faites le franchement. » Le reste est à l’avenant.

    Un chanson distribuée dans le commerce

    Et ce refrain entre deux paroles nauséeuses : « Pendez-les tous, pendez les Blancs. » Les images montrent alors le chanteur armé déambuler librement dans les rues. Puis, le rappeur explose la mâchoire de sa victime sur le trottoir, référence probable au film American History X.

    S’en suivent des citations attribuées à l’activiste américain Malcom X (« Le prix pour faire que les autres respectent vos droits humains est la mort »« Le prix de la liberté est la mort ») et de nouveaux appels à « cramer »« torturer » et mettre « une balle dans la tête » des Blancs.

    Le clip, qui comporte des allusions aux origines africaines du rappeur, se conclut par de nouvelles paroles haineuses et des images de l’homme blanc pendu à un arbre. Visionné plus de 4.000 fois sur YouTube et distribué par Apple, Amazon et Spotify notamment, il n’a été supprimé que ce mercredi par la plateforme d’hébergement « car elle ne respectait pas le règlement de YouTube concernant les contenus incitant à la haine ».

    De son côté, l’organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (OLRA) a annoncé sur Twitter qu’elle allait « signaler ce clip aujourd’hui au Parquet »« L’appel au meurtre raciste du clip de Nick Conrad est abject et d’une violence inouïe. La liberté de création, ce n’est pas la liberté d’appeler à pendre des Blancs à raison de la couleur de leur peau », a aussi réagi la LICRA, qui a décidé de saisir la justice.

    Source : http://alertesinfos.fr


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  • Mais que faisait donc Alexandre Benalla à la réception de l’ambassadeur d’Arabie saoudite ?

     

    Le royaume d’Arabie saoudite célébrait, ces jours-ci, sa fête nationale. À cette occasion, une réception était donnée, lundi soir, à Paris, au Petit Palais. Un invité surprise : Alexandre Benalla, qui, décidément, doit avoir du mal à quitter les palais, petits ou grands. Il est vrai qu’on s’habitue vite.

    Le jeune homme ne portait pas d’oreillette et ne filtrait pas les entrées avec la sécurité. Non, il faisait apparemment partie des invités parmi lesquels il déambulait discrètement, élégant dans son costume bleu. Il est vrai que lorsqu’on a été « adjoint au chef de cabinet du président de la République » ! L’homme qui n’a jamais été l’amant d’Emmanuel Macron ni son garde du corps, pour reprendre la périphrase désormais admise par tout le monde, doit aimer le grand monde et les soirées de l’ambassadeur sont toujours réussies, pour reprendre le slogan publicitaire d’une marque de chocolat des années 90. Et puis, il faut sans doute se distraire un peu de ses journées harassantes : entre un rendez-vous au palais du Luxembourg et un autre à Pôle emploi. D’un palais l’autre, en quelque sorte !

    Il est vrai, aussi, qu’Alexandre Benalla, qui a de l’entregent (on s’en était rendu compte), n’était sans doute pas complètement en terre inconnue à cette réception. En effet, Valeurs actuelles avait relayé, en juillet dernier, une information révélée par le site Intelligence Online : « Alexandre Benalla entretenait des liens secrets avec un prince saoudien. » En 2015, il travaillait dans le groupe Velours, une société de sécurité, créée en 2008 par d’anciens policiers et « experte en management des risques et intelligence stratégique ». Il avait alors été intégré dans le dispositif de protection du prince Mohammed ben Salmane, un des nombreux descendants du fondateur de la dynastie saoudienne, aujourd’hui prince héritier et vice-Premier ministre du royaume.

    Le conseiller de Pôle emploi n’aura sans doute pas besoin de demander à Alexandre Benalla de traverser la rue pour trouver du travail.

    http://www.bvoltaire.fr/mais-que-faisait-donc-alexandre-benalla-a-la-reception-de-lambassadeur-darabie-saoudite/


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  • Le martyr des moines de Tibhirine Le martyr des moines de Tibhirine Le martyr des moines de Tibhirine

             Bruno                                              Celestin                              Christian

    Le martyr des moines de Tibhirine   Le martyr des moines de Tibhirine Le martyr des moines de Tibhirine

          Christophe                                    Luc                                Michel

    Le martyr des moines de Tibhirine

                   Paul  

     La communauté de Tibhirine a traversé, depuis son installation en 1938, bien des périodes difficiles, mais sa présence a toujours pu être sauvegardée jusqu'à ces années 90.


    Aperçu sur la situation en Algérie

    En février 1989, un changement structurel important intervient en Algérie. Une nouvelle constitution est adoptée, marquant la fin du monopole politique du FLN (Front de Libération Nationale), et instaurant la liberté d'expression. Révolution pour le peuple, et occasion pour les voix islamistes bien décidées à se faire entendre à travers de nouveaux partis politiques, et les premières élections libres... Les élections municipales voient la victoire du FIS (Front Islamique du Salut). La situation du monastère, malgré quelques discours d'exclusion, reste bien ancrée et acceptée au sein de la population locale, et les frères sont dans un souci constant de partage et de collaboration avec le voisinage.

    Aussi, lorsqu'en 1992 une flambée de violence commence à embraser la capitale algérienne, suite à des manœuvres politiques, les frères vibrent à ces événements. La vie continue avec ses gestes de partage, mais « les temps restent difficiles à vivre : barrages, perquisitions, attentats ; fusillade l’autre jour, à un arrêt de bus, etc … » (diaire de la Communauté du 18 mai 1993).
    Peu à peu, l'Algérie s'enfonce dans une guerre civile, et les groupes islamistes armés lancent un ultimatum aux étrangers afin qu'ils quittent le pays. L' Algérie est mise à huis clos. Dès la fin de l'ultimatum, des étrangers sont assassinés. Le 14 décembre 1993, un groupe armé massacre douze croates sur un chantier tout proche du monastère. La communauté est profondément bouleversée.

    Après l’ultimatum du G.I.A. du 1er  décembre 1993

    Quelques jours plus tard, la nuit de Noël, ce même groupe armé pénètre dans le monastère. Son chef pose plusieurs exigences. Après discussion avec frère Christian, ils repartent promettant de revenir. Les frères sont saufs, mais la communauté se trouve désormais prise en étau entre, d'une part, les «  frères de la montagne », les islamistes, et d'autre part, les « frères de la plaine », les militaires. Aidés dans le discernement par Mgr Teissier, les frères imaginent d'abord un départ progressif, mais sans être vraiment en paix avec cette option. S'affirme alors rapidement entre tous le désir de rester ensemble, tout en prenant des dispositions pour écarter ce qui s'apparenterait à un suicide collectif. C'est dans ce laps de temps que frère Christian écrit son testament spirituel : "Quand un A-Dieu s'envisage" . 
    Et tandis que la litanie des assassinats continue de dresser la liste des “mécréants” aux yeux des islamistes, les voisins s'inquiètent et manifestent leur attachement à la présence fraternelle et rassurante de la communauté.
    Les frères vont continuer la vie monastique, dans cette conscience d'une « mission de respiration », de priants (Thomas Merton). Elle consiste à garder vive l'espérance, comme Marie au pied de la croix, à l'écoute de la Parole de vie, dans l'obéissance de la foi, et dans la liberté des enfants de Dieu. C'est ce que les frères vont vivre, manifestant ainsi ce pouvoir qui demeure et rend libre quelles que soient les situations: « choisir ce qui nous est imposé » (frère Christian).

    histoire tibhirine atlas

    L’enlèvement

    Au cours de la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines furent enlevés par un groupe armé. Leur enlèvement fut revendiqué par la faction radicale du G.I.A. (Groupe Islamique Armé) dans un communiqué en date du 18 avril 1996 et publié le 27 avril. Dans un second communiqué, en date du 23 mai, le G.I.A. annonçait qu’ils avaient été exécutés le 21 mai. Le 30 mai, leurs têtes étaient découvertes à côté de Médéa.

    La messe des funérailles fut célébrée à Alger le samedi 2 juin et ils furent enterrés au cimetière de leur monastère à Tibhirine, le lundi 4 juin 1996.

    Enquête judiciaire sur l'enlèvement et la mort des moines

    En  2003 une plainte contre X a été déposée en France par des membres de la famille de Frère Christophe et par Dom Armand Veilleux (procureur de l’Ordre cistercien de stricte observance au moment des évènements) ; cette plainte est en cours d’instruction par le juge Marc TREVIDIC, assisté de la juge Nathalie Poux.

    Le point de vue de Dom Armand Veilleux ( mars 2011) : en savoir plus

    De nombreuses auditions de témoins côté français ont été menées. Suite à la demande par une commission rogatoire internationale du Juge Trévidic en décembre 2011 de pouvoir auditionner des témoins côté algérien et de pratiquer les nécessaires autopsies, la justice algérienne a nommé un juge d'instruction mi-2013. Après une première rencontre à Alger en novembre 2013, le Juge Trévidic est invité à pouvoir se rendre à Tibhirine pour pratiquer les autopsies, sous l'autorité du juge d'instruction algérien, et à pouvoir effectuer les prélèvements nécessaires pour les besoins de son instruction côté français. Repoussées deux fois, ces autopsies ont eu lieu du 14 au 16 octobre 2014.

    Le Juge Trévidic était accompagné de quatre experts français (un généticien, un médecin-légiste, une anthropologue et un radiologue). Simples observateurs lors de l’autopsie, ces experts français ont néanmoins contribué à l’exhumation et à l’analyse des dépouilles des 7 moines enterrés dans le petit cimetière monastique de Tibhirine. Malgré le refus inattendu des autorités algériennes pour que le Juge Trévidic reparte avec les prélèvements effectués à son intention, ces experts ont produit des conclusions à partir de ce qu’ils ont vu, photographié sur place et radiographié. Une restitution aux familles de moines a pu se faire le 2 juillet 2015.

    Il en ressort que les moines ont sans doute été égorgés, que leur mort serait antérieure à la date du 21 mai (date du Communiqué du GIA annonçant leur décès), enfin que leur décapitation serait post-mortem. De plus, aucun élément observé sur les crânes ne laisse penser à un passage de projectile. Faute d’analyses contradictoires des prélèvements effectués, le Juge Trévidic a réitéré, par une Commission Rogatoire Internationale, auprès des autorités judiciaires algériennes, son souhait de pouvoir les réaliser au plus vite. Il a pu exprimer également son souci, partagé par les experts, que les prélèvements soient bien conservés en Algérie. Enfin, il n’a pu être procédé aux analyses ADN.

    Le Juge et les experts ont confirmé que ces exhumations se sont déroulées dans le respect des dépouilles des moines. Les ré-inhumations ont été accompagnées d’une cérémonie religieuse et par la lecture du Testament du Père Christian.

    La semaine suivant le déplacement du Juge Trévidic en Algérie, le juge algérien est venu en France auditionner Messieurs Le Doaré (ex-DGSE) et Marchiani. Malgré ses demandes, le Juge Trévidic n’a pu, à ce jour, procéder à l’audition d’une vingtaine de témoins en Algérie.

    En 2016, après la mutation du Juge Trévidic, c'est la Juge d'Instruction Nathalie Poux qui a repris le dossier. Elle a pu le 8 juin 2016 aller en Algérie avec trois experts afin de rapatrier les doubles des prélèvements conservés en Algérie jusqu'à présent. Ces éléments ont fait l'objet d'analyses par les experts français. Le rapport final d'expertise (mars 2018) donne, pour l'essentiel, les éléments suivants:  Les analyses ADN confirment qu'il s'agit des têtes des 7 Frères, des traces d'égorgement ont bien été relevées, la décapitation a eu lieu aprés la mort sans qu'il soit possible de déterminer le nombre de jours, la date de la mort est antérieure au 21 mai 1996 de plusieurs jours voire semaines.


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  • Après la guerre, des milliers de nazis ont réussi à prendre la fuite à l'aide de l'Église catholique

    Le passeport utilisé par Eichmann pour entrer en Argentine. Via Wikimedia Commons.

    En mai 1945, profitant du chaos qui régnait en Allemagne, où des millions d'anciens prisonniers de guerre, de forçats et de survivants de l'Holocauste étaient sur les routes, des milliers de nazis hauts placés en profitèrent pour filer à l'étranger. Parmi eux, rappelle l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, des criminels tels que Adolf Eichmann, responsable de l'organisation de la «solution finale», Josef Mengele, médecin au camp de concentration d'Auschwitz, et Franz Stangl, commandant des camps d'extermination de Treblinka et Sobibor.

    Sans le soutien de l'Église catholique, un si grand nombre de nazis n'auraient pas réussi à fuir:

    «Ils pouvaient compter sur un réseau de passeurs bien organisé en Autriche et en Italie. La CIA surnomma la route la plus empruntée la "ligne des rats": via les Alpes autrichiennes jusqu'au Tyrol du Sud, puis dans la ville portuaire de Gênes, et de là vers l'Amérique du Sud. De hauts dignitaires de l'Église catholique aidèrent avec zèle les assassins à s'exiler. Les criminels de guerre quittaient le territoire avec des passeports de la Croix rouge qui avaient été certifié par des prêtres. Ils furent également nombreux à gagner l'Espagne franquiste déguisés en moines, allant de monastères en monastères, et à quitter l'Europe depuis Barcelone.»

    L'évêque autrichien Alois Hudal, un nazi convaincu, et le prêtre croate Krunoslav Draganovic, responsable de la déportation de milliers de juifs et de Serbes sous la dictature des Oustachis durant la Seconde Guerre mondiale, furent des personnages-clefs de ces réseaux d'exfiltration. Le premier négociait directement avec le président argentin Juan Perón, grand admirateur d'Hitler, pour obtenir des visas pour les soldats allemands, tandis que le second produisait des faux papiers à la chaîne, faisant fortune en vendant ses passeports 1.400 dollars pièce aux anciens camarades nazis. Le Vatican était au courant de l'existence de ces réseaux. Pie XII fit même don de 30.000 lires à Hudal en 1949.

    La plupart des membres de l'Église catholique qui sont venus en aide aux nazis l'ont pourtant fait non pas par affinité idéologique mais par crainte du communisme, explique l'historien Gerald Steinacher, spécialiste des réseaux d'exfiltration des nazis, à la chaîne de télévision publique autrichienne ORF:

    «Le pape n'a certainement pas dit: aidez les criminels nazis à prendre la fuite! Mais la direction de l'Église catholique était majoritairement contre la politique de dénazification menée par les Alliés et voulait récupérer les Allemands aussi vite que possible dans la famille chrétienne de l'Europe afin de renforcer la lutte contre le communisme.»

    Les catholiques ne furent pas les seuls à venir en aide aux nazis qui ont fui l'Allemagne. Le service de renseignements de l'armée américaine de l'époque, le Counter Intelligence Corps (CIC), a ainsi organisé la fuite de Klaus Barbie vers la Bolivie en le faisant passer par l'Italie en 1951. Ce dernier avait été recruté comme espion trois ans plus tôt par le CIC.

     http://www.slate.fr

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  • Les premières années des harkis en France

    Il est très difficile d’estimer le nombre des autochtones pro-français passés au service direct des autorités françaises pendant la guerre d’Algérie. Parmi eux, il y avait nombre d’auxiliaires de l’administration qu’on a pu retrouver en France après l’indépendance.

    Camp de harkis à Bias en 1975Camp de harkis à Bias en 1975 © Getty / Jean-Pierre TARTRAT

    Il est très difficile d’estimer le nombre des autochtones pro-françaispassés au service direct des autorités françaises pendant la guerre d’Algérie. Parmi eux, il y avait nombre d’auxiliaires de l’administration qu’on a pu retrouver en France après l’indépendance. Les harkis proprement dits étaient des supplétifs de l’armée mais derrière le mot, il y a un monde : on a pu en effet les confondre avec les algériens militaires de carrière ou engagés selon les règles traditionnelle.

    L’indépendance va s’avérer fatale pour des dizaines de milliers d’entre eux. Là encore, la question se pose : combien ont été victimes de vengeances, d’humiliations, de tortures ? 60, 80 000 morts en quelques semaines ? Et dans des violences indicibles que l’armée française encore sur place ne recevra pas mission de juguler.

    Combien trouveront-ils refuge en France, terre permise sinon promise ? Au moins autant ? Pas nécessairement dans le cadre limité et contraint que Louis Joxe, ministre d’Etat chargé des Affaires algériennes, avait défini dès avant l’autodétermination. Nombre d’officiers, par exemple, instruits par l’abandon honteux des indochinois qui avaient combattu à nos côtés avant 1954, avaient organisé des circuits parallèles de transfert vers la métropole.

    L’hiver 1962-1963, extrêmement froid, surprendra les harkis entassés dans des camps. Beaucoup d’enfant en bas âge n’y survivront pas. Mais la fécondité maintenue des familles de harkis, longtemps maintenue à un niveau aussi hait qu’en Algérie, posera très vite une question mal préparée, celle de la seconde génération. Y en a-t-il une troisième qui garderait des traits vraiment distincts ? Les associations de harkis, nombreuses et virulentes, le soutiennent. À les entendre, les harkis constitueraient un potentiel électoral de peut-être un million de personnes. Mais point n’est besoin d’exagérer les chiffres, la description de la condition qui leur a été faite parle d’elle-même.

    https://www.franceinter.fr


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