• Présidentielle: Paresse, amateurisme, lutte d'influence... Marine Le Pen et son équipe FN épinglées

    POLITIQUE Plusieurs documents et témoignages publiés par les sites Mediapart et Buzzfeed accusent le Front national, l’équipe de campagne présidentielle et Marine Le Pen, l’ex-candidate, d'« amateurisme »…

    A.-L.B.Marine Le Pen, présidente du Front national, le 15 janvier 2018 à Nanterre

    Marine Le Pen, présidente du Front national, le 15 janvier 2018 à Nanterre — CHAMUSSY/SIPA

    • Deux médias, Buzzfeed et Mediapart, ont publié dimanche plusieurs articles composés de documents et témoignages accablant Marine Le Pen, la présidente du Front national et ex-candidate à l’élection présidentielle, son équipe et son parti.
    • S’appuyant sur des documents internes et des témoignages d’anciens membres de l’équipe de campagne, ces médias révèlent « l’amateurisme » de la présidente du FN et de son équipe, les luttes d’influences entre les clans, ou encore le fichage secret de candidats FN aux législatives.

    « Amateurisme », conseils contradictoires, équipe apathique, fichage de candidats FN. Deux médias, Buzzfeed et Mediapart, ont publié dimanche plusieurs articles composés de documents et témoignages accablant Marine Le Pen, la présidente du Front national et ex-candidate à l’ élection présidentielle.

    Les médias ont révélé des mails et des documents de travail du FN qui évoquent le manque de préparation de la candidate et de son équipe, des conflits pour avoir son oreille, ou encore le fichage secret de candidats FN dans la perspective des législatives20 Minutes résume pour vous ces papiers…

    « Amateurisme » et paresse de l’équipe

    « Quand j’arrive, avant la campagne, rien n’est prêt. (…) L’amateurisme total. Avec des partisans du moindre effort, à tous les étages », raconte dans une  interview à Mediapart un ancien membre du pôle chargé des argumentaires et des discours, Mickaël Ehrminger. Ce dernier a quitté le parti après la présidentielle.

    Le jeune homme revient sur une campagne où « tout se faisait au dernier moment. Tout. Les tracts étaient préparés au dernier moment (…) Les déplacements étaient prévus à la dernière minute (…) », raconte-t-il encore. En plus de l’impréparation de l’équipe, il critique l’attitude « des gens qui ne savent pas quoi faire. Même si on leur donne quelque chose à faire, ils n’ont pas envie de le faire. Donc ils ne le font pas. Et ils sont là, sur leur ordi, à tweeter toute la journée. »

    Des clans en concurrence

    Autre enseignement : la lutte entre clans concurrents autour de la candidate, les uns et les autres lui prodiguant des conseils contradictoires. Alors que Florian Philippot et ses soutiens promeuvent une ligne social-souverainiste anti-euro, Philippe Olivier, compagnon de Marie-Caroline Le Pen, promeut une ligne conservatrice et identitaire. Il y a aussi les conseils de Frédéric Chatillon et Axel Loustau, anciens du GUD et vieux amis de Marine Le Pen, soupçonnés dans l’affaire Jeanne. Quant au directeur de campagne, David Rachline, le sénateur-maire de Fréjus « dit oui pour faire plaisir à tous, mais rien ne se passe », tranche l’ancien frontiste.

    La note de Damien Philippot pour le débat d’entre-deux tours

    Le débat télévisé d’entre-deux tours, opposant le 3 mai Emmanuel Macron et Marine Le Pen, a été une faillite pour la candidature de la présidente du FN. Agressive, se mélangeant dans les arguments, son exclamation « Ils sont là, dans les villes, dans les campagnes » bras en l’air est devenue l’un des grands moments de malaise de la télévision. Une prestation « ratée », reconnaît Marine Le Pen sur France 2 en octobre 2017. Mais celle-ci a été la conséquence des conseils prodigués par Damien Philippot, frère de Florian Philippot, selon des documents du parti publiés par les deux médias.

    A la veille du débat, le 2 mai, l’ancien sondeur envoie une de trois pages à la candidate afin de déstabiliser Emmanuel Macron. Estimant que le parti « n’a rien à perdre », il écrit que « l’objectif n’est pas de gagner en crédibilité (…) L’objectif est de dégrader l’image de Macron, quitte à perdre en crédibilité, pour pousser des gens dans l’abstention. Il faut donc tout le temps, tout le temps, être dans l’offensive. De manière calme et souriante, mais ferme, sans ciller. »

    Autre précepte du conseiller : « l’humour ». « Les bons mots marqueront les esprits. Ne pas hésiter même à faire de l’autodérision (on a l’impression d’être ridicule et de s’abaisser, alors que c’est l’une des rares marques de confiance en soi qui puisse provoquer l’estime). Utile en cas de réponse à une attaque notamment ». Le débat est un naufrage pour la candidate.

    Marine Le Pen pas au niveau

    L’ancien membre de l’équipe de campagne durant la présidentielle, Mickaël Ehrminger, raconte encore les difficultés de Marine Le Pen avec les fiches préparées par son équipe durant le débat télé. « Le problème, c’est qu’il n’y avait pas les fondations chez elle, donc les fiches ne servaient à rien. Même si elle les lisait, elle ne les comprendrait pas », évalue-t-il auprès de Mediapart, évoquant encore « paresse » et « incompétence ».

    Des candidats FN fichés avant les investitures aux législatives

    Les deux médias évoquent enfin des  fichages secrets de candidats FN. Pour prévenir des polémiques liées aux dérapages de candidats FN sur les réseaux sociaux - qui décrédibilisent l’opération de « dédiabolisation » du parti - le FN a réalisé des fichiers Excel sur ses candidats avant les investitures, révèlent Buzzfeed et Mediapart. « Gros beauf homophobe de base », « très catho et pas sérieux », « dérapages islamophobes » sont quelques remarques qui ont ensuite été transmises aux membres chargés d’étudier les candidatures.

    D’après Buzzfeed, « des profils extrémistes ont été investis à l’issue de rapports de force perdus par les philippotistes et gagnés par les proches de Marion Maréchal-Le Pen. » En toute connaissance de cause. Selon Mediapart, au moins 25 candidats ont été investis « malgré les alertes des listing ».

    http://www.20minutes.fr


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  • Drame de Millas. « Le bus a poussé » la barrière, selon une collégienne assise à l’avant ...

    • Une collégienne, assise au premier rang du bus percuté à Millas, assure que la barrière était baissée.Une collégienne, assise au premier rang du bus percuté à Millas, assure que la barrière était baissée. | Archives AFP

    Ouest-France.

    Elle était installée au premier rang du bus entré en collision avec un TER, le 14 décembre dernier, à Millas (Pyrénées-Orientales). Une collégienne, témoin du drame, a donné pour la première fois sa version des faits dans la presse. L’adolescente assure que la barrière était baissée. En contradiction avec la version de la conductrice mise en examen.

    Barrière ouverte ou barrière fermée ? Un peu plus d’un mois après le dramatique accident entre un bus scolaire et un train régional, qui a coûté la vie à six enfants, le 14 décembre dernier, à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, un nouveau témoignage vient alimenter le débat. Celui d’une collégienne, relayé, ce mardi 16 janvier, par BFM TV.

    D’après la chaîne, la jeune fille, âgée de 13 ans, était assise au premier rang du bus, au plus près de la conductrice. Cette élève de quatrième assure que la barrière était baissée. « J’ai vu que la barrière était fermée. Le bus l’a poussée. Elle s’est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien », raconte-t-elle.

    « Je vois bien la route dégagée », dit la conductrice

    Un récit qui vient corroborer les premiers éléments de l’enquête dévoilés publiquement mi-décembre par Xavier Tarabeux, le procureur en charge des investigations. Les constatations matérielles vont « plutôt dans le sens d’une barrière fermée », avait déclaré le magistrat. La centaine de témoignages recueillis après le drame allait aussi « majoritairement dans le sens d’une barrière fermée », avait-il avancé. En prenant le soin de souligner que la « cause exacte » de la collision mortelle n’était pas encore « déterminée » à ce stade.

    Depuis, la conductrice, une mère de famille âgée d’une quarantaine d’années, a été mise en examen pour « homicides et blessures involontaires »Elle martèle que la barrière était ouverte lorsqu’elle s’est engagée sur le passage à niveau, à une vitesse de 12 km/h. « J’ai un grand pare-brise et je vois tout ce qu’il y a devant. Je vois bien la route dégagée », assure-t-elle, citée par Le Parisience week-end.

    « Les témoignages ne seront pas déterminants, défend de son côté, son avocat, Me Jean Codognès, également interrogé par le journal francilien. On en trouvera toujours certains pour dire que la barrière était levée et d’autres pour dire l’inverse. Ce sont donc les expertises techniques qui fourniront la clé de l’énigme. »

    Les familles toujours dans l’attente

    Que s’est-il donc passé cet après-midi du 14 décembre 2017, sur le chemin du retour du collège Christian-Bourquin ? BFM TV s’interroge sur l’état de santé la conductrice ce jour-là. « Le 14 décembre, jour de l’accident, était la date anniversaire de la mort de son père, huit ans plus tôt. Un décès qui l’a marquée au point qu’elle prenait depuis des médicaments pour dormir. Des traces de somnifères et d’anxiolytiques ont été retrouvées dans ses analyses sanguines. Cette femme de 47 ans travaillait toute la semaine, mais aussi le week-end pour un sous-traitant de son entreprise », expose la chaîne.

    Mais fin décembre, le procureur Xavier Tarabeux, avait averti qu’il n’y avait pas, « à ce stade de l’enquête, de lien de causalité entre les médicaments pris par la conductrice pour dormir ».

    Dans ce contexte, les familles des jeunes victimes sont toujours dans l’attente. Deux d’entre elles se sont constituées parties civiles« Pour avoir accès au dossier et éventuellement demander des investigations complémentaires »justifie leur avocate, Jehanne Collard. Il faut « que les responsabilités soient établies et que (les familles) sachent pourquoi leur enfant est mort ».

    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/accident-de-millas/drame-de-millas-le-bus-pousse-la-barriere-selon-une-collegienne-assise-l-avant-5503087


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  • Le chef de la CGT, le stalinien Martinez, exige que tous les migrants soient accueillis en France

    Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a de nouveau jugé « scandaleux » le « tri » voulu selon lui par le gouvernement entre les « bons » et les « mauvais » migrants, estimant qu’il était du « devoir » de la France de « les accueillir tous ».

    « L’histoire de notre pays et le devoir de notre pays c’est d’accueillir des gens qui sont dans la souffrance, les accueillir tous, tous » et « dans de bonnes conditions », a plaidé M. Martinez sur France inter.

    « C’est scandaleux », s’est indigné le communiste xénophile. La France doit selon lui « les accueillir tous »soulignant que le nombre de migrants sur le territoire « ne représent(ait) pas un chiffre considérable ».

    Source : http://fdesouche.com


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  • Un témoin de l'accident de car scolaire: "On a vu le train arriver, le bus s'engager... C'était atroce"

     Accident de Millas !

    Georges Barry était dans sa voiture lorsqu'il a assisté à la collision entre un TER et un car scolaire, dans laquelle cinq enfants ont été tués et une vingtaine de personnes ont été blessées. Il raconte la scène à BFMTV. 
    Peu après 16h jeudi, un car scolaire est entré en collision avec un TER à un passage à niveau à Millas, dans les Pyrénées-Orientales. Cinq enfants ont été tués et une vingtaine de personnes ont été blessées, dont la conductrice du bus et trois personnes à bord du train.

    Georges Barry se trouvait dans sa voiture au passage à niveau et raconte la scène sur BFMTV: 
    "C'est allé tellement vite. Les barrières étaient baissées, on a vu le train arriver, on a vu le bus s'engager. (...) C'est le bus qui a voulu débloquer la barrière. A mon avis, la conductrice n'a pas vu que les barrières étaient baissées", assure-t-il. "J'étais en face, j'étais la seule voiture", précise le témoin.
    Les enquêteurs entendent pour le moment plusieurs témoignages et les premiers éléments de l'enquête n'ont pas encore permis de déterminer les circonstances exactes de la collision, notamment si les barrières étaient levées ou baissées. 
    "Je n'ai pas dormi, c'était trop atroce"
    "Ça va tellement vite. On a coupé la voiture, on est descendus, on a appelé les secours", confie, encore très ému, le conducteur qui a porté secours aux blessés. "Il y en avait partout, c'était un vrai carnage. C'était atroce. Les secours sont arrivés au bout de cinq minutes."
    "Je n'ai pas dormi, c'était trop atroce", renchérit le témoin ce vendredi matin. Il assure que les gendarmes et pompiers sont arrivés en "4-5 minutes" sur la scène de l'accident, après que son collègue a appelé les secours.
    Trois enquêtes ont été ouvertes à ce stade. L'une, judiciaire, sous l'autorité du procureur. L'autre, administrative, menée par le bureau "enquête-accident" du ministère des Transports. Une troisième est interne à la SNCF. 
    L'enquête de flagrance pour "homicides et blessures involontaires" a été confiée au groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales.

    http://www.bfmtv.com/police-justice/un-temoin-de-l-accident-de-car-scolaire-a-millas-c-etait-atroce-1327775.html


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  • L’État islamique dans le grand Sahara revendique l’attentat qui a blessé 3 soldats français au Mali

     par Laurent Lagneau 

    Le 11 janvier, trois militaires français ont été blessés (dont un gravement) lors d’une attaque suicide contre leur convoi menée avec un véhicule bourré d’explosifs (VBIED), sur l’axe reliant Ménaka à Indélimane, près de Gao, au Mali.

    La date coïncidant avec le cinquième anniversaire du lancement de l’opération Serval, l’on pouvait penser que le Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin (Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans – GSIM), une organisation qui réunit plusieurs groupes jihadistes ayant fait les frais de l’intervention française, allait revendiquer cette attaque.

    Finalement, l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a envoué, le 12 janvier, un communiqué à l’agence de presse mauritanienne ANI pour « proclamer sa responsabilité » de l’attaque ayant visé les militaires français ainsi que de celle menée en octobre dans la région de Tongo Tongo (Niger), au cours de laquelle 4 commandos des forces spéciales américaines avaient été tués. Cette dernière n’avait jusqu’à présent pas été revendiquée.

    « Les soldats du califat ont attaqué hier jeudi 11 janvier au petit matin une colonne de l’armée française avec un véhicule piégé », a ainsi affirmé l’EIGS, qui a, par la même occasion, revendiqué plusieurs autres attaques au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

    A priori, il s’agirait de la première attaque de l’EIGS contre la force Barkhane au Mali. Cette organisation est dirigée par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, un ancien membre du Front Polisario ayant rejoint le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

    Après le rapprochement de ce dernier avec « Les signataires par le sang » de Mokthar Belmokthar pour former le groupe « al-Mourabitoune », Al-Sahraoui fit, en mai 2015, publiquement allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’État islamique (EI ou Daesh). Mais ce ralliement fut officiellement accepté 18 mois plus tard, c’est à dire en octobre 2016.

    En décembre dernier, il a été rapporté que le GSIM et l’EIGS avaient noué une alliance. Ce qu’a confirmé un récent rapport des Nations unies sur la situation au Mali. « La MINUSMA [mission de l’ONU, ndlr] a reçu des informations selon lesquelles les deux groupes agissaient en parallèle et probablement en collaboration », y lit-on.

    Apparemment, le GSIM se concentre sur le nord et le centre du Mali tandis que l’EIGS est surtout présent dans la région frontalière avec le Niger.

     

    Source : opex360


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