• CES DJIHADISTES FRANÇAIS EN SYRIE QUI TOUCHAIENT ENCORE LEURS ALLOCATIONS SOCIALES

    Depuis 2008, un groupe entier de la Brigade criminelle s’est spécialisé dans la traque du financement de l’État islamique. Les policiers se sont aperçus que 20 % des combattants français sur zone continuaient de recevoir des prestations sociales.

     

    (…) Selon nos informations, 420 virements frauduleux ont été mis au jour en 2016. Explorant le filon financier, le groupe spécialisé de la Brigade criminelle a débusqué une tentaculaire affaire internationale de collecteurs de fonds servant à financer l’État islamique. Devant l’ampleur du dossier, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), de la Sous-direction antiterroriste (Sdat), de l’Office central en charge de la grande délinquance financière (Ocrgdf) mais aussi d’Europol ont été aussi sollicités. Agissant dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte depuis novembre 2015, les policiers ont identifié pas moins de 210 collecteurs turcs mais aussi libanais.

    Au total, le trafic porterait sur un montant global plus de 2 millions d’euros, dont 500.000 euros seraient partis de France entre mi-2012 et mi-2017. Selon un dernier pointage, 190 expéditeurs français ont été identifiés. Depuis lors, l’Europe s’est organisée pour donner l’alerte en cas de transfert de fonds suspects. Pour les aides indûment obtenues, les policiers ont fait en sorte de couper le robinet en communiquant aux organismes sociaux abusés le nom des bénéficiaires ayant disparu du territoire national. Plus que jamais, ils pensent que le trépas de Daech passera aussi par l’organisation de son asphyxie financière.

    Le Figaro via fdesouche


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  •  TOULOUSE. UN SQUAT POUR CLANDESTINS TOLÉRÉ PAR LES POUVOIRS PUBLICS 

     

    Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins. 

    C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par un autre, quand ce n’est pas plusieurs. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.

    Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins

    « Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître. En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».

    Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins

    La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.

    L. Fandor

     

    Source : infos-toulouse


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  • LA PESTE EST DE RETOUR À MADAGASCAR : UN FRANÇAIS PARMI LES CENT PREMIERS MORTS

    ECRIT PARPIERRE-ALAIN DEPAUW

    On nous en parle peu mais la peste revient chaque année à Madagascar. Généralement, l’épidémie apparaît en septembre et disparaît en avril. Cette année, la peste est apparue dès le mois d’août. Et elle s’est propagée aux grands centres urbains.

    Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 1.000 cas ont été signalés et la bactérie a déjà fait au moins 107 victimes. En réaction, l’OMS a indiqué avoir envoyé du matériel de désinfection et 1,3 million de doses d’antibiotiques.

    La bactérie se développe chez les rats et est véhiculée par les puces. Chez l’homme, la maladie se transmet par la toux et peut être fatale en moins de 72 heures.

    Un Français, âgé d’une quarantaine d’années, installé à Toamasina, est mort ce week-end de la peste pulmonaire, rapporte linfo.re.

    Il est décédé quelques heures à peine après son arrivée à l’hôpital. Pour éviter la propagation de l’épidémie, son corps a été enterré dans une fosse commune du cimetière de Manangareza, le jour même.

    A l’heure de la mondialisation et de l’immigration sans frontière, le retour de la peste n’est plus un simple scénario de science-fiction et la prudence est particulièrement de mise.

     

    Source : medias-presse.info


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  • Dutroux bientôt libéré ?

    Que reste-t-il, plus de vingt ans après la découverte des corps de Julie et Melissa, d’An et Eefje, plus de deux décennies, aussi, après la marche blanche qui avait vu 300.000 Belges descendre dans la rue, plus de vingt ans, enfin, après le début de la commission d’enquête parlementaire chargée d’éclairer les zones d’ombre du dossier, de l’affaire Dutroux ?

    Les mêmes partis politiques, ou presque, continuent à se succéder au pouvoir ; le même laxisme judiciaire prédomine ; les victimes sont toujours autant laissées-pour-compte. Et Marc Dutroux lui-même pourrait être prochainement remis en liberté.

    Son avocat, Maître Bruno Dayez, affirme en tout cas partir « en campagne » pour la libération de Marc Dutroux. Il vient, en ce sens, de demander un examen psychiatrique afin de faire évaluer la dangerosité de son client et ne cache pas avoir établi certains contacts pour rendre possible la remise en liberté.

    Pour rappel, l’ennemi public numéro un a été condamné à perpétuité (plus une peine de dix années de mise à disposition du gouvernement) le 22 juin 2004 et croupit en prison depuis 1996 et son arrestation qui avait ébranlé la Belgique. Pour Bruno Dayez, « la prison n’a pas vocation à devenir un mouroir, et il est anormal d’imaginer que quelqu’un décède à l’usure en prison ». Les parents des victimes apprécieront.

    L’avocat précise que la procédure prendra du temps et cite 2021 comme possible date de libération. D’ici là, il entend entreprendre un dialogue avec la société civile – en réalité des étudiants, car ils sont « les adultes de demain », peu semblant lui importer, d’ailleurs, que les adultes d’aujourd’hui restent marqués par les événements de l’été 1996.

    La remise en liberté de Marc Dutroux n’a plus rien d’une fiction. Sa compagne au moment des faits, Michelle Martin, condamnée à trente ans de prison en 2004, a déjà recouvré la liberté depuis 2012. Après avoir vécu dans un couvent, elle a été hébergée par un juge également encarté au PTB, parti d’extrême gauche – qui l’a, dernièrement, exclu de ses rangs.

    Un tel scénario ne manquerait pas de raviver la colère légitime des gens de bon sens. Au nom des jeunes victimes, gageons que le peuple belge maintienne intacte la pression car il serait insupportable que Marc Dutroux pût un jour sortir de prison.

    Grégory Vanden Bruel

    Source : http://bvoltaire.com


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