• En Algérie, des femmes imams luttent contre la radicalisation Posté par: Pieds noirs 9A..
     
    Dossier Afrique
     
    En Algérie, des femmes imams luttent contre la radicalisation 
    (AFP 28/02/15)
     
    Des femmes imams à l'avant-garde de la lutte contre la radicalisation en Algérie.

    "Tuer est un pêché capital alors comment des gens peuvent-ils tuer des innocents au nom de l’islam ?", lance Fatma Zohra, l'une des quelque 300 femmes imams à l'avant-garde de la lutte contre la radicalisation en Algérie.

    Elles effectuent le même travail qu’un imam, à l’exception de la conduite de la prière, réservée à l'homme dans la religion musulmane.

    Discrètes, ces "mourchidates" travaillent depuis des années à la "déradicalisation" des jeunes tombés dans les filets de l'extrémisme religieux, et à prévenir ce fléau.

    Dans les mosquées, les prisons, les maisons de jeunes, les hôpitaux ou lors de débats dans des écoles, leur maître-mot est de faire connaître l'islam qui prône la tolérance et de corriger les incompréhensions qui poussent à toutes les dérives.

    Fatma Zohra se rappelle avec amertume la décennie noire des années 1990, durant laquelle des Algériens tuaient d'autres Algériens "au nom de l’islam" et qui a fait au moins 200.000 morts.

    Selon cette quadragénaire élégante mais sobre, coiffée d’un voile mauve, les horreurs l'ont "motivée à mieux connaitre la religion pour l'enseigner après".

    C'est pendant la guerre civile, déclenchée par l'interruption du processus électoral qui promettait une victoire aux islamistes du Front islamique du salut, que les autorités ont entamé un processus pour contrer l'extrémisme.

    La première femme imam a été recrutée en 1993. Nommées par le ministère des Affaires religieuses, elles ont toutes au minimum une licence en sciences islamiques et connaissent le Coran sur le bout des doigts.

    Tour à tour "psychologue et sociologue", Fatma Zohra écoute depuis 17 ans les femmes, en groupe ou en aparté, dans son +confessionnal+, faisant le grand écart entre préceptes religieux, problèmes sociaux et conflits conjugaux.

    "Je les écoute, les conseille et les oriente vers des spécialistes quand cela ne relève pas du volet religieux", confie-t-elle dans une mosquée d'Alger.

    "Nous venons pour apprendre et comprendre le Coran mais aussi pour poser des questions sur des problèmes personnels", lance Saadia, une septuagénaire.

    "L’imam c’est bien, mais c’est tellement plus simple de se confier à une femme", renchérit Aïcha, la soixantaine.

    - 'Véritable islam' contre 'faux prophètes' -

    Au début, seules les femmes au foyer s’adressaient aux mourchidates, mais depuis quelques années des médecins, ingénieurs et autres universitaires se pressent pour mieux connaître leur religion.

    Professeur de mathématiques dans un lycée de la banlieue d'Alger, Meriem a ainsi commencé à "fréquenter" la mosquée il y a quelques mois afin d'apprendre le "véritable islam" pour contrer les "faux prophètes" qui veulent endoctriner les jeunes.

    Samia, femme imam depuis quinze ans et qui préfère ne pas donner son vrai nom, "travaille dans une région où des mères souffrent de voir leur garçon et parfois leur fille se radicaliser".

    "Elles se confient à moi pour qu’ensemble et avec d'autres personnes nous entamions un processus de déradicalisation", explique-telle. "Même si très peu d'Algériens ont rejoint l'organisation jihadiste Etat islamique, la vigilance est de mise car la radicalisation prend d'autres formes".

    "Il faut particulièrement surveiller les adolescents", prévient-elle. "Télévisions par satellite et internet permettent à de pseudo imams de se faire passer pour des guides religieux alors qu'ils ne connaissent pas les enseignements du Coran".

    "Un jour, raconte Samia, une maman est venue me voir car sa fille de 17 ans s'est mise à porter le voile intégral du jour au lendemain et à leur interdire d'aller aux mariages, de regarder la télévision. Elle s'était faite endoctriner (...) Le travail d'accompagnement a duré plusieurs mois. Au final, elle a repris ses études et sa vie en mains".

    Et quand c'est auprès d'un jeune homme qu'il faut intervenir, l'imam s'implique alors dans l'"opération de sauvetage".

    Contribuer à extirper des jeunes de l'extrémisme est source de fierté pour nombre de mourchidates.

    "Sauver la vie d’un jeune et la vie des personnes qu'il aurait pu affecter (en sombrant dans la radicalisation) est la plus grande des récompenses à notre travail", assure ainsi Safia, qui exerce à l'est d'Alger.


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  •  PAYS D’AFRIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAINPosté par:Pieds Noirs 9A..

    Dossier Afrique

    L’ALGÉRIE, 3ÈME PAYS D’AFRIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN (PNUD)

    l’Algérie se classe à la 83e place du classement du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement) sur le développent humain dans le monde pour l’année 2016 publié le 21 mars à Stockholm.

    L’Algérie se classe devant la Tunisie (97ème) et loin devant le Maroc qui pointe à la 123ème place. L’Algérie arrive à la troisième place au niveau du continent, derrière les Seychelles (63ème) et Maurice (64ème). Au niveau mondial, la Norvège arrive en tête du classement suivie de l’Australie, la Suisse, l’Allemagne et le Danemark.

    Le calcul de l’IDH est axé sur trois critères fondamentaux du développement humain: l’espérance de vie et la santé, la capacité à acquérir des connaissances (mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation) et la capacité à atteindre un niveau de vie décent (mesurée par le revenu national brut par habitant). Pour mieux mesurer le développement humain, le Pnud prend également en considération d’autres paramètres tels l’indice de développement du genre entre les hommes et les femmes, l’autonomisation des femmes et les aspects de la pauvreté.


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  • Posté par:Pieds Noirs 9A..

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    L’ALGÉRIE A ACHETÉ 200 000 TONNES DE BLÉ DUR SUR LES MARCHÉS INTERNATIONAUX

    L’Algérie a acheté 200 000 tonnes de blé dur sur les marchés internationaux en mars, selon Reuters. Ces importations proviendraient essentiellement d’Amérique du nord (Etats-Unis et Canada) et s’effectuer à un prix de 250-253$ par tonne. La marchandise devrait être réceptionnée en mai prochain.

    Cette transaction a été conclue par l’Office algérien interprofessionnel des céréales, dont Reuters précise qu’elle « veille à ne jamais rendre publics les détails des transactions importantes ».


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  •  Beauvais : la conseillère municipale Florence Italiani quitte le FN

    Illustration. Florence Italiani voulait avoir l’opportunité d’affronter à nouveau Jean-François Mancel. Le FN en a décidé autrement, et l’élue claque la porte. LP/O.A.
     
    Vincent Gautronneau

    Qui sera le candidat du Front national dans la deuxième circonscription de l’Oise, pour les législatives de juin prochain ? Une chose est sûre, ce ne sera pas Florence Italiani. Cette dernière a annoncé, jeudi en session du conseil régional, qu’elle claquait la porte du parti d’extrême droite. Derrière ce choix, la frustration de ne pas pouvoir défendre ses chances une troisième fois face à Jean-François Mancel (LR). « J’étais passée tout proche de le battre lors de la législative partielle de 2013 avec 48,59 % des voix, j’avais fait plus de 20 % en 2012, et j’espérais faire la belle en 2017, explique l’élue. Et je suis convaincue que je pouvais gagner. » Sauf que le parti en a décidé autrement.

    A sa place, le FN va parachuter un proche de la tête du parti. « C’est un petit jeune de 22 ans, il n’a même pas le permis et veut gagner une circonscription rurale, c’est ridicule », dénonce Florence Italiani. Si le nom de ce futur candidat est gardé secret pour le moment, le jeune homme ne manque pas de culot. « Il m’a proposé d’être son chauffeur ! », poursuit-elle.

    « C’est le choix du parti, il faut le respecter, estime simplement Michel Guiniot, le chef de file du FN dans l’Oise. De son côté, Florence a fait un choix après avoir été une militante exemplaire. » Reste que cette décision pourrait avoir des conséquences. En effet, Florence Italiani n’exclut pas de se présenter malgré tout face au candidat investi par le FN.

    Autre effet direct, il n’y a plus d’élu frontiste à Beauvais. En 2014 pourtant, le parti d’extrême droite avait réussi à installer trois conseillers municipaux dans la ville préfecture. Florence Italiani a été la dernière, jeudi, à quitter le parti de Marine Le Pen, après les départs de David Illigot et de Monique Thierry et pour des problèmes internes. Et si Florence Italiani va continuer de siéger, « ce sera sans étiquette », explique celle qui a milité au FN pendant quatorze ans.

      leparisien.fr

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  • Le gouvernement socialiste fait déréférencer le site Breiz Atao de Google France sur pression des salafistes de Brest

    Le site d’information Breizatao.com a été déréférencé en intégralité de Google France, premier moteur de recherche utilisé en langue française. Les rédacteurs de Breiz Atao expliquent qu'il s'agit d'une demande gouvernementale sur pression de salafistes algériens basés à Brest, dont les activités illégales et les noms avaient été divulgués.

    A lire ici : http://breizatao.com/2017/03/30/le-gouvernement-socialiste-fait-dereferencer-breiz-atao-de-google-france-en-lien-avec-les-salafistes-de-brest/


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