•  Allemagne:  le camp de Dachau récupère son portail siglé «Arbeit macht frei»

    mediaLe portail en métal a été rendu au camp de concentration de Dachau le 22 février 2017, après avoir été dérobé en 2014.REUTERS/Ralph Brock

    Le portail de l'ancien camp de concentration de Dachau en Allemagne, dérobé en 2014 puis récemment découvert en Norvège, a retrouvé mercredi 22 février son lieu d'origine. Le mystère plane toujours sur l'identité des voleurs.

    Avec notre correspondant à Berlin,  Pascal Thibaut

    Les 100 kilos de métal rouillé ont été déchargés d'un camion ce mercredi 22 février. Plus de deux ans après son vol, la porte du camp de concentration de Dachau, retrouvée en décembre dernier en Norvège, a été restituée au mémorial.

    « La porte constitue une preuve du cynisme des nazis », a commenté le responsable des lieux de mémoire bavarois. « Arbeit macht frei », « Le travail rend libre », peut-on lire sur la porte du premier camp de concentration ouvert en Allemagne près de Munich dès mars 1933 et où 40 000 personnes ont trouvé la mort. Le président du comité international Dachau Jean-Michel Thomas s'est dit profondément choqué par la profanation de ce lieu de mémoire.

    La porte du camp de concentration, un des symboles les plus connus de la solution finale nazie, ne sera pas remise en place. La copie fabriquée après le vol de l'original restera en place. Ce dernier sera présenté à l'avenir dans le musée du mémorial. Pour des raisons de sécurité, la porte sera exposée dans une vitrine climatisée et protégée par une alarme.


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  • Lettre ouverte aux journalistes : «Et si vous redécouvriez le pluralisme?»

    1 Presse Pluralisme

    Lettre ouverte aux journalistes : «Et si vous redécouvriez le pluralisme?»

    Jean-Yves Le Gallou, homme politique, président de la fondation Poléma

    ♦ Il y a une crise de confiance profonde entre les médias et l’opinion. Les journalistes les plus lucides s’en préoccupent.

    Mais sont–ils prêts à adopter les mesures qui s’imposent pour reconquérir la considération des Français ? Jean-Yves Le Gallou leur donne un conseil sans détours : redécouvrez le pluralisme !
    Polémia.


    Beaucoup de journalistes sont malheureux. Ils ont l’impression – plutôt juste, d’ailleurs – d’appartenir à une profession détestée.

    Les plus sots ont décidé de s’en prendre à la réinfosphère, aux médias alternatifs et aux réseaux sociaux qui leur ont fait perdre le monopole de l’information. Au lieu de se remettre en question, ils réagissent comme des chauffeurs de taxi furieux de la concurrence d’Uber et des chauffeurs privés. C’est stupide. Ce n’est pas en labellisant les sites des médias officiels de pastilles vertes qu’on les crédibilise: bien au contraire! A la fin de l’Union soviétique la Pravda arborait la pastille verte pendant que les auteurs des samizdats étaient marqués au fer rouge. Cela n’a pas suffi à sauver le régime communiste.

    Jean-Michel Apathie, auteur destiné au pluralisme

    Jean-Michel Apathie, auteur destiné au pluralisme

    Les journalistes les plus lucides devraient, eux, s’interroger sur la manière dont la majorité de leurs confrères exercent leur profession à coups de moraline : en prétendant dire le « bien », au lieu de chercher à découvrir le vrai, à décrire les faits.

    Ce qui manque aux médias c’est le pluralisme. Pluralisme intellectuel et pluralisme politique.

    Il y a quelques années encore il était possible de regarder ou d’écouter Zemmour, Ménard ou Taddei. Ils ont été chassés ou marginalisés. Qui plus est à la suite de campagnes de presse montées par des gentils « confrères » ! Ménard et Zemmour pourchassés par le soviet d’i-télé. La tête de Zemmour menacée par le SNJ au Figaro. Tous les Français qui suivaient ces journalistes en ont tiré les conséquences. Et sont partis voir ailleurs… sur Internet !

    Certes, il y a encore des débats dans les médias officiels, mais uniquement dans l’entre-soi. Dans l’entre-soi de gens qui partagent les mêmes convictions : mondialistes, libre-échangistes, immigrationnistes, islamophiles et déconstructionnistes.

    Les « experts » invités à s’exprimer pensent tous la même chose. C’est bien qu’il y ait des gens pour prétendre que l’immigration est une chance pour la France, l’islam une religion de paix et que la mondialisation est heureuse. Mais à une condition : que l’opinion adverse ait aussi droit de parole. Car dans la pensée européenne il ne peut y avoir d’approche de la vérité et de la réalité que dans la libre confrontation des points de vue.

    C’est pour cela que les débats contradictoires sont absolument essentiels. Mais certains intellectuels soliloquent chaque semaine pendant que

    Yann Barthès, journaliste, animateur et ptoducteur de télévision - bonimenteur.

    Yann Barthès, journaliste, animateur et producteur de télévision – bonimenteur de talent.

    d’autres ne sont jamais invités. Pourtant, qui oserait affirmer qu’Alain de Benoist, Renaud Camus, Richard Millet, Jacques Sapir, Hervé Juvin, Bernard Lugan, Christophe Geffroy et tant d’autres n’auraient rien d’intéressant à dire ?

    Ce nécessaire pluralisme vaut aussi pour les reportages qui doivent apporter l’éclairage de différents points de vue sur un même sujet : gouvernement et manifestants, partie civile et défense dans les procès, intellectuels de gauche et de… droite.

    C’est encore plus vrai sur les questions internationales : nous avons besoin de connaître l’optique de Clinton, celle des « rebelles syriens » ou du gouvernement ukrainien. Mais une présentation équitable de la façon de penser de Trump, Poutine ou Assad serait aussi bienvenue !

    Dans la campagne présidentielle qui s’annonce, il faudrait aussi un vrai pluralisme de la part des intervieweurs : que certaines questions viennent du point de vue politiquement correct ou de gauche, c’est bien, et même très bien ; à condition que d’autres interpellations viennent d’ailleurs et soient anglées d’un point de vue conservateur, catholique, national ou identitaire.

    Vous le voyez, tous mes conseils tournent autour d’un vieux fond de sagesse paysanne : « Qui n’entend qu’une cloche n’a qu’un son ! »

    Cela irrite de plus en plus de Français, de contribuables, oserais-je dire : 2,5 milliards de subventions publiques pour la presse écrite, 3,5 milliards pour l’audiovisuel public, sans parler du coûteux CSA qui ne garantit en rien la diversité des chaînes de radios et de télévisions hertziennes ou numériques et qui, par là-même, ne remplit pas sa mission.

    Patrick Cohen, journaliste de radio et télévision, pas toujours de bonne foi

    Patrick Cohen, journaliste de radio et télévision, pas toujours de bonne foi

    Ne soyez donc pas étonnés que la pétition du Collectif des usagers du service public de l’audiovisuel rencontre un grand succès.

    https://www.change.org/p/c-u-s-p-a-r%C3%A9tablissons-la-pluralit%C3%A9-d-opinion-dans-l-audiovisuel-public

    Je me dois d’appeler votre attention sur un dernier point : certains de vos confrères nuisent gravement par leur comportement à l’ensemble de la profession.

    C’est ce que j’appelle le syndrome ABC.

    A comme Apathie. A comme arrogance vis-à-vis des hommes politiques (qui sont tout de même les représentants du peuple en démocratie…) et vis-à-vis du peuple lui-même.

    B comme Barthes. B comme bobard et boniment sur fond de provocation et de manipulation.

    C comme Cohen. C comme censure des « esprits malades », c’est-à-dire de ceux qui ne pensent pas bien. Car « la liberté de pensée (sic) il y a des lois qui la règlementent », dixit le patron de la matinale de France Inter !

    Chers journalistes, si vous voulez reconquérir l’estime du public, il va vous falloir du courage.

    Du courage pour résister à l’omniprésence de la patrouille du terrorisme intellectuel.

    Du courage aussi pour dénoncer la double tyrannie qui s’exerce sur vous : celle des syndicats et des minorités engagées qui vous contrôlent et celle des milliardaires qui vous payent.

    Du courage enfin pour vous réformer avant que le législateur ne soit contraint d’intervenir « pour garantir les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation », comme l’article 4 de la Constitution lui en fait l’obligation.

    Jean-Yves Le Gallou
    20/02/2017

    Source : polemia


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  • La protection civile perd sa croix

    Logo  :         Avant et après :

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    Le journal Minute a interrogé Vincent Renard, le directeur de la communication de l’association :

    « Et là, notre interlocuteur semble tomber des nues ! Le débat sur les signes ostentatoires comme les pressions constantes pour imposer une laïcité conçue comme une lutte contre le christianisme lui semblent totalement étrangères. Il semble de bonne foi et nous sommes les premiers à lui poser la question, voire, pire, il semble que nous soyons les premiers à nous poser la question. « Il n’y a jamais eu de caractère religieux à la protection civile, pas plus hier, qu’aujourd’hui » nous répond-il, ce qui n’est pas entièrement vrai mais passons. Qu’il y ait ou non une croix sur le logo de la Protection civile est une question qui ne l’intéresse pas. Notre directeur de la communication a un nouveau logo : il est content. Rien à voir, rien à dire, fermez le ban. Nous insistons. Vincent Renard nous transmet donc le « story telling » de ce nouveau logotype, autrement dit le laïus du graphiste pour expliquer sa création. On y lit : « Une zone blanche sépare désormais le triangle bleu du cercle orangé : créant un espace d’apaisement, elle symbolise l’action selon les trois piliers de l’organisation : Aider, Secourir, Former. Toujours dans un souci d’efficacité, la mention “Protection Civile“, redondante avec le bloc typographique du logotype, est supprimée du sigle. » A aucun moment il n’est fait mention de la suppression de la croix. Pas un mot sur le sujet. Pas le moindre indice d’une intention maligne, d’une inquiétude ou d’une question sur cette croix. Rien. Comme nous le disait le directeur de la communication, « c’est un non-sujet ». Autrement dit, on peut supprimer une croix de l’emblème d’une association connue et reconnue sans que personne ne se pose de question à ce sujet, sans que personne ne se rende compte de l’énormité de la chose. « C’est un non sujet », et c’est peut-être ça le pire. »

    Source : contre-info


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  • POUR MÉMOIRE/ POUR L'HISTOIRE/ POUR MÉMOIRE
     

    POUR MÉMOIRE/ POUR L'HISTOIRE/ POUR MÉMOIRE

    ATTRIBUTION ET OFFICIALISATION PAR LA FRANCE DU NOM ALGÉRIE, NEUF ANS APRÈS LE DÉBARQUEMENT DES TROUPES FRANÇAISES SUR LE TERRITOIRE

    Paris, le 14 octobre 1839
    Monsieur le Maréchal, puisqu'à ce jour le territoire que nous occupons dans le Nord de l'Afrique a été désigné, dans les communications officielles, soit sous le nom de Possession française dans le Nord de l'Afrique, soit sous celui d'ancienne Régence d'Alger, soit enfin sous celui d'Algérie, cette dernière dénomination plus courte, plus simple et en même temps plus précise que toutes les autres, m'a semblé devoir dorénavant prévaloir. Elle se trouve d'ailleurs déjà consacrée par une application constante dans les documents distribués aux chambres législatives et dans plusieurs discours du trône. Je vous invite, en conséquence, à prescrire les mesures nécessaires pour que les diverses autorités et généralement toutes les agences qui, à un titre quelconque, se rattachent aux services civils ou militaires de notre colonie, aient dans leur correspondance officielle, et dans les actes ou certificats quelconques qu'ils peuvent être appelés à délivrer, à substituer le mot ALGÉRIE aux dénominations précédemment en usage.
    Recevez, Monsieur le Maréchal, l'assurance de ma très haute considération.
    Le Ministre Secrétaire d'Etat de la Guerre
    À Monsieur le Maréchal Valée, Gouverneur Général d'Algérie.


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