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  • Les banlieues s’enflamment ? Taubira jette de l’huile sur le feu ..

    Bobigny, Drancy, Corbeil-Essonnes, Les Ulis… c’est toute la couronne parisienne qui s’embrase depuis une semaine au nom de la défense du jeune Théo. Pauvre Théo, pourtant, qui depuis son lit d’hôpital a appelé à l’apaisement.

    Qu’importe. Théo n’est qu’un prétexte à voir resurgir les casseurs. Les mêmes qui, au printemps dernier, mettaient Paris à feu et à sang contre la loi Travail. Des bandes où copulent la voyoucratie et les zadistes, unis dans un rêve de chienlit propre à leur assurer une prospérité tranquille : « C’est la lutte finale, groupons-nous et demain, 
le trafic de drogue sauvera le genre humain… »

    Onze jours que cela dure. Et que ça empire. Les politiques, dans leur ensemble, sont sur la retenue, unanimes à condamner le passage à tabac du jeune homme et le viol s’il est avéré ; quasi unanimes à soutenir les policiers dont la Sarkozie puis la Hollandie ont rendu la tâche impossible, à dire que le dérapage inadmissible de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur une profession…

    Mais tous n’ont pas cette retenue. Ainsi Christiane Taubira, sortie du bois à l’occasion de la présidentielle pour venir plastronner en madone des vertus socialistes. Son poulain frondeur ayant contre toute attente reçu l’investiture du parti, elle peut reprendre la pose.

    Et ressortir ses griffes acérées par l’attente.

    Christiane Taubira a tweeté – tout le monde tweete. Le 7 février, loin d’en appeler à l’apaisement alors que des échauffourées éclataient à Aulnay-sous-Bois : « Seule l’exemplarité est républicaine. À défaut, la défiance frappe toute l’institution ChT. » Façon de dire : « Allez-y, les p’tits gars, on vous comprend. » Et chez Christiane, on le sait, la compréhension a valeur d’excuse.

    Chaque nuit, depuis, a vu brûler des voitures, des Abribus et des vitrines voler en éclats ; un bus a été caillassé, son chauffeur blessé au visage ; une petite fille de six ans extraite in extremis d’une voiture qui s’embrasait, des magasins pillés… Mais Taubira persiste et signe : « Continuez, les p’tits gars, on vous comprend. »

    En effet, nouveau tweet vendredi soir : « On casse d’abord du bamboula puis du bougnoul puis du jeune puis du travailleur puis du tout venant. » Autrement dit, Français, sachez-le : le danger, dans ce pays, ce sont les forces de l’ordre. Des hordes racistes qui, en toute impunité, cassent du Noir, de l’Arabe, du jeune, du travailleur, et demain de la mère de famille qui rentre à la maison, ses poireaux dans son cabas.

    Depuis qu’elle a quitté le gouvernement où elle ne pouvait plus nuire à son aise, Christiane Taubira a du temps libre. Elle devrait l’utiliser pour lire. Valeurs actuelles, par exemple, qui publiait ce samedi un article sur la violence – jusqu’au meurtre – qui se généralise à l’ensemble des établissements scolaires. En plein Paris, les bandes du XIIe et du XXe qui règlent leurs comptes devant des personnels qui n’en peuvent mais ; des enseignants caillassés en plein cours.

    « Face à ces événements, les proviseurs sont montés au créneau, fustigeant notamment le traitement de la sécurité aux abords des lycées », nous dit-on, le représentant du SNPDEN-UNSA rapportant que « trois élèves ont été assassinés depuis le début de l’année scolaire » et près de dix personnels de direction blessés en voulant protéger leur communauté ». Je n’ai pas souvenir que Mme Taubira ait déploré le sort fait à tous ces agents de l’État !

    Pourtant, c’est bien là, entre racailles en échec scolaire, qu’on « casse du bamboula puis du bougnoul puis du jeune puis du travailleur puis du tout venant ». Il arrive même qu’on trouve, dans les salles de classe, « des inscriptions racistes et antisémites très violentes, abjectes », tandis que « des injures de même type sont parfois prononcées entre élèves ou à l’encontre d’enseignants ». Quand ne fleurissent pas, sur les murs, des tags pro-Daech…

    Marie Delarue

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • Banlieues et police : un divorce qui dure depuis des décennies

    Insurrections en France – Du Maghreb colonial aux émeutes de banlieues, histoire d’une longue guerre, ouvrage signé d’Andrew Hussey, directeur de recherche à l’École des hautes études de l’université de Londres à Paris, est passé relativement inaperçu en France mais a été largement commenté dans le monde anglo-saxon. Comme souvent, les Français refusent de faire leur autocritique, incapables d’analyser lucidement leur histoire récente. Faute de panser nos plaies, nous les laissons à nu.

    Ce qui se passe actuellement en Seine-Saint-Denis, consécutivement à l’arrestation d’un habitant d’Aulnay-sous-Bois – Théo de son prénom -, n’est pas nouveau. Une France hors la France se construit en miroir de la France historique, refusant de respecter l’ordre républicain, depuis plusieurs décennies. Maire de Villeurbanne à la fin des années 1970, Charles Hernu rasait la cité Olivier-de-Serres qu’il qualifiait de « vivier à délinquance », suite à une série d’affrontements qui avaient opposé les enfants d’immigrés de la première génération aux forces de l’ordre. Le cas lyonnais a fait école, contaminant l’intégralité du territoire national. Désormais, les responsables politiques savent que la France n’est plus vraiment en paix ; liée contractuellement par un bail de durée indéterminée qui la plonge dans un état de guerre civile de basse intensité.

    En première ligne : les policiers et les habitants de ces quartiers. Historiquement, la police est chargée de faire appliquer les lois pour que l’ordre public, garant de l’harmonie sociale, soit préservé. Quand l’État n’est plus en mesure de donner une direction à l’ordre public, l’arbitraire menace. À mesure que les pouvoirs publics reculent, tolérant des troubles inacceptables, de peur d’embraser des pans entiers du territoire national, dans lesquels il est parfois difficile de pénétrer sans risques pour la sécurité de ses biens ou de sa personne ; ils autorisent l’émergence, à plus ou moins longue échéance, de l’anarchie et de l’injustice.

    Il est tout de même sidérant, voire honteux, de constater que nos dirigeants feignent la surprise à chaque fois que les quartiers dits « populaires » grondent.

    De toute évidence, la situation perdure parce que les moyens qui ont été employés pour y mettre fin n’étaient pas les bons. La politique de la ville ? Un tonneau des Danaïdes. Les flics jouant aux grands frères ? Une catastrophe. La justice préventive ? Sans effet. Les associations antiracistes ou de quartiers ? Elles enveniment les choses en persuadant les descendants d’immigrés qu’ils ont pleine légitimité à haïr la France, à la combattre. Songez que, dans les banlieues lyonnaises des années 1970, l’expression « souchard » (pour « Français de souche ») était déjà une injure…

    Andrew Hussey, rapportant une anecdote dans le métro parisien, digresse : « C’est effrayant de penser qu’aujourd’hui des gamins peuvent dorénavant agresser n’importe qui comme bon leur semble. Ils ont balayé toutes les règles, y compris la loi. Il n’existe pas de mot, ni en français ni en anglais, qui exprime l’opposé du verbe « civiliser » : le concept n’existe pas. Mais il s’agissait bien pourtant ici de l’anti-civilisation en action : une transgression de tous les codes comportement qui maintiennent la cohésion d’une société. »

    Replacer les dernières émeutes dans une perspective historique donne des frissons. Elus locaux de droite et de gauche, hauts-fonctionnaires, intellectuels organiques post-soixante-huitards et médiacratie partagent une immense responsabilité ; ils se sont rendus complices d’une sédition organisée. Attaque potentiellement mortelle contre les fondements de notre civilisation, la conjonction de l’immigration massive et de l’idéologie du laissez-faire a rendu les honnêtes gens désarmés face à la tyrannie de la rue.

    Gabriel Robin

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • Trois « jeunes » défigurent un épicier à Montpellier à coups de tessons de bouteilles

    Samedi matin 11 février, La Chamberte, quartier calme et paisible de la commune de Montpellier (34000). Les six mille habitants en majorité des couples et des célibataires, s’éveillent paresseusement.

    Trois « jeunes » rentrent dans une épicerie il ne sont pas là simplement pour voler mais aussi pour marquer dans tous les sens du terme le propriétaire de l’enseigne. Celui-ci est seul, sans arme dans son échoppe, eux sont armés de tessons de bouteilles. Ils auraient pu, en le menaçant, lui faire simplement peur pour exiger la remise de l’argent. Mais non, ils veulent jouir du spectacle, et de quel spectacle. Ils le frappent s’acharnant sur son visage, au point de le défigurer et de toucher au nerf facial. Imaginez la terreur de l’homme, recroquevillé derrière son comptoir. Imaginez le sang qui gicle et les cris de douleurs. C’est long une minute quand vous vous faites lacérer le visage alors que vos agresseurs rient en vous insultant. D’ailleurs cette séance devait tellement les faire saliver qu’elle a duré plusieurs minutes. Pour leur haine, une agression ne suffit pas.

    Ils s’en prennent au magasin, renversant les étagères, saccageant entièrement la boutique. Enfin, avant de partir, ils n’oublient pas de se saisir du contenu de la caisse.

    Regagnant leur voiture ils prennent la fuite laissant derrière eux une scène de désolation. Heureusement malgré ses blessures le boutiquier peut se traîner et relever la plaque d’immatriculation du véhicule. Pas de chance pour eux, cette voiture, une Toyota, avait été contrôlée vendredi soir par les policiers qui se sont souvenus de l’identité du conducteur. C’est à son domicile situé avenue de l’Europe (quartier de la Paillade) qu’ils l’ont cueilli quelques minutes plus tard en compagnie de ses deux complices.

    Lors de leur garde à vue, les trois hommes déjà connus des services de police, ont expliqué qu’ils avaient fait la fête le vendredi soir. Ils ont précisés qu’ils étaient encore ivres le samedi matin quand ils sont entrés dans l’épicerie. Ils voulaient au départ y acheter tout simplement à manger. Avec certainement comme monnaie des tessons de bouteilles !

    Leur procès en comparution immédiate prévu le lundi a été reporté, l’un d’eux ayant demandé à préparer sa défense pour s’expliquer devant un juge.

    Imaginons maintenant que, suite cette agression sauvage, nombre de commerçants, suivis par des habitants, aient réagi, que plusieurs manifestations aient eu lieu devant le tribunal de Montpellier. Que Quartier La Paillade, des entrées d’HLM aient été caillassées et des voitures devant les immeubles incendiées. Imaginons des manifestants criant : « Stop aux agressions », « Jeunes assassins », « Nous ne voulons plus de racailles dans nos quartiers ».

    Imaginons que, face à ces incidents, le Président de la République ait fait le déplacement jusque dans l’Hérault pour apporter son soutien à l’épicier. Qu’il ait déclaré notamment, par exemple : « Cet épicier est connu des clients pour son travail exemplaire, cet homme veut simplement vivre en paix et dans un rapport de confiance avec les jeunes des cités ».

    Imaginons que de nombreuses personnalités, acteurs comédiens et chanteurs aient aussi réagi devant cette agression, faisant paraître une tribune dans Le Figaro, appelant à réagir contre les crimes des envahisseurs et réclamant justice pour les riverains.

    Imaginons, oui… Car si Théo a derrière lui le gratin de la bien pensance, cet épicier n’est qu’une énième victime inconnue, bien réelle. Au fait France Bleu, qui a annoncé l’information, n’a pas donné l’identité des trois criminels qui pourtant sont majeurs. On se demande bien pourquoi !

    J-P Fabre Bernadac

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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