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  • Un conseiller territorial de Corse démissionne du Front national qu'il juge "ultra-jacobin"

    L'un des quatre conseillers territoriaux Front national à l'assemblée de Corse, Christophe Canioni, a annoncé mercredi à Ajaccio sa démission de ce parti auquel il reproche son "ultra jacobinisme".

    • France 3 Corse ViaStella avec AFP
    Archive © PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP

    © PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP Archive

    "Je refuse de rester dans un mouvement caractérisé par son déni de la réalité insulaire aux plans institutionnel, économique, social et culturel", a déclaré
    M. Canioni à l'AFP.

    Il reproche notamment au FN, auquel il a adhéré en 1990, de "se situer dans un schéma rétrograde ultra-jacobin"

    "ULTRA-JACOBIN"

    L'élu, qui conduisait la liste du Front national en 2015 et avait réalisé 9,09%, a précisé qu'il demeurait conseiller territorial, non inscrit, jusqu'au terme de
    son mandat, en décembre prochain.  

    Le FN compte donc désormais trois élus sur les 51 de l'assemblée de Corse.

    Historien, écrivain et éditeur résidant à Bastia, M. Canioni a annoncé que le courant "corsiste" (défense des intérêts de la Corse) qu'il avait initié en 2015 "Avvene Corsu" (avenir corse) "devient un parti politique, autonomiste et de droite engagé dans l'évolution des institutions de la Corse".

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  • Cette jeune femme était partie combattre auprès de Daesh mais en est revenue, regardez son témoignage


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  • Délocalisation de l’usine Whirlpool : la France, dindon de la farce !

    L’usine Whirlpool d’Amiens cessera sa fabrication de sèche-linge le 1er juin 2018. Environ trois cents personnes de plus vont encore se retrouver au chômage en France ! Pourquoi ? Parce qu’au sein même de l’Union européenne, il y a des pays européens émergents.

    Ces derniers pratiquent donc, de fait, un dumping fiscal et social avec un coût de la main-d’œuvre quatre fois inférieur à celui de la France !

    Et si, encore, les Polonais nous achetaient des avions et des hélicoptères français… Mais non ! Pour des raisons politiques, afin de satisfaire l’Amérique, par peur de la Russie, ils préfèrent acheter américain.

    Dans le cas Whirlpool, comme pour de nombreuses autres délocalisations à l’est de l’Europe, les peuples ouest-européens se vident de leur substance économique industrielle, suite à la stupidité des élites françaises qui ont confondu élargissement et approfondissement de l’Europe ! S’il y avait eu un approfondissement intelligent avant un élargissement responsable, lent, contrôlé et très progressif, paradoxalement, les peuples européens seraient aujourd’hui moins hostiles aujourd’hui à l’Union européenne !

    Maurice Allais estimait qu’une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’était souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux regroupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable. Comparable, voilà le mot clé, ce qui importe, ce que nos élites de pacotille traîtresses et stupides n’ont pas su ou voulu voir !

    Autant le Marché commun protectionniste, avec la préférence communautaire, fut une réussite totale et bénéfique pour la France, autant l’élargissement économique à l’Est voulu, il est vrai, par l’Allemagne pour s’assurer des débouchés et organiser sa sous-traitance ne fut pas aussi bénéfique et souvent maléfique pour la France, qui a délocalisé aussi une grande partie de son industrie automobile en Roumanie (Renault) et en Slovaquie !

    Mais il faut reconnaître que le problème de l’élargissement européen à l’Est est, effectivement, très complexe avec des discussions sans fin, des avantages et des inconvénients, même pour la France, suite à l’avantage, parfois, de produire à bas prix et de trouver de nouveaux débouchés. Le pragmatisme s’impose en matière de protectionnisme et il ne faut jamais tomber dans le piège de l’idéologie stupide ! Quant au libre-échange mondialiste non européen, lui, il doit être combattu sans aucun doute possible.

    Marc Rousset

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • L'eau du robinet est polluée pour près de 3 millions de consommateurs. Dans le Loiret, les nitrates posent problème.

    Les nitrates polluent l'eau de près de 200.000 consommateurs, en particulier dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l'Yonne, l'Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme.

    En France, l'eau du robinet est polluée pour près de 3 millions de consommateurs. Dans le Loiret, les nitrates posent problème. © MaxPPP

    © MaxPPP En France, l'eau du robinet est polluée pour près de 3 millions de consommateurs. Dans le Loiret, les nitrates posent problème.

    La quasi-totalité des Français peuvent boire sans crainte l'eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n'ont accès qu'à une eau polluée notamment par des pesticides, des nitrates ou du plomb, indique jeudi une étude de l'UFC-Que Choisir.

    "Le constat global est très rassurant", estime l'association de consommateurs qui a analysé les réseaux desservant les 36.600 communes de France de février 2014 à août 2016, sur la base de données du ministère de la Santé : 95,6% des consommateurs bénéficient d'une eau qui "respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l'année".

    "UNE EAU NON CONFORME"

    Mais 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, "reçoivent une eau non conforme", déplore-t-elle. Elle n'est pas forcément impropre à la consommation, "cela dépend de la nature de la molécule, du niveau du dépassement et de sa fréquence", a précise à l'AFP Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC-Que Choisir qui a dirigé l'étude.

    Le point sur la qualité de l'eau en Indre-et-Loire
    le point sur la qualité de l'eau en Indre-et-Loire avec l'UFC Que Choisir

    L'UFC Que Choisir a établi une carte de la qualité de l'eau en France, reportage et analyse de la qualité de l'eau en Indre-et-Loire  -  France 3 Centre Val de Loire  -  Dominique Pouget ; François-Xavier Mauffrey ; Gilles Engels


    Les pesticides sont "de loin" la première cause de non conformité. Ils contaminent l'eau de 2 millions de consommateurs, principalement ruraux, dans les régions d'agriculture intensive.

    "Les molécules retrouvées sont essentiellement des herbicides", comme l'atrazine, un herbicide "désormais interdit mais (...) particulièrement rémanent dans l'environnement", précise l'UFC.

    Les nitrates, quant à eux, polluent l'eau de près de 200.000 consommateurs, en particulier dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l'Yonne, l'Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme.

    Voir la carte interactive de la qualité de l'eau éditée par l'UFC Que Choisir

    Troisième pollution : des "contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations". Elles concernent 200.000 personnes et touchent surtout les petites communes rurales de montagne (Alpes, Massif central, Pyrénées).

    L'UFC-Que Choisir alerte aussi sur la présence de "composants toxiques" dans les canalisations des logements: du plomb, du cuivre, du nickel ou du chlorure de vinyle, "relargués par des canalisations vétustes ou corrodées". Cette pollution est mal mesurée, du fait d'"un très faible nombre de prélèvements" qui "ne permettent pas de connaître l'exposition réelle des consommateurs".

    L'ONG juge ces pollutions "d'autant moins acceptables que l'alerte est donnée depuis longtemps et que les bons remèdes ne sont toujours pas appliqués".
    Si l'eau du robinet est presque partout conforme aux normes, "ce n'est pas parce que l'agriculture aurait amendé ses pratiques" mais à cause d'une "coûteuse dépollution financée à 87% par les consommateurs et seulement à 6% par les agriculteurs", affirme-t-elle.

    L'association réclame l'application du principe "pollueur-payeur" par une augmentation de la taxation des pesticides et des engrais azotés, "un audit national" des composants toxiques des canalisations et une aide aux particuliers pour remplacer leurs canalisations en cas de pollution au plomb.

    Les consommateurs peuvent se renseigner sur la qualité de l'eau de leur robinet en consultant une carte interactive sur www.quechoisir.org.

    "Un Français sur cinq n'a pas confiance en l'eau du robinet (...) et un sur deux privilégie l'eau en bouteille", a déploré le président de l'association, Alain Bazot, au cours d'une conférence de presse téléphonique.

    Pourtant, "la qualité de l'eau est très largement au rendez-vous", a-t-il souligné. En outre, selon l'association, à 0,4 centime d'euro le litre, l'eau du robinet est 65 fois moins chère en moyenne que celle en bouteille.

    La fabrication des bouteilles en plastique génère, elle, 360 fois plus de gaz à effet de serre. Elles parcourent en moyenne 300 km avant d'arriver sur nos tables et génèrent 150.000 tonnes de déchets d'emballages par an, selon l'UFC-Que Choisir.
     
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/centre/loiret

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