•  Nord: Déchaînement de violence aux urgences de l'hôpital de Tourcoing

    Une quinzaine d’individus qui accompagnaient un patient ont semé la terreur au service des urgences du CH Gustave Dron de Tourcoing…

    Le centre hospitalier Gustave Dron, à Tourcoing.Le centre hospitalier Gustave Dron, à Tourcoing. - Google Maps

    G.D., avec O. A.

    La violence ne s’arrête plus aux portes de l’hôpital, à Tourcoing. Le personnel des urgences de l’établissement est sous le coup d’une vive émotion après une agression d’une rare violence, qui s’est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche.

    D’après les premiers témoignages, rapportés par La Voix du Nord, une quinzaine de personnes, qui accompagnaient un patient, s’en sont pris au personnel du centre hospitalier, vers minuit. Un médecin a été frappé et une infirmière brutalement tirée par les cheveux.Trois personnes interpellées étaient présentées en comparution immédiate ce lundi, mais le procès a été renvoyé au 7 novembre, à la demande de leur avocat, Me Guillaume Ghestem.

    Un urgentiste frappé

    Les troubles se sont produits alors qu’une personne âgée, victime d’un malaise, était amenée aux urgences de Tourcoing. Le patient est un responsable associatif du quartier de La Bourgogne, et il était accompagné d’une quinzaine de personnes, proches et membres de l’association.

    D’après le personnel soignant, insultes et menaces ont rapidement fusé, alors que le patient avait déjà été pris en charge. Les proches, eux, assurent avoir dû patienter quatre heures et demie avant qu’un médecin ne l’examine.

    Ce qui est certain, c’est que les urgences ne sont pas faites pour accueillir autant de monde, surtout sous tension. « Ils nous ont très mal parlé, en nous disant de dégager, qu’ils ne soigneraient pas mon mari tant que tout le monde resterait là », explique la compagne du patient.

    « Pas une garde de nuit » où il ne se passe quelque chose

    C’est alors que la situation a dégénéré. Un urgentiste a été pris pour cible et frappé par cinq personnes entrées par effraction dans la salle d’examen. Selon les proches du patient, ce serait, au contraire, un médecin qui aurait le premier pris à la gorge deux membres du groupe perturbateur.

    Finalement, la police a dû intervenir et a arrêté trois personnes, enfants de l’homme hospitalisé : deux hommes de 18 et 36 ans et une femme de 34 ans. Ils sont poursuivis pour violences aggravées et outrage à une personne chargée d’une mission de service public. En attendant de comparaître, ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction de se présenter au centre hospitalier, où leur père est encore soigné ce lundi.

    « Il n’y a pas une garde de nuit où il ne se passe quelque chose. Mais ça n’a jamais été aussi grave que samedi soir. Ils ont quand même réussi à agresser le seul médecin qui avait daigné les recevoir, un samedi, à 23h », souligne, auprès de La Voix du Nord, Hacène Moussouni, responsable des urgences au CH Gustave Dron.

    Source: LePoint


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  • 500 policiers chante l'hymne national devant l'hôpital Saint Louis à Paris

    Arrivée d'une centaine de voitures de policiers devant l'hôpital Saint Louis à Paris pour manifester leur ras-le-bol et leur soutien pour leur collègue de Viry-Châtillon et chanter la marseillaise respect !


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  • François Hollande estime avoir « redressé le pays » !

    François Hollande estime avoir « redressé le pays » !

    Voilà probablement une piste à creuser pour la recherche médicale : le déni de réalité, à fortes doses pratiqué, aurait-il des effets secondaires à haute teneur hallucinogène ? Les scientifiques tentés de pousser plus loin cette sorte d’études auraient tort de se priver de l’observation approfondie d’un spécimen d’exception : François Hollande.

    Déni de réalité, disions-nous ? Un peu comme le mari affalé sur le canapé du salon en début de soirée, bouteille de pur malt, vide évidemment, ayant roulé entre ses pantoufles et jurant à son épouse qu’il n’a bu, en tout et pour tout, qu’une demi-Kronenbourg dans la journée.

    François Hollande, c’est un peu pareil. À ce détail près que, chez lui, ce serait plutôt l’ivresse du pouvoir qui le priverait de ses capacités de réflexion les plus élémentaires. Car enfin, voilà un homme qui, à défaut de chausser les pompes à bascule dès le petit déjeuner, paraît évoluer dans un monde d’éléphants roses ; et pas forcément ceux du Parti socialiste.

    Lui, président de la République, ennemi de la finance ? Même Nicolas Sarkozy ne se montra pas aussi servile vis-à-vis des puissances d’argent…

    Lui, président de la République, vigie de la gauche ? Et qui nomme un Emmanuel Macron à Bercy, jurant de sa « totale loyauté », avant de se faire empapaouter d’importance par l’enfant adultérin – autant que giscardien – qu’auraient pu avoir Jean Lecanuet et Jean-Jacques Servan-Schreiber ; c’est dire le niveau du jeune premier…

    Lui, président de la République, vouant, assez justement d’ailleurs, « Sarko l’Américain » aux gémonies, parce que s’étant couché devant la puissante Amérique, tout en humiliant la sainte Russie, empêchant, de fait, la France de recouvrer le statut qui était autrefois le sien : puissance capable d’incarner un juste point d’équilibre entre Est et Ouest, Nord et Sud. Cette œuvre jadis menée au long terme, legs des diplomaties capétienne, puis gaullienne ; non content de les avoir effacées, François Hollande les a de sus piétinées, surpassant son prédécesseur dans la forfaiture, si toutefois cela avait pu être imaginable…

    Mais tout cela, c’est comme si de rien n’avait été. Après les frasques grotesques de Nicolas Sarkozy avec un mannequin issu de la haute bourgeoisie italienne, il se voulait exemplaire en la matière. Pour ensuite transformer sa vie privée en cirque quotidien, à cause duquel on vit longtemps sa trogne casquée, plus souvent en une de Voici et de Closer que du Monde ou du Figaro.

    Pas grave… On fait juste comme si ça n’avait pas été pour de vrai.

    Idem pour les innombrables entretiens qu’il accorde à tous les journalistes de Paris – à se demander quand il prend le temps de travailler –, s’étonnant ensuite que ces derniers en fassent un livre des plus croquignolets, comme si, en tant d’années, il ne savait pas comment fonctionne le microcosme en question. Bah… Il suffit de regarder ailleurs et de se comporter comme s’il ne s’était rien passé.

    Dans le même registre de l’autosuggestion onaniste, ces deux phrases, lâchées à d’autres journalistes – ceux de L’Alsace -, un jour avant sa visite à l’usine de Florange : « J’ai fait face à de nombreuses crises. […] Je n’ai eu aucun répit. Mais j’ai toujours tenu bon. » Ah bon ? Quand ? Le premier des Français fait comme si de rien n’était ; on fera semblant de n’avoir rien vu ni entendu : après les « sans-dents », les « sans-yeux » et les « sans-oreilles ».

    La seconde, osera-t-il la répéter aux ouvriers sacrifiés de Florange ? « Avec le recul, nous pouvons maintenant apprécier l’action menée depuis 2012. Nous avons redressé le pays tout en préservant notre modèle social… » La preuve par l’ubérisation rampante du peuple français et des taux de chômage atteignant des hauteurs stratosphériques, sans doute.

    Mais François Hollande persiste, comme si tout cela n’était que pour de faux, puisque ne risquant, pour le moment, qu’un vigoureux coup de pied dans les urnes. En attendant que le peuple ne se mette en colère pour de vrai ? Cela s’est déjà vu et un de nos rois a été guillotiné pour moins que ça.

    Enfin, il paraît qu’il s’agit d’un « Président normal ». Mais là, il serait anormal de faire comme si de rien n’était.

    PS : en quelques heures de visite de François Hollande à Florange, il ne n’est rien passé de notoire. Remarquez, durant son quinquennat non plus.

    Nicolas Gauthier

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • Il y a une semaine ;

    Trégastel – Trébeurden (22) : manifestation vendredi 14 octobre contre l’arrivée de 60 migrants

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    Trégastel (Breizh-info.com) – Lundi 17 octobre, 60 migrants en provenance de la Jungle de Calais seront accueillis à Trégastel et à Trébeurden, petites cités du bord de mer dans les Côtes d’Armor. Une arrivée qui suscite contestation et inquiétude de la part de certains habitants et satisfaction de quelques responsables associatifs. Le Front national appelle d’ailleurs à un rassemblement, vendredi 14 octobre à 18h devant la mairie de Trébeurden, et à 19h30 sur le parking Ste Anne à Trégastel, afin de s’y opposer.

    Plusieurs organisations de gauche (Ras l’front Trégor, Ensemble 22, Solidaires 22, Alternative Libertaire 22) appellent au contraire à « se rassembler massivement face à la manifestation publique de l’extrême droite pour affirmer les valeurs d’entraide, de solidarité » .

    Comme à Saint-Brevin-les-Pins et dans plusieurs autres communes en France, les élus ont décidé, avec les autorités de l’Etat, de ne pas faire de réunion publique, pourtant réclamée par une partie de la population. Paul Droniou et son équipe municipale, à Trégastel, ont décidé de faire fi de l’opposition d’une partie des habitants, ce qui lui a d’ailleurs valu des menaces , pour lesquelles une enquête a été ouverte.

    Les migrants, uniquement des jeunes hommes, seront logés pour partie à la CCAS de Trébeurden, pour l’autre au village vacances EDF de Trégastel. Ils viendront principalement du Soudan, d’Irak, d’Erythrée, de Syrie et …d’Afghanistan.

    La présence de plus en plus nombreuses d’Afghans, suscite des interrogations. Entre janvier et décembre 2015, ils étaient 200.000 à demander l’asile dans l’un des pays de l’UE. Soit 6 fois plus qu’en 2014. Les Afghans sont le deuxième groupe le plus nombreux à migrer . Les autorités ne sont  pas en mesure de dire de quelles tribus locales , de quels clans proviennent les Afghans qui sont sur le sol français actuellement. Quelles sont notamment leurs relations et leur proximité avec les Talibans, qui ont  été combattus pendant des années par les soldats français, en vain puisqu’ils sont de retour?

    Tout comme les autorités ne parviennent pas à identifier les éléments potentiellement dangereux lorsqu’ils pénètrent sur le sol Européen, comme le prouve à nouveau cette chasse à l’homme en Allemagne visant un « réfugié » Syrien – en réalité un islamiste infiltré – qui préparait un attentat contre un aéroport.

    Pas de quoi rassurer la population donc, quoi qu’en disent les élus municipaux qui ne sont eux mêmes bien souvent pas capables de dire quelles sont les personnalités des migrants accueillis.

    Ces migrants recevront une aide de 300 euros par mois (émanant de l’Etat). Un seul gardien sera présent chaque nuit (et le week end) pour veiller à la sécurité des lieux. La Croix-Rouge et  l’hôpital de Lannion garantiront la qualité des conditions d’accueil au niveau social et sanitaire. Ils devraient rester dans le secteur jusque mi-décembre 2016, puis transférés vers d’autres structures.

    L’objectif que s’est fixé le gouvernement ? Démanteler la Jungle de Calais, une tâche qu’en son temps, Eric Besson, alors ministre de l’immigration et de l’identité, avait cru avoir mené à son terme, déjà. Nous étions en 2009, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’affaire n’est pas terminée…
    Autre objectif, dissuader une large partie des immigrés de Calais d’aller vers le Royaume-Uni et les inciter à faire une demande d’asile en France. Une fois l’asile obtenu pour certains, les déboutés se maintenant souvent sur le territoire français, ils pourront alors travailler. Ensuite, ils pourront prétendre à la venue de leurs familles en France et à l’acquisition de la nationalité française.

    Un processus parfaitement réglé, alors que cette année, le nombre de naturalisations par décret pourrait dépasser de 45% le chiffre de l’an passé ; à l’approche d’échéances électorales, les « nouveaux français » constituent un vivier de voix potentielles…

    « C’est un processus classique désormais. Ils arrivent illégalement en France, on leur donne un statut de réfugié pour une bonne partie, puis des années après, une partie d’entre eux finit par obtenir la nationalité française ; c’est comme cela que ça se passe depuis plusieurs décennies, pour le résultat que l’on connait, sans compter l’immigration légale, sans compter également tous les déboutés qui persistent à vivre sur notre territoire » nous glisse un fonctionnaire , qui dit « en l’état actuel des choses, le processus n’est pas réversible , mais cela aura des conséquences graves sur notre qualité de vie à tous ».

    Persuadés de faire un « devoir d’humanisme », les élus de Trébeurden et de Trégastel se sont proposés pour accueillir d’autres migrants, par la suite, entre le 3 janvier et le 31 mars. Sans consulter, une fois de plus, la population. « On leur rendra la monnaie de leur pièce aux prochaines échéances électorales. On fera passer la consigne : « pas une voix pour les élus ayant oeuvré pour l’accueil des migrants », ça en fera peut être réfléchir certains » nous glisse un membre du collectif contre l’accueil de ces migrants.

     Dans les Côtes d’Armor, une centaine de personnes devraient être accueillies très prochainement.

    Photo : DR
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