• Société

     Mimizan : elle dort dans la rue et lance un appel à l'aide sur internet

    Par Nelly Assenat, France Bleu Gascogne lundi 31 octobre 2016

    Dominique a été expulsée le 14 octobre dernier-Image d'illustrationDominique a été expulsée le 14 octobre dernier-Image d'illustration © Maxppp - Maxppp

    Une femme d'une quarantaine d'années a été expulsée le 14 octobre dernier de son logement. Elle dort désormais dans la rue à Mimizan Plage et lance un appel à l'aide sur internet pour constituer une petite cagnotte financière.

    Elle s'appelle Dominique. Elle a la quarantaine et elle dort dans la rue à Mimizan plage.

    Fatiguée et handicapée, cette femme appelle aujourd'hui à l'aide en témoignant ce lundi matin sur France Bleu Gascogne. Elle demande une main tendue et un peu d'argent, alors que la trêve hivernale commence à partir du premier novembre (les locataires ne peuvent plus être expulsés de leur logement jusqu'au 31 mars 2017). Dominique n'a pas eu droit à ce sursis puisqu'elle a été expulsée le 14 octobre dernier. Aujourd'hui elle cherche un toit ou du moins un abri.

    Expulsée 15 jours avant la trêve hivernale

    Dominique, yeux bleus pâles et des cheveux longs, s'exprime avec dignité et elle brave sa timidité au micro de France Bleu Gascogne : "Je ne veux pas être plainte, je n'ai pas l'habitude de demander de l'aide mais là, je ne peux plus".

    Je suis comme un animal traqué

    Elle raconte l'expulsion de son logement : "C'était inhabitable et insalubre, ça a été reconnu par huissier. Le logement était humide à 75%". Son van dans lequel elle peut se réfugier a été immobilisé à la fourrière. Depuis, Dominique vit dans la rue : "Je suis comme un animal traqué", témoigne t-elle. Elle raconte son quotidien chaque soir pour dormir dans un abri : "Je trouve des endroits cachés, j'y vais très tard car en tant que femme je sais que je suis plus vulnérable".

    Cette ancienne scientifique menait une vie normale jusqu'à son AVC (accident vasculaire cérébral) en 2010. Aujourd'hui elle appelle à l'aide.

    Etre considérée comme un citoyen, pas un chien qu'on rejette du pied

    Elle a besoin de 900 euros minimum pour rapatrier ses affaires et un peu plus pour récupérer son véhicule. "Avec ça, je serais moins en difficulté. Je voudrais passer de la survie à la vie... être considérée comme un citoyen et pas un chien qu'on rejette du pied".

    Une cagnotte sur internet

    Dominique a créé une cagnotte sur internet sur le site lepotcommun.fr, qu'elle a intitulée : URGENCE EXPULSION - PAS DE TRÊVE HIVERNALE. Elle demande 2 100 euros pour s'en sortir. En urgence, elle a également besoin d'un téléphone pour être contactée et continuer ses démarches.

    https://www.francebleu.fr/gascogne


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  •  Petite anecdote ;

    La Policière Municipale Sandra BERTIN qui avait dénoncé "des pressions" après l'attentat de Nice sera jugée le 4/01/2017 pour diffamation !

    Une honte et une mise en cause injustifiée sachant que l'enquête est en cours... Comment peuvent-ils décider qu'il y a effectivement "diffamation" sur ce constat ?

    La vraie question à se poser, la justice qui se prétend indépendante, n'était-elle pas elle-même partiale et politisée ?...

     

    En voyant les condamnations déjà actées en prenant quelques exemples précis ; Philippe Vardon, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, leur maison d'édition, Sebastien JALLAMION, et maintenant Sandra BERTIN... la réponse est elle aussi actée !

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    La policière municipale qui avait dénoncé "des pressions" après l'attentat de Nice sera jugée le 4 janvier pour diffamation

    Sandra Bertin, chef du centre de supervision urbain de Nice.

    Sandra Bertin, chef du centre de supervision urbain de Nice.
     Photo Franck Fernandes

    Sandra Bertin soutient avoir subi des pressions de la part de la police nationale lors de la rédaction de son rapport après le 14-Juillet

    Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a choisi la procédure de citation directe pour que Sandra Bertin comparaisse le 4 janvier prochain devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance de Paris.

    RELIRE >> Si vous n'avez rien suivi à la polémique autour de Sandra Bertin, la policière municipale

    Il lui reproche ses propos rapportés par le JDD du 24 juillet 2016.

    "Un acharnement scandaleux contre une polière municipale exemplaire", a aussitôt commenté Chrisitian Estrosi, l'ex-maire de Nice, aujourd'hui premier adjoint.

    NiceMatin


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  • Affaire des assistants parlementaires: l'UE réclame 339 000 euros à Marine Le Pen ..

    Selon Mediapart et Marianne , l'organisme anti-fraude de l'Union européenne soupçonnerait la patronne du FN d'avoir salarié deux assistants, aux frais du contribuable européen. Ces derniers travailleraient en réalité pour le parti.

    © La présidente du FN Marine Le Pen, ici le 16 juillet 2016 à Nanterre, est dans le viseur de l'UE pour des emplois fictifs présumés, aux frais du contribuable européen.afp.com/ALAIN JOCARD La présidente du FN Marine Le Pen, ici le 16 juillet 2016 à Nanterre, est dans le viseur de l'UE pour des emplois fictifs présumés, aux frais du contribuable européen.

    L'Union européenne réclame la coquette somme de 339 000 euros à Marine Le Pen. Cette somme aurait été versée "indûment" pour l'emploi de deux assistants parlementaires à Strasbourg, selon une enquête de Mediapart et de Marianne dévoilée ce lundi.

    Selon les deux médias, l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) aurait demandé en août dernier au Parlement européen de lancer une procédure de recouvrement à l'encontre la patronne du Front national.

    L'organe de contrôle la soupçonnerait d'avoir employé de manière fictive, entre 2010 et 2016, deux assistants parlementaires aux frais du contribuable européen. Assistants qui auraient travaillé, en réalité, comme permanents au sein du parti d'extrême droite. Préjudice estimé: 339 000 euros.

    Marine Le Pen reste silencieuse

    Alertée par un courrier de l'Olaf fin juillet, puis par le secrétariat général du Parlement européen qui l'a sommée de s'expliquer, Marine Le Pen aurait préféré garder le silence. Si elle ne transmet pas ses justifications d'ici quelques jours, elle sera contrainte, préviennent les deux médias, de régler la note.

    À cette procédure administrative européenne s'ajoute un volet judiciaire français, connu comme "l'affaire des assistants parlementaires FN". L'Office anti-fraude, qui épluche depuis le début de l'année 2015 les activités des eurodéputés frontistes et de leurs employés, avait en effet, face à l'ampleur supposée du phénomène, averti la justice française.

    En mars 2015, le parquet de Paris ouvre alors une enquête préliminaire pour "abus de confiance" présumé à l'encontre du FN, confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). Cette enquête porte sur des faits qui débutent en juillet 2014.

    "Une opération montée pour le museler", selon le FN

    Mais le 26 juillet dernier, l'Olaf aurait transmis son "rapport d'enquête administrative" à la justice française, qui aurait, sur la base de ces conclusions, étendu, fin août, son enquête préliminaire à des faits couvrant désormais la période 2010-2016.

    Sollicitée par Marianne et par Mediapart, Marine Le Pen n'a pas souhaité réagir. L'avocat de la présidente du Front national, Marcel Ceccaldi, regrette auprès du site d'information que le rapport de l'Olaf ne lui ait pas été soumis. "Marine Le Pen n'a jamais été entendue. C'est abracadabrantesque, c'est une violation délibérée de l'État de droit, une opération montée par l'exécutif allemand du parlement pour museler ceux qui sont critiques envers le fonctionnement de l'Union européenne", s'est-il indigné.

     


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  • Discours de Pierre Sidos - Réunion de rentrée du PNF Ile-de-France (20/09/16)


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  • N'oublions pas ! mais surtout pas ?


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