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  • Aux portes de l’Europe, il y a Vlad, 6 ans, qui ne sera jamais Aylan. Il a été tué par un obus ukrainien made in USA

    Par: Floris de Bonneville

     Vlad, 6 ans, qui ne sera jamais Aylan.

    Le 13 juillet je voulais vous parler des petits morts du Donbass, vous savez cette république auto-proclamée après avoir fait sécession de l’Ukraine qui ne voulait plus qu’on y parle russe.
     
    Et puis, il y a eu ces petits morts sur la Promenade des Anglais, assassinés par une lecture rigoureuse d’un Coran qui refuse de se moderniser.
    Et puis, tous les jours, en Syrie, des petites filles et des petits garçons sont tués par des obus lancés par les « rebelles modérés » soutenus et armés notamment par la France ou par ceux qui leur répliquent.
     
    Alors, j’ai hésité à envoyer ce papier à NDF.fr.
    Pourtant, cela se passe tous les jours en Europe, avec la bénédiction de l’OTAN, avec notre bénédiction, n’est-ce-pas M. Ayrault, successeur d’un Fabius qui vient de trouver une retraite dorée alors qu’il a sur la conscience les cadavres de Syrie, d’Ukraine et j’en passe.
     
    Mais, là, ce ne sont pas les fous de l’État Islamique qui sont responsables de la mort de ces enfants européens.
    Ce sont nous, les européens manipulés par Washington, qui déclenchons les mortelles armes lourdes qui tous les jours détruisent le Donbass, maison après maison.
     
    “Vlad ne sera jamais Aylan. Vlad n’était ni musulman, ni migrant.”
      
    Un petit corps sans vie, face au ciel, un ballon à proximité de ses petites mains désormais inutiles. C’est celui de Vlad, 6 ans, qui jouait dans le jardin de sa petite maison de Gorlovka.
     Sa photo ne fera jamais toutes les Unes du monde.
    Elle est politiquement incorrecte.
    Vlad n’était qu’un petit enfant ukrainien de l’ouest, né et mort au Donbass à l’âge de 6 ans.
     Il est mort comme son voisin, âgé de 7 ans, tous les deux victimes d’un bombardement ukrainien.
    Vlad ne sera jamais Aylan.


    Vlad n’était ni musulman, ni migrant.
     Et son corps gisant dans des broussailles n’aura jamais le même impact visuel que celui d’Aylan abandonné sur la plage par les flots de la Méditerranée. 
    Vlad était seulement un petit garçon dont les parents vivent au Donbass depuis toujours et parlent russe comme la plupart des habitants de cette région que les dirigeants pro-Américains de Kiev ne veulent pas voir sous la coupe de la Russie.

    Car malgré les accords de Minsk qui interdit toute utilisation d’armes d’un calibre supérieur à 100mm, l’armée ukrainienne a tiré à l’arme lourde, en une semaine, fin juin, 2950 obus. 
    Tuant, notamment ces deux enfants, et détruisant 61 habitations dans des quartiers résidentiels de Gorlovka, Zaitseva Makeyevka, Donetsk, Dokoutchaïevsket et Kominternovo.

     Et la semaine du 9 au 15 juillet, c’est un bombardement continue qui a détruit 172 maisons ou immeubles, tuant leurs habitants.

    “Il n’y a pas que les fous d’Allah. Il y a aussi les fous de guerre à la tête de l’OTAN.”

    Selon le site de Philippe Ehua, l’armée de Kiev a pilonné, nuit et jour, la ligne de front de la République Populaire de Donetsk. 
    « Au moment même où se déroulait une nouvelle réunion tripartite du groupe de contact chargé de l’application des accords de Minsk, Kiev a montré sa détermination à piétiner les tentatives de résolution diplomatique de crise ukrainienne et à poursuivre son effort de guerre contre le Donbass » souligne le site de Philippe Ehua.

    Et que dire de cette réunion de l’OTAN dont la France est, hélas, membre, qui n’a fait qu’attaquer la Russie pour inventer une agression contre l’Europe, l’accusant de vouloir envahir l’Ukraine, et mettant en place 4 000 hommes supplémentaires aux frontières de la Russie.

     L’OTAN, dont les 173 articles de la déclaration de Varsovie le 9 juillet sont une véritable déclaration de guerre à Poutine.

    Eh oui, il n’y a pas que les fous d’Allah.

     Il y a aussi les fous de guerre à la tête de l’OTAN.

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  •  Nancy : 2 ans ferme pour un détenu qui menaçait de «faire le djihad en France»

    2 ans ferme pour un détenu qui menaçait de «faire le djihad en France»

    Un détenu âgé de 37 ans a été condamné à deux ans de prison ferme supplémentaires pour avoir proclamé sa volonté de «faire le djihad en France» et «tuer tous les mécréants», dont des magistrats qu'il a directement menacés, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.

    L'homme, qui compte 35 condamnations à son casier et purge déjà une longue peine, a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Nancy pour «outrages», «menaces de mort» et «apologie d'actes de terrorisme», a précisé Me Isabelle Baumann.

    Les faits relèvent de la «pure provocation», de la part d'un homme qui selon les experts psychiatriques n'est ni fou ni en voie de radicalisation, mais qui a seulement «un problème avec l'autorité», selon l'avocate.

    L'homme s'était énervé, fin juin, lors de son transfert de Metz à la prison d'Ecrouves, près de Toul (Meurthe-et-Moselle). Il s'en est était d'abord pris à une conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP), en menaçant ses enfants, puis avait évoqué l'assassinat d'un couple de policiers à Magnanville en disant qu'il allait «faire la même chose».

    «Daech a raison, il faut exterminer les Français»

    Il avait également affirmé s'être procuré les coordonnées de magistrats à Metz et déclaré qu'il voulait «faire le djihad en France», «tuer tous les mécréants et les infidèles à Dieu», et même «égorger» un juge des enfants.

    «Fou furieux», après avoir été interdit de promenade et de contact avec d'autres détenus, l'homme avait également menacé de mort le directeur adjoint de la prison et déclaré: «Daech a raison, il faut exterminer les Français». «Il est dans le déni total, il dit qu'il n'a rien dit de tout cela», a déclaré son avocate. Le procureur a requis 18 mois ferme à son encontre, mais le tribunal s'est montré plus sévère en lui infligeant deux ans ferme.

    Le Parisien


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  • L'argent du Front national : enquête sur les circuits de financement

    L'argent du Front national

    Deux micro-partis, des prêts aux candidats, des kits de propagande et une myriade de factures éditées par différents prestataires : dans un dossier de neuf pages, Le Figaro magazine décrit avec précision les circuits de financement du parti de Marine Le Pen. Un dossier intitulé "l'argent caché du Front national" et contre lequel le FN, dans un communiqué, indique vouloir mener une "riposte juridique".

    Pourquoi ? Tout simplement parce que le dossier contiendrait des "approximations" et des "contre-vérités flagrantes". Des erreurs que le FN s'est empressé de corriger sur son site en répondant point par point aux accusations du Figaro magazine. Plus grave aux yeux du FN, le titre du dossier : "l'argent caché". "Il n'y a aucun « argent secret » au Front national", écrit le FN dans un communiqué. L'affirmer est une tromperie. Pas plus d'ailleurs, n'y a-t-il, dans cet article de « révélations sur les circuits de financement » : les circuits de financement du Front national sont clairs, connus de tous et parfaitement légaux".

    L'argent du Front national ? Assurément, c'est un sujet plutôt vendeur. La preuve : le dossier du Figaro n'est disponible sur internet qu'aux seuls abonnés. Alors comme l'argent du Front natinal n'est pas caché et que les circuits de financement sont "connus de tous", vous n'apprendrez sans doute rien avec ce qui suit. Dans le doute...

    Jeanne, un micro-parti qui fait l'objet d'une enquête judiciaire

    C'est le site Mediapart qui a enquêté en premier sur les activités de Jeanne, un micro-parti créé en 2010 pour soutenir Marine Le Pen. Un mois après la publication de cet article, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire sur ce micro-parti qui affichait 9,5 millions d'euros de recettes en 2012. Et à l'issue de cette enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte contre X pour "escroquerie en bande organisée", "faux et usage de faux". "Tout cela se terminera comme à chaque fois par un non lieu ou une relaxe dans quelques mois, mais la calomnie aura remplie son rôle", a aussitôt réagi Marine Le Pen sur twitter.

    A l'origine de cette enquête, il y a la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui a transmis ses observations au parquet. Certes, la CNCCFP a validé les comptes de campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle 2012. Avant cette validation, la CNCCFP a tout de même invalidé l'équivalent de 700 000 euros de factures pour des prestations considérées comme sans rapport avec la campagne électorale à proprement parler (essentiellement de réunions internes au FN). Mais ce type d'invalidation est classique. Ce n'est donc pas pour cette raison que la commission a saisi le parquet. En réalité, en consultant les comptes, la CNCCFP a découvert que les candidats FN aux cantonales 2011 et législatives 2012 avaient systématiquement contracté des prêts financiers auprès du microparti Jeanne.

    Jeanne, le micro-parti qui fait des prêts à 7% d'intérêts

    Le micro-parti Jeanne a été fondé fin 2010. Il s'agit d'un parti sans militant et sans meeting. Logique : il pour unique but de financer les campagnes électorales du Front national. Ce n'est pas nouveau au FN : dès 1988, Jean-Marie Le Pen avait fondé son propre microparti, baptisé Cotelec, pour financer ses campagnes. Une manière de contourner les réticences des banques à consentir des prêts pour les candidats.

    Dès 2011, Jeanne a prêté 1,4 million d'euros à 500 candidats FN pour les élections cantonales. D'où provient cet argent ? Mystère. Interrogé par Le Figaro magazine, Jean-François Jalkh, vice-président du FN, assure que cet argent "vient de particuliers prêteurs dont nous ne pouvons pas, légalement, donner les noms". Un argument repris dans le communiqué du FN contre l'article du Figaro : "Les partis ou groupements proches du Front national ne se sentent pas obligés de donner l'identité de leurs contributeurs". En 2011, il s'agit de prêts à 6,5% d'intérêts.

    En 2012, tout s'accélère : Jeanne "a avancé 8,6 millions d'euros aux candidats [législatives] dont 450 000 euros à Marine Le Pen pour la présidentielle, moyennant un taux d'intérêt très élevé de 7%", précise Le Figaro. A la clé rien que pour le prêt pour la présidentielle ? 19 000 euros d'intérêts pour Jeanne, selon les calculs de Mediapart. Mais à quoi servent toutes ces sommes ? Essentiellement à acheter des kits de campagne... facturés par Jeanne. En clair, le micro-parti prête de l'argent aux candidats, qui eux-mêmes payent des kits de campagne à Jeanne. La boucle est bouclée.

    Riwal, la boite de com' qui a facturé 1,69 million d'euros pour la campagne de Le Pen

    D'après les factures obtenues par Le Figaro, Jeanne propose par exemple d'éditer 3000 exemplaires d'un journal de campagne pour 1400 euros, un bulletin de vote personnalité pour 600 euros ou encore l'édition de 1000 tracts sur l'insécurité pour 250 euros. Jeanne ne fabrique pas ses kits, elle les a commandées à des fournisseurs pour la modique somme de 8,4 millions d'euros en 2012. Qui les fabrique ? Le principal prestataire est une agence de communication baptisée Riwal. Et parmi les actionnaires de Riwal, on retrouve les trésoriers successifs de Jeanne. Autrement dit, comme le précise Le Figaro magazine, "ces hommes de confiance de Marine Le Pen sont à la fois les financiers et les bénéficiaires des candidats FN". Commentaire du journal : le "système est bien verrouillé".

    Riwal ne se contente pas d'éditer des kits. Pendant la campagne présidentielle, c'était le principal prestataire des frais de dépenses de communication pour la présidentielle de Marine Le Pen. En 2012, les factures de Riwal s'élèvent à 1,69 million d'euros. Avec des prestations diverses et variées : "des frais de mailing (166 997 euros), la fabrication du programme de la candidate à 6 millions d'exemplaires (514 280 euros), des affiches de meetings et tracts de campagne (449 393 euros), et même des frais de location de mobilier au QG de campagne (30 897 euros) et d'aménagements des locaux (32 500 euros). Riwal a aussi fait payer des frais de retransmission des discours de Marine Le Pen en direct sur internet (69 605 euros). Sans compter des bilans et baromètres d'e-réputation, relativement coûteux (127 847 euros). Ainsi que l'animation internet de la campagne (280 986 euros) via l'hébergement des sites officiels, des relances par SMS et par mail, ou la formation de la candidate au dialogue avec les blogueurs".

    Une veille internet à 10 000 euros par mois et un programme chiffré trois fois

    L'article du Figaro énumère d'autres dépenses de campagne et souligne que les factures comportent "des intitulés abscons, des prestations onéreuses, des sociétés écrans ou des fournisseurs à l'existence juridique éphémère". Exemple ? Le comité Marine Le Pen 2012 a signé un contrat avec une société unipersonnelle (une seule personne donc) pour des prestations de "veille internet, y compris la presse et les sites des adversaires politiques de la candidate", de "suivi quotidien des médias", de rédactions d'articles et de participation "aux réunions quotidiennes avec la candidate". Au total ? La facture s'élève à 75 999 euros pour 500 heures travaillées. Soit "une moyenne de 10 000 euros par mois de septembre 2011 au 20 avril 2012". Interrogé par Le Figaro, le prestataire unique se défend d'avoir été surpayé : "Je travaillais de 6 heures du matin à minuit et le tarif est normal".

    Autre "bizarrerie", relevée par le Fig Mag : le chiffrage du programme du FN. Alors qu'un groupe d'experts a travaillé bénévolement sur le sujet, le magazine a retrouvé des factures indiquant que le FN avait confié ce travail à deux autres acteurs : une société baptisée Cap Stratégique (facture : 13 900 euros) et un expert, qui occupait au même moment le poste de commissaire aux comptes de Jeanne (facture : 50 000 euros). A chaque fois, Le Figaro magazine affirme que ces dépenses ont bénéficié à des prestataires proches de Marine Le Pen.

    Le FN conteste le dossier du Figaro magazine

    Dans un communiqué, le Front national conteste toutes les accusations du Figaro magazine et estime que cette publication est en service commandé au profit de l'UMP (empêtrée dans l'affaire Copé-Bygmation).

    Que dit le communiqué du FN ? D'abord que le microparti Jeanne est soumis au contrôle annuel de la CNCCFP : les dons effectués à ce micro-parti sont parfaitement légaux et le parti n'a pas l'obligation de donner l'identité de ces donateurs.

    En outre, le communiqué précise que le principe qui consiste à faire des prêts à des candidats est lui aussi parfaitement légal. D'ailleurs, en cas de prêt, un parti à l'obligation de le faire contre des intérêts. Et ces prêts "ne constituent en aucun cas un exercice illégal de l'activité bancaire".

    Enfin, à propos de la proximité entre le FN et les prestataires-bénéficiaires des dépenses de campagne, le communiqué assure que "les prestataires du Front national, de ses structures ou de ses candidats ne sont pas choisis seulement parce qu'ils sont parfois sympathisants, mais surtout pour leurs compétences professionnelles et leur capacité à respecter un strict cahier des charges qui leur est imposé".

    Le Figaro magazine a-t-il publié une enquête à charge sur le FN et sur Jeanne ? Les soupçons qui pèsent sur ce micro-parti sont-ils infondés ? L'information judiciaire, qui est en cours, apportera sûrement les réponses à ces questions.



    *** Sources
    - M. Mathieu et M. Turchi, "Le micro-parti de Marine Le Pen: des euros par millions", Mediapart, 22.10.2013
    - Mathilde Mathieu, "La justice enquête sur le micro-parti de Marine Le Pen", Mediapart, 20.11.2013
    - A. Mestre et C. Monnot, "Le microparti de Marine Le Pen visé par la justice", Le Monde, 15.04.2014
    - Vincent Nouzille, "L'argent secret du Front national", Le Figaro magazine, 02.05.2014
    - "Les approximations du Figaro magazine", Communiqué du FN, 03.05.2014
    - "Nos réponses à la propagande du Figaro Magazine", Communiqué du FN, 03.05.2014

    L'argent secret du Front national
    http://www.politique.net/2014052301-argent-du-front-national.htm

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