votre commentaire
03/05/2016 – 06h00 Rennes (Breizh-info.com) -
Ce dimanche 1er mai à Rennes, en marge de la traditionnelle manifestation syndicale (un peu moins de 3000 personnes cette année sur 207 000 rennais) , 300 militants d’extrême gauche et des suiveurs ont pris d’assaut le cinéma Gaumont, situé à côté de l’esplanade Charles De Gaulle.
Ces derniers se sont ensuite livrés à des actes de vandalisme : tags dans le cinéma, vols de bonbons et de produits alimentaires, vol de mobilier appartenant au Gaumont, propos déplacés vis à vis du personnel du cinéma et de certains cinéphiles qui protestaient, le bilan est salé.
Pourtant, les manifestants ont pu rester plusieurs heures dans le Gaumont, déployant des banderoles, lançant des slogans hostiles à la police et à la loi travail.
Aucune intervention policière n’a eu lieu pour parer à l’occupation illégale, aux vols et aux dégradations dans le cinéma.
Un cinéma qui a décidé de fermer ses portes au public, en ce dimanche 1er mai, suite à ces incidents, provoquant le désarroi de beaucoup de familles qui voulaient profiter d’une journée de repos pour amener leurs enfants au cinéma.
Les étudiants et militants d’extrême gauche en auront décidé autrement.
« Combien de ces jeunes ont déjà travaillé dans leur vie ? » écrivait une dame, visiblement privée de cinéma, sur les réseaux sociaux ce dimanche.
« Ils prennent en otage toute une population alors qu’ils ne représentent personne, c’est écoeurant ».
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
La direction du Gaumont n’a pour le moment pas fait connaitre son intention de porter plainte.
La police enregistre à Rennes, depuis le début des manifestations contre la loi Travail, la présence de plusieurs centaines de militants radicaux, inscrits à l »université pour beaucoup d’entre eux.
A noter également la présence croissante parmi les émeutiers, de bandes issues des cités, qui si elles participent également aux incidents ne se mélangent que très peu aux étudiants.
« Si la hiérarchie nous autorisait à fonctionner comme nous le faisons pour les grands évènements sportifs, ces problèmes n’arriveraient pas » nous confie un policier.
« Ces 400 radicaux sont parfaitement identifiés. Ils pourraient être neutralisés avant même le début des manifestations, comme nous savons parfaitement le faire avec d’autres publics. Mais encore faut-il qu’il y ait une volonté là-haut et qu’on arrête de tolérer ces débordements. L’autre jour, ils nous ont jeté dessus une petite bombe. Nous sommes en état d’urgence non ? »…
Pour les prochaines manifestations à venir, les consignes données aux policiers seraient de se faire plus « discrets » afin d’éviter les tensions avec une partie des radicaux qui n’hésitent pas à défiler en cagoules, avec des masques à gaz, avec des armes blanches …
L’ordre républicain, version Hollande.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
Créer mon blog