• Conteneurs saisis en Espagne : l’humanitaire dévoyé

     
     

    Le 05/03/2016
              
      
    Ce réseau était financé par une « hawala » (système islamique informel de transfert de fonds bien plus discret que les transferts bancaires).
      
    En février dernier, trois conteneurs sont saisis sur les ports de Valence et Alicante, en Espagne.
    On y découvre, avec stupéfaction, un équipement impressionant : des armes, du matériel militaire et 20.000 uniformes, le tout destiné aux djihadistes qui combattent en Syrie et en Irak.
     Alors qu’en réalité, ils devaient contenir des vêtements d’occasion et usagés.
    Ce jeudi 3 mars, sept personnes sont arrêtées.
     Elles sont toutes de nationalité espagnole mais d’origine syrienne, jordanienne et marocaine.
    Ces arrestations sont intervenues dans le cadre d’une vaste enquête menée depuis 2014, et après plusieurs perquisitions, notamment dans l’enclave espagnole de Ceuta, au Maroc, par une juridiction spécialisée en matière de terrorisme.
    Sous le couvert d’aide humanitaire, elles faisaient partie d’un réseau qui fournissait les groupes de l’État islamique, du Front al-Nosra et d’Al-Qaïda.
    L’un des principaux suspects organisait des convois, vers la Syrie et l’Irak, d’équipements électroniques et de transmission, de précurseurs et détonateurs destinés à être utilisés en explosifs, de l’argent, des armes et du matériel militaire.

    Ce réseau, comme certainement d’autres identiques, était financé par une « hawala » (système islamique informel de transfert de fonds bien plus discret que les transferts bancaires classiques).
    Ce réseau était également chargé du recrutement de jeunes femmes destinées à être mariées avec des terroristes en Syrie et en Irak.
    Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur du Maroc a confirmé l’arrestation, le 18 février, de dix terroristes, dont un de binationalité française.
     Ils préparaient un attentat contre le royaume en utilisant des substances toxiques et biologiques mortelles (destinées à paralyser et détruire le système nerveux, entraînant la mort).
    Je suis persuadé que de tels réseaux peuvent exister en France.
    Nous en avons, hélas, connu de semblables lors de la guerre d’Algérie, le réseau Jeanson, certains organismes gauchistes de soi-disant aide humanitaire, le Parti communiste et même des prêtres, sous le prétexte d’une charité dirigée contre l’Église de Dieu.

    Ces traîtres seront probablement châtiés en Espagne bien plus qu’ils ne l’auraient été en France et bien moins que dans certains pays du Maghreb, notamment au Maroc et en Algérie.

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    Le soir du 2 mars, une fille de 12 ans sous les ordres de l’Etat islamique a exécuté cinq femmes, dont un médecin qui avait refusé de soigner des soldats de l’EI blessés lors d’une attaque aérienne de la coalition. Cela s’est passé au camp d’El-Razalani (Ghazlani) à Mossoul. À notre connaissance, c’est la première fois que l’EI emploie une fillette comme bourreau.

    Mossoul (Irak) est aux mains de l’EI depuis juin 2014.

     

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  •  Viol : le sondage qui fait froid dans le dos

    Viol : le sondage qui fait froid dans le dosViol : le sondage qui fait froid dans le dos

    À quoi ont donc servi des décennies de combats féministes ? Pourquoi s'échiner à écrire des lois dans le but de protéger les femmes des violences sexuelles et, que dire des campagnes d'information et du travail énorme conduit en la matière par les associations ? À la lecture, édifiante, de l'enquête publiée, hier, par l'association Mémoire traumatique et victimologie, on peut se le demander. Selon un sondage commandé à Ipsos par cette dernière, 61 % des Français et 65 % des Françaises (!!!) considèrent qu'un homme a plus de mal à «maîtriser son désir sexuel qu'une femme». En somme, pour quatre Français sur dix, la responsabilité du violeur est moindre si la victime se montre aguichante et pour deux sur dix, un «non» veut souvent dire «oui». Quant à se tourner vers la jeunesse pour espérer une évolution des mentalités, il ressort de cette enquête que 30,7 % des 18-24 ans assurent «que les femmes peuvent prendre du plaisir à être forcées lors d'une relation sexuelle».

    Au final, comme tant de témoignages de femmes violées le rapportent, la victime est la coupable. On ne peut que constater avec effarement qu'idées fausses et vieux poncifs du type «elle l'a bien cherché», «elle veut se venger»… ont la vie dure. Et que le mythe du «vrai» viol perdure : à l'extérieur, sous la menace d'une arme, par un inconnu… Rien n'est plus faux. Dans 90 % des cas, les victimes connaissent leur agresseur : 58 % des viols sont perpétrés dans le couple et, pour les mineurs, 53 % au sein du cercle familial. Au final, 10% seulement des victimes portent plainte.

    Plus que jamais, une piqûre de rappel s'impose en allant voir ou revoir «L'amour violé» de Bellon ou «Les accusés» de Kaplan. Deux films qui en disent long sur le sujet.


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  • Le jeune employé meurt happé par un tapis roulant..

    Les gendarmes de Cauterets sont intervenus avec l'aide des pisteurs./Photo P. LagaillardeLes gendarmes de Cauterets sont intervenus avec l'aide des pisteurs./Photo P. Lagaillarde

    C'est un drame terrible qui est venu endeuiller l'hiver de Cauterets et toute une vallée. Hier matin, le jeune Bastien Jean Dit L'hopital, un enfant du village, a perdu la vie dans des circonstances tragiques, sur le domaine de Cauterets. L'accident est survenu en milieu de matinée, au niveau du tapis roulant des Maynats, dont l'agent de 27 ans assurait la maintenance. «Une enquête est en cours, dirigée par la gendarmerie de Cauterets, mais il semble que, suite à la mise en route du tapis, son bras se soit pris accidentellement dans le mécanisme, a expliqué le vice-procureur de la République de Tarbes, François Jardin. Puis il a été happé par un rouleau.»

     

    Durant toute la journée, les enquêteurs ont investigué les lieux du drame, pour tenter de déterminer les raisons et les circonstances de cet accident du travail. La remontée mécanique a été fermée. «Bastien travaillait au service maintenance avec nous depuis plusieurs années, nous a confié Vincent Doutres, responsable commercial de l'Espace Cauterets, très affecté comme toute l'équipe de la station. Malgré son jeune âge, c'était quelqu'un d'expérimenté, qui connaissait très bien le parc des remontées mécaniques. Il était formé et diplômé pour intervenir sur ces appareils.»

    Survenu au cœur des vacances d'hiver, ce drame a profondément ému le village de Cauterets où Bastien a grandi et était particulièrement investi, notamment au niveau du centre de secours, dirigé par son père Jean-Bernard, où il œuvrait en tant que sapeur-pompier volontaire. «C'est une famille connue et appréciée ici, commentait le maire Michel Aubry. Sa mère est la responsable de la patinoire municipale. C'est vraiment la consternation. Tout le monde est très choqué. Nous avons mis en place une cellule d'accompagnement psychologique qui accueille beaucoup de monde, tant cela a été ressenti comme un énorme cataclysme. C'était un jeune connu pour son sérieux.» Quelqu'un de «discret, d'apprécié de tous, un grand amoureux de la nature» pour ses camarades. À ses parents, sa sœur et tous ses proches, notre journal adresse ses condoléances.


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  • Cognac : l'ex-élue FN rejetée comme bénévole d'une association

     Par :Jonathan Guérin

    Isabelle Lassalle a été suspendue du FN pour des propos critiques envers ses collègues. 

    Cognac : l'ex-élue FN rejetée comme bénévole d'une association

    © PHOTO ARCHIVES XAVIER LEOTY / " SUD OUEST" Saint-Vincent-de-Paul, structure catholique dédiée aux œuvres sociales, était à la recherche de bénévol.

    En se présentant ce lundi matin au local, Isabelle Lassalle a essuyé un refus Isabelle Lassalle a été touchée par l'article de « Sud Ouest » paru vendredi. L'élue cognaçaise, suspendue du Front national, a répondu à l'appel aux bonnes volontés de l'association Saint-Vincent-de-Paul. Vendredi, elle a donc fait les démarches pour s'engager comme bénévole. Mais ce lundi matin, on lui a notifié un refus par téléphone, en raison de son appartenance politique. "Je croyais qu'une œuvre catholique prenait toutes les personnes de bonne volonté…" De quoi provoquer la colère de celle qui est en désaccord avec le FN local. La rédaction vous conseille Le FN espère un score « entre 25 et 27 % » Henri Peyrat, le président de Saint-Vincent-de-Paul, souhaite à tout prix éviter la polémique, en indiquant que la structure est apolitique et qu'elle lutte justement contre les discriminations. "Les bénévoles à qui j'ai communiqué sa demande ont refusé de l'accepter du fait de son étiquette politique. Ca me paraît logique."

    Sud Ouest


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