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Daesh aurait volé des dizaines de milliers de passeports
Selon le journal allemand Welt am Sonntag, ces passeports vierges pourraient être utilisés par de faux réfugiés pour rejoindre l'Europe
Les passeports se négocient entre 1000 et 1500 euros au marché noir ©ILLUSTRATION ARCHIVES SODaesh a subtilisé des "dizaines de milliers" de passeports vierges en Syrie, en Irak et en Libye, qui pourraient être utilisés par de faux réfugiés pour rejoindre l'Europe, selon des services de renseignement occidentaux. C'est en tout cas ce que rapporte ce dimanche, le journal allemand Welt am Sonntag.
En Syrie et en Irak, où de vastes territoires sont aux mains de l'organisation jihadiste, et en Libye, Daesh a pris le contrôle des administrations publiques et s'est emparée du matériel qui se trouve dans les bâtiments, poursuit le journal. Elle a saisi ces passeports ainsi que les machines nécessaires à la production de ces papiers d'identité.
L'organisation revend les "vrais-faux passeports" sur le marché noir où les prix se négocient à entre 1 000 et 1 500 euros, selon ces services de renseignement. Mais les Occidentaux redoutent que des jihadistes utilisent également ces documents d'identité pour entrer en Europe.
Lors des attentats du 13 novembre en France, deux des kamikazes, qui se sont fait exploser aux alentours du Stade de France, avaient présenté des passeports syrien en Grèce lors de leur entrée dans l'Union européenne en octobre.
En Allemagne, le gouvernement a toutefois indiqué la semaine dernière que la proportion de réfugiés entrant dans le pays avec de faux papiers syriens était inférieure aux 30% avancés par le ministère de l'Intérieur en septembre
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Photos : découverte d’une bombe sur le vol Air France AF463
Les médias français désinforment (encore) et évoquent la présence d’un « colis suspect » à bord d’un avion d’Air France. Je suis en mesure d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’un colis mais d’une bombe factice.
17:18 : Frédéric Gagey d’Air France vient de confirmer que la bombe était factice. Reste à déterminer les motifs de cette mascarade.
14:42 : Officiels Kenyans : aucun explosif n’a été encore découvert sur l’objet suspect.
14:40 : AF671 vers Paris Orly est annulé. Il se rend à Mombasa pour rapatrier les passagers du vol AF463.
14:33 : Le faux débat pour endormir les gens : vraie bombe ou factice. Le vrai débat étouffé : elle a passé la sécurité.
14:20 : communiqué du secrétaire du ministère de l’intérieur kenyan Joseph Nkaissery : “l’enquête cherche à déterminer s’il s’agit d’une vraie bombe. Les enquêteurs travaillent en liaison avec la France et Maurice.”
14:14 : photo du plan de vol : peu après avoir décollé, l’avion a fait brutalement demi-tour :
14:10 : les pages Facebook des autorités kenyane effacent toute mention d’une bombe…
14:09 : les services de sécurité du Kenya et de France questionnent 4 passagers suspects. D’autres médias évoquent 6 passagers.
13:59 : les vols Air France AF6753 et AF671 de La Reunion à Paris CDG sont annulés. Cela fait beaucoup de précautions pour une « bombe factice »…
Mise à jour à 13:56 : 6 passagers sont interrogés par les services de sécurité.
Voici la photo de la bombe, qui ressemble autant à « colis » que l’islam ressemble à une religion de paix. Elle a été découverte dans les toilettes du vol Air France qui est parti de l’Ile Maurice vers Paris :
Peu après le décollage, le pilote « a demandé un atterrissage d’urgence, après qu’un dispositif suspecté d’être une bombe a été découvert dans les toilettes par un passager. Un atterrissage d’urgence a été préparé, il a atterri sans problème et les passagers ont été évacués », a déclaré Charles Owino, porte-parole de la police kenyane où l’avion a atterri.
L’avion transportait 459 passagers et 14 membres d’équipage.
Une fois à Mombassa, « des experts en explosif de la Marine et du Département d’investigations criminelles de la police (CID) ont été appelés », a expliqué Charles Owino.
Un enquêteur cité par le quotidien kenyan standardmedia.co.ke a déclaré :
“C’est une vraie bombe, et elle aurait pu exploser en l’air où en arrivant à Paris. Nous en saurons plus, et nous avons appréhendé un passager.”
Mais un communiqué d’Air France indique qu’il s’agit d’une bombe factice.
Pourquoi une bombe factice vous demanderez-vous naturellement. Disons, sans préjuger de la réalité, que les services de communication d’Air France pensent au « damage control » et imaginent qu’il est moins grave que les services de sécurité aient laissé passé une fausse bombe qu’une vraie.
Un autre passager est suspecté et recherché.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
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Orne : le braqueur Christophe Khider se fait livrer un colis de Noël de 59 kilos
Le braqueur multirécidiviste Christophe Khider, libérable en 2052, a reçu un colis tellement imposant que les surveillants n'ont pas pu le fouiller. (DR.)C'est un très beau cadeau de Noël que s'est offert un détenu du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) : il vient de recevoir un colis de 59 kilos, principalement de la nourriture, livré en transpalette. Habituellement, juste avant les fêtes de fin d'année, chaque détenu peut recevoir un colis de Noël de sa famille. Poids autorisé : 5 kg... Cette livraison a soulevé un tolléparmi les surveillants, raconte le quotidien Ouest France.
D'autant que ce détenu n'est pas n'importe qui. Cet heureux destinataire n'est autre que… Christophe Khider. Un braqueur parisien multirécidiviste qui a monté par deux fois de spectaculaires tentatives d'évasion, avec des explosifs à Moulins en 2009, en hélicoptère à Fresnes (Val-de-Marne) en 2001. Le 22 mars 1995, après avoir attaqué une agence du Crédit Lyonnais à Paris (XXe), il avait tué d'une balle dans la tête un automobiliste dont il a volé le véhicule avec ses complices.
« La direction, avec probablement l'assentiment de la Direction interrégionale, a décidé d'octroyer royalement un laissez-passer pour faire entrer un colis de 59 kg, au bénéfice d'un braqueur multirécidiviste et auteur d'évasions spectaculaires », s'est offusqué le bureau national du syndicat Force ouvrière. «C'est une décision loufoque ! Inadmissible et incompréhensible !», au profit d'«un caïd libérable en 2052», s'insurgent les responsables du syndicat FO des personnels de surveillance. «Christophe Khider serait-il au dessus des règles ?», demande le syndicat.
«Cet individu qui, en 2009, s'est évadé de Moulins (Allier) avec des explosifs et en prenant en otage des personnels de surveillance mérite-t-il de telles faveurs?» s'interrogent les syndicalistes qui déroulent la biographie du détenu. «Ce dangereux criminel qui, à Fresnes (Val-de-Marne) en 2001, opérait une évasion (échouée) à l'aide d'un hélicoptère, et dont les complices, n'ont pas hésité a faire feu, sur les agents en poste au mirador.»
Beaucoup de nourriture «mais rien n'a été fouillé»
Le colis était si lourd qu'il a fallu un transpalette pour l'amener jusqu'à la cellule du détenu. À l’intérieur, beaucoup de nourriture «mais rien n'a été fouillé», déplore Emmanuel Baudin, secrétaire interrégional de Force ouvrière pénitentiaire. Pas plus les paquets de gâteaux que les sachets de farine. Une preuve supplémentaire, pour le syndicat, que l'administration pénitentiaire «cède sur tout».
«Les détenus sont rois, les surveillants sont en permanence humiliés. Les collègues n'en peuvent plus… Il est urgent que la Direction de l'administration pénitentiaire se positionne et applique des consignes claires, poursuit Emmanuel Baudin. Vendredi dernier, des détenus ont bloqué les ateliers de travail, réclamant une prime de Noël... Ils se sentent chez eux.»
Contactées par Ouest France, la direction du centre pénitentiaire et la Direction interrégionale n'ont pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.http://www.leparisien.fr/
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Eric Zemmour condamné à 3 000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans
Eric Zemmour au palais de Justice de Paris, le 6 novembre 2015. (BERTRAND GUAY / AFP)
Par Francetv infoL'interview par laquelle le scandale est arrivée avait été publiée en octobre 2014, dans le journal italien Corriere della Sera (en italien). Près d'un an plus tard, le jeudi 17 décembre, Eric Zemmour a été condamné à 3 000 euros d'amende pour provocation à la haine raciale en raison de ses propos sur les musulmans.
Interrogé par le quotidien, il avait notamment soutenu que les musulmans "ont leur code civil, c'est le Coran", qu'ils "vivent entre eux, dans les périphéries" si bien que"les Français ont été obligés de s'en aller". "Cette situation d'un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile", avait-il ajouté.
Une référence polémique à la déportation
Au cœur du futur scandale, un mot précis : "déporter", qui n'a pas été prononcé par Eric Zemmour, mais auquel il a réagi. Dans l'article, à la question du journaliste :"Mais alors, que suggérez-vous de faire : déporter 5 millions de musulmans français ?", le polémiste répond : "Je sais, c'est irréaliste, mais l'histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu'un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d'Algérie pour revenir en France ?"
Cet entretien, passé inaperçu en France jusque-là, avait été exhumé par le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui l'avait relayé sur son blog le 15 décembre 2014.
Dans la foulée de la polémique, la chaîne d'information en continu i-Télé avait annoncé la fin de sa collaboration avec son chroniqueur Eric Zemmour.
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14 décembre 1932 : naissance d’Albert Spaggiari.
«Ni armes, ni violence et sans haine»
Albert Spaggiari est né le 14 décembre 1932 à Laragne-Montéglin dans les Hautes-Alpes.
En 1950, à 17 ans, il s’engage chez les parachutistes et part pour l’Indochine française où il est affecté au 3e Bataillon de parachutistes coloniaux. Il y est deux fois blessé et une fois décoré.
Le 31 janvier 1953 en Indochine française, il se fait remettre, avec un complice, la caisse du Milk Bar, un bordel d’Hanoï dont les tenanciers s’étaient mal comportés avec des camarades parachutistes. Il est reconnu et arrêté.
Le 17 août 1954, il est condamné à 5 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour en Indochine. En novembre de la même année, il quitte l’Indochine pour la France où il rejoint Marseille et sa prison des Baumettes.
En 1957, il est libéré et s’installe à Hyères où il rencontre Audi, une infirmière qu’il épouse civilement le 27 janvier 1959. Albert trouve un travail à la société Fichet-Bauche, fabricant de coffres-forts. Celle-ci se trouve à Dakar au Sénégal. Albert reste dans cette ville jusqu’en mars 1960, puis il regagne la France en compagnie de son épouse.
Il devient membre de l’Organisation armée secrète (OAS). Le 27 février 1962, il est arrêté à Villefranche-sur-Mer dans une imprimerie clandestine de tracts pour l’OAS. Il est incarcéré à la prison des Baumettes. Il en sort en 1965.
Il ouvre un magasin de photo à Nice en 1968 et il commence à militer dans les mouvements nationalistes.
Il vit dans une bergerie isolée dans les collines niçoises, proche du village de Bézaudun-les-Alpes, sur les flancs du mont Cheiron. La bergerie est baptisée « Les OieS Sauvages ». Les S de la pancarte rappelant volontairement le symbole des Waffen-SS.
L’idée de s’attaquer à la Société générale de Nice lui vient des romans à suspense qu’il dévore à cette époque, et notamment de Tous à l’égout de Robert Pollock qui décrit le cambriolage d’une banque dans laquelle les malfaiteurs s’introduisent en empruntant les égouts.
Apres deux ans de préparations le premier coup de burin de creusement du tunnel est donné le 7 mai 1976. Pendant presque trois mois, une quinzaine d’hommes, empruntent, de nuit, les égouts depuis l’entrée amont de la partie couverte du fleuve Paillon portant jusqu’à 50 kg de matériel (forets, burins, masses) à travers les 3 km de trajet sinueux dans les boyaux des égouts. Ils creusent dans un sol fait de terre, de poudingue et de pierre, un tunnel de 8 m de long aboutissant directement dans la salle des coffres. Il leur faut, pour finir, percer le mur de la salle des coffres, qui fait 1,80 m d’épaisseur.
Les travaux, réalisés entièrement à la main afin de rester discret, sont très durs, les ouvriers passant parfois plusieurs nuits à essayer d’entamer la même pierre.
Lorsqu’enfin les travaux se terminent, Albert Spaggiari fixe le week-end des 17 et 18 juillet 1976 pour donner l’assaut final aux coffres. L’électricité est installée dans la galerie, de gros chalumeaux et leurs bouteilles d’acétylène, des barres à mine, un vérin sont amenés pour ouvrir les coffres. À 21 h 30, le vendredi 16 juillet, le dernier morceau de mur menant dans la salle des coffres tombe. Le vérin est utilisé pour renverser le coffre qui s’appuyait sur le mur qui venait juste d’être percé.
L’équipe, qui campe tout le week-end dans la salle des coffres, ouvre en deux jours et trois nuits, 371 coffres (sur un total de 4 000). Le butin est évalué à 50 millions de francs, l’équivalent de 33 millions d’euros de l’année 2013.
L’équipe, avant de partir, prend le soin d’effacer toute empreinte et ne laisse qu’un maigre indice qui n’aide pas la police : le message inscrit sur le mur du coffre par Spaggiari «Ni armes, ni violence et sans haine».
Spaggiari part d’abord aux États-Unis, quelques jours après le casse, mais il trépigne et se trouve en mal de reconnaissance. Il va ainsi commettre sa première imprudence. À Washington, il propose ses services à la CIA, pour par exemple, forcer des ambassades, en se présentant comme le cerveau du « casse du siècle » de Nice, sous le surnom de « Bert ». La CIA alerte la police française par télex.
Spaggiari, qui ignore avoir été dénoncé, se trouve en tant que photographe de la ville, dans un voyage au Japon organisé par Jacques Médecin alors maire de Nice. Albert Spaggiari est arrêté à son retour du Japon le 27 octobre 1976, à l’aéroport de Nice et incarcéré à la prison de Nice.
La police obtient ses aveux en faisant un marché : s’il avoue les faits, sa femme ne sera pas inquiétée pour la complicité de recel d’armes trouvées à la bergerie.
Albert Spaggiari choisit pour sa défense maître Jacques Peyrat, membre du Front national et futur maire de Nice.
Selon ses dires de l’époque, le casse aurait été destiné à financer une organisation politique secrète d’extrême-droite italienne qu’il voulait créer, la Catena (« Chaîne » en italien), et dont le but était de contrer les attaques de l’extrême-gauche italienne de l’époque.
Albert Spaggiari est incarcéré à la prison de Nice en attendant son procès. Cela fait 5 mois déjà qu’il est en prison quand il confie à son avocat maître Jacques Peyrat son intention de s’évader. Celui-ci tente en vain de l’en dissuader. Ses copains d’Indochine et de l’OAS, Robert Desroches et Michel Brusot avec qui il a conclu un pacte, décident de le faire évader en prenant la solution la moins risquée. Celle-ci consiste à intervenir alors qu’il se trouvera dans le bureau du juge d’instruction Richard Bouazis, au palais de justice de Nice. Pour cela, Robert Desroches transmet un croquis de l’évasion à Spaggiari en prison. Il y représente un individu en train de sauter par la fenêtre du bureau du juge au palais de justice, en s’aidant d’une gouttière.
Le 10 mars 1977, Albert Spaggiari, Robert Desroches et Michel Brusot mettent à exécution le plan d’évasion.
Des journaux de gauche affirmèrent que Spaggiari avait bénéficié d’aide parmi ses amis politiques, et en particulier de la part de l’ancien militant de l’OAS et maire de Nice, Jacques Médecin. Ces accusations, considérées comme ridicules par Robert Desroches, compliquèrent néanmoins la tâche de Jacques Médecin au second tour des élections municipales de 1977.
Il se grime et passe 12 ans de cavale où il voyage beaucoup, sous la fausse identité de Romain Clément. Il passe du temps en Amérique du Sud, au Brésil, et en Argentine en particulier, pays pour lequel il se passionne et où il achète une grande propriété. Vivant toujours dans la crainte d’être retrouvé, il subit une opération de chirurgie esthétique par Ivo Pitanguy en Argentine.
Il voyage et se cache aussi en Espagne, au Chili et dans un chalet dans le Nord de l’Italie, tout en revenant régulièrement en France.
Il écrit Faut pas rire avec les barbares en 1977, puis Les Égouts du paradis en 1978 depuis sa planque en Argentine.
Il se marie religieusement, à une admiratrice italienne qui l’aide à se planquer, notamment en France, à Puteaux. Le Choc du mois de mai 2008, écris que c’est l’Abbé Philippe Laguérie, alors desservant de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, qui les a mariés. Albert Spaggiari considère qu’« un curé, c’est forcément en soutane et ça parle latin ! »
Il joue beaucoup avec la presse en envoyant des photos depuis ses planques (Spaggiari en Père Noël…).
En 1983, il donne, depuis une planque à Madrid, une grande interview filmée où il raconte tous les détails du casse du Gang des égoutiers. Pour la publication de son dernier livre Le Journal d’une truffe, il donne une interview à Bernard Pivot pour son programme télévisé Apostrophes, ce qui fait grand bruit. L’émission est enregistrée en Italie, à Milan.
Le 23 octobre 1979, Spaggiari, toujours en cavale, est condamné par contumace à la prison à perpétuité. Cinq de ses complices sont jugés au procès et condamnés à huit ans de prison. Il s’agit de Pellegrin, Bournat, Poggi, Michelucci et Vigier, tous du milieu marseillais. Plusieurs membres de l’équipe n’ont jamais été retrouvés.
Il meurt le 8 juin 1989, à 56 ans, d’un cancer de la gorge alors qu’il se trouve en exil en Italie.
Son épouse remonte son corps en France en camping-car sans éveiller les soupçons des douanes et le dépose à Hyères, chez sa mère le 10 juin.
Il est inhumé à Laragne-Montéglin, dans son village natal.
http://la-flamme.fr/
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