
A lire aussi : Le braqueur s’était radicalisé en prison Alors que l’état du policier blessé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est jugé « désespéré », les syndicats de policiers demandent pourquoi un aménagement de peine a pu être accordé à ce braqueur qui faisait l’objet d’une fiche S (Sûreté de l’Etat) pour des soupçons de radicalisation. Agé de 24 ans, le jeune homme était connu pour une trentaine d’antécédents judiciaires, notamment des vols avec violence et en bande organisée.
Fusillade en Seine-Saint-Denis : un policier…par 20Minutes
Lundi, l’administration pénitentiaire a confirmé, auprès de l’Agence France Presse, que le braqueur avait « bénéficié d’une permission en mai 2015 » et qu’il n’était pas revenu à la prison de Réau (Seine-et-Marne) où il était détenu.
La Chancellerie a souligné qu’il était « recherché depuis lors. »
Un signalement pour radicalisation
Selon l’administration pénitentiaire, une « Fiche S » le concernant avait été établie lors de son passage de la prison de Fresnes à celle de Réau en 2014 mais « il ne s’agissait par d’un signalement pour radicalisation ». Pour autant, les investigations menées sur son évasion ont ensuite bien abouti à un signalement pour radicalisation, selon un proche du dossier.
A lire aussi : Un plan pour éviter la radicalisation en prison Agé de 36 ans, le policier, père de famille, est hospitalisé « avec un pronostic vital engagé », a déclaré Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, qui a fait part de son « indignation » lundi, en se rendant sur les lieux de la course poursuite.