•  Dès le 1er octobre, à Paris, jeter son mégot de cigarette dans la rue peut vous coûter une amende de 68 euros. Pour Mao Peninou, adjoint au Maire de Paris en charge de la propreté, il faut en finir avec cette habitude devenue naturelle pour les fumeurs.

     


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  • Les agriculteurs envahissent la capitale pour manifester leur colère

    Marie-Josée Cougard / Journaliste | Le 03/09 à 07:00

    L'ensemble du monde agricole se mobilise.
    Les prix, les charges, les normes environnementales et la paperasse suscitent un ras-le-bol général.

    Les agriculteurs envahissent la capitale pour manifester leur colère

    Les paysans en colère à Paris : voilà qui n'est pas nouveau. Pourtant, le rassemblement ce jeudi d'un millier de tracteurs dans la capitale a quelque chose de très différent des autres manifestations agricoles. Il n'a pas été provoqué par quelque dysfonctionnement de la Politique agricole commune (PAC), mais plutôt par son extinction. Cette opération sera la première grande manifestation nationale résultant de la fin de l'Europe agricole. Une fin programmée, progressive, annoncée de longue date, que la disparition des quotas laitiers en avril dernier a en quelque sorte matérialisée, rappelant à tous la nouvelle réalité : celle des effets directs du marché mondial sur la situation de chaque agriculteur.

    Dans un contexte où les protections européennes, qui ont fait la richesse communautaire pendant quarante ans, ont pour beaucoup disparu, l'absence de politique sociale ou fiscale européenne aggrave le tout, en mettant les pays membres en concurrence les uns avec les autres au lieu de les unir sur un marché mondial en plein chambardement. Trouver un consensus dans ces conditions tient du voeu pieux. Stéphane Le Foll, le ministre français de l'Agriculture, tente depuis plusieurs jours de convaincre ses homologues de le soutenir dans les demandes qu'il fera devant le conseil agricole extraordinaire convoqué lundi à Bruxelles. «  Il reste beaucoup à faire  », pour parler d'une voix, a-t-il reconnu après s'être entretenu avec ses homologues allemand et polonais. Ceux-ci sont peu enclins à solliciter le budget européen pour financer des opérations de stockage des excédents, le temps d'assainir le marché.

    Voulue par les éleveurs, producteurs de viande bovine ou de lait, de porcs, dont un sur dix serait au bord de la faillite, selon le ministre de l'Agriculture, la manifestation de jeudi à Paris rassemblera finalement presque toutes les productions agricoles. Les situations sont très diverses et celles des éleveurs incomparablement plus délicates. Mais tous font de la hausse des prix et de la diminution des charges une priorité. Ils partagent la même exaspération face à l'accumulation des contraintes et des démarches administratives. Et réclament l'assouplissement des règles environnementales.

    De nouvelles réponses

    Les céréaliers, qui ne battent le pavé qu'en de très rares occasions, viennent aussi dire leur mécontentement. Les tracteurs partis depuis mardi matin, pour certains, feront un tour de périphérique avant de se rassembler à la Nation. Une délégation d'agriculteurs rencontrera des parlementaires au Sénat et à l'Assemblée.

    Xavier Beulin, le président de la FNSEA, qui a estimé à 3 milliards d'euros les aides nécessaires, sera reçu quant à lui par le Premier ministre, Manuel Valls, vers midi. Le gouvernement s'est engagé à apporter de nouvelles réponses aux agriculteurs… Le plan d'urgence annoncé le 22 juillet, reposant aux trois quarts sur des reports de cotisations et d'emprunt, avait été jugé très inadapté.

    Marie-Josée Cougard, Les Echos

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150903/lec2_industrie_et_services/021298575531-les-agriculteurs-envahissent-la-capitale-pour-manifester-leur-colere-1150124.php?JdXgJqfJMUaKRsbj.99

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  • A Vienne, des milliers de migrants dans les trains en provenance de Budapest

    Des migrants en provenance de Budapest arrivent à la gare de Vienne, le 31 août.Des migrants en provenance de Budapest arrivent à la gare de Vienne, le 31 août. (Photo Patrick Domingo. AFP)
    REPORTAGE

    Face à l’afflux de migrants, la police hongroise a fermé la gare de Budapest pendant une heure ce mardi matin. Récit de l’arrivée du premier train, chargé de réfugiés, lundi, en Autriche.

    Provenance, Budapest. Direction Munich. Il est un peu plus de 17 heures en ce lundi caniculaire, lorsque le Railjet de la compagnie des chemins de fer autrichiens annonce une halte en gare de Vienne. C’est un train historique. Le premier à arriver de Hongrie depuis que Budapest a pris la lourde responsabilité de faire voler en éclat, unilatéralement, les règles de Schengen et celles de Dublin II, règles qui veulent que les demandeurs d’asile patientent dans le premier pays de l’Union européenne où ils sont arrivés, en attendant le traitement de leur dossier.

    Les wagons sont chargés de migrants, presque uniquement des hommes, jeunes : il s’agit de ceux qui se sont imposés en premier à Budapest, pour entrer dans les rames. Le train a plus de cinq heures de retard et aucun réfugié n’en sort. Seuls les passagers hongrois et autrichiens, ainsi que des touristes japonais, hagards, s’extirpent difficilement des wagons bondés, avec l’aide de la police.

    «On est restés bloqués près de quatre heures à la frontière entre la Hongrie et l’Autriche, s’insurge une jeune Hongroise, paniquée de perdre son emploi à cause du retard. Personne n’est venu s’occuper de nous, c’est complètement dingue ! Les migrants essayaient de nous intimider, pour qu’on ne dise rien et la police hongroise n’est pas venue une seule fois, jusqu’à notre arrivée à Vienne.»

    3 650 migrants dans les trains

    Dans la capitale autrichienne, les forces de sécurité sont bien là. Mais elles semblent surprises de constater que la quasi-totalité des migrants veulent poursuivre leur périple jusqu’à Munich et ne pensent même pas faire escale dans cette grande ville riche et cosmopolite, la première qu’ils rencontrent, pourtant, depuis leur départ il y a plusieurs semaines. «On veut juste passer, sans avoir de problèmes», explique rapidement un Somalien. La plupart des exilés ne veulent plus croiser de journalistes.

    En tout, selon un bilan policier, 3 650 migrants ont pris d’assaut, lundi, les 17 trains qui relient quotidiennement les deux capitales habsbourgeoises. Cet afflux a poussé les autorités à évacuer, mardi matin, la gare internationale de Budapest pendant une heure et à suspendre le trafic. Mais, selon les décomptes préliminaires, seuls des Afghans ont déposé une demande d’asile en Autriche. Six Afghans sur des milliers de personnes.

    Tous les autres exilés rêvent de se jeter dans les bras de «Mama Merkel», comme les Syriens, notamment, surnomment la chancelière allemande, seule Européenne à la voix qui porte, assez sûre de son poids politique pour tenir un langage d’ouverture. La gifle est violente pour l’Autriche, qui jusqu’ici se considérait comme un pays de destination, mais qui s’est transformée, en six mois seulement, en un simple terrain de transit, comme ses voisines de l’Est, du fait de son discours sécuritaire intransigeant et des conditions déplorables dans lesquelles les migrants, notamment mineurs, y sont accueillis.

    Soutien de la population viennoise

    La police tchèque, contrairement à celle de l’Autriche, a arrêté les migrants qui se présentaient sans papiers à sa frontière lundi, les empêchant de continuer leur chemin vers l’Allemagne. 200 personnes seraient concernées, des Syriens pour la plupart, dont 61 enfants. C’est la première arrivée massive de migrants en République tchèque depuis le début de la crise.

    Dans la nuit de lundi à mardi, seules 300 à 400 personnes dormaient en gare de Vienne, aidées par des gestes spontanés de la population et soutenus par 20 000 manifestants qui, dans la rue, sont venus crier leur indignation, face aux dirigeants du pays qui ne tentent aucunement de retenir les réfugiés, contrairement là encore aux règles communautaires. 2 000 migrants ont aussi passé la nuit dans la petite gare de la ville de Salzbourg. Ce mardi matin, c’était déjà la ruée vers Düsseldorf ou Munich. Selon la police allemande, entre 2 000 et 2 200 migrants seraient arrivés par le rail en Allemagne, depuis la Hongrie, ces trente dernières heures.

    Symbole criant du décalage entre la classe politique autrichienne et une partie de la population, l’extrême droite organisait ce mardi matin une conférence de presse… pour annoncer fièrement le ralliement de la maire conservatrice du richissime Ier arrondissement de Vienne au parti xénophobe FPÖ.


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  • L’ex-patron du FN 95 outré d’avoir été jugé par… son ancien avocat

    Archives. L’ancien patron du FN 95, qui comparaissait devant la commission de discipline du parti, a été surpris par la présence de Wallerand de Saint-Just, son ancien avocat. Le conseiller régional fait partie des membres de la commission. Archives. L’ancien patron du FN 95, qui comparaissait devant la commission de discipline du parti, a été surpris par la présence de Wallerand de Saint-Just, son ancien avocat. Le conseiller régional fait partie des membres de la commission. (LP/A.B.)

    L’ancien chef de file du FN dans le département, Alexandre Simonnot, a comparu ce mardi après-midi devant la commission de discipline du parti. Le Front national lui reproche ses propos homophobes à l’encontre de membres du parti dans l’hebdomadaire « Rivarol », ainsi que ses attaques contre son successeur dans le Val-d’Oise, Jean-Michel Dubois.

    L’entretien, qui a duré une trentaine de minutes, s’est déroulé de façon « courtoise », a-t-il expliqué à sa sortie.

    L’ancien leader du FN 95 a toutefois trouvé choquant d’être jugé par… son ancien avocat, Wallerand de Saint-Just. Le conseiller régional de Picardie fait en effet partie de la commission de discipline. « C’est déontologiquement indécent, s’exclame-t-il. Je vais immédiatement faire un courrier au bâtonnier de l’ordre. »

    D’après Alexandre Simonnot, la majeure partie de l’entretien a porté sur son soutien indéfectible à Jean-Marie Le Pen, lui-même sous le coup d’une exclusion du parti. « Je ne suis qu’une victime collatérale de cette situation », a-t-il insisté, indiquant par ailleurs que son avenir était étroitement lié à celui de son mentor. « Je crois encore à une réconciliation, plaide-t-il. Et en politique, je ne m’en référerai désormais plus qu’à un seul homme, Jean-Marie Le Pen. J’irai où il ira et je ferai ce qu’il me demandera de faire. »

    La décision de la commission de discipline du parti devrait tomber dans les tout prochains jours.

    http://www.leparisien.fr/


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     L’attaque des Gitans sur l’A1 a coûté au moins 500 000 euros

    Vendredi soir, en France, en 2015, plusieurs dizaines de criminels gitans ont investi l’autoroute A1. Ils y ont commis diverses dégradations avant de provoquer plusieurs incendies à l’aide de palettes, de pneus, d’arbres coupés près de là. Les criminels réclamaient la libération… d’autres criminels gitans, emprisonnés, pour qu’ils participent aux funérailles d’un individu abattu par un… criminel gitan quelques jours plus tôt.

    Les forces de l’ordre (?) étaient présentes, mais, sur ordre du gouvernement auquel ils se sont empressés d’obéir, ont laissé la racaille bloquer durant une quinzaine d’heures l’une des plus importantes autoroutes d’Europe. Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Christiane Taubira, rivalisant dans la lâcheté et le laxisme, ont très rapidement donné gain de cause aux criminels.

    L’autoroute, elle, n’a pu ouvrir à nouveau que samedi soir. Il s’agissait d’une fin de semaine coïncidant avec les retours de vacances. Plusieurs centaines de milliers d’automobilistes ont été pénalisés, bloqués dans les embouteillages ou contraints d’utiliser des routes secondaires – embouteillées également – ou de prendre un itinéraire beaucoup plus long.

    Le gouvernement, dont la lâcheté est seule responsable des faits, n’a évidemment ni communiqué sur l’attaque des Gitans contre l’A1, ni fournis le moindre bilan. Il s’élève à plusieurs centaines de milliers d’euros.

    La Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (SANEF) a procédé à une première estimation. Les étrangers ont commis pour environ 100 000 euros de dégâts sur l’autoroute ; il a fallu en effet plusieurs heures de travaux pour remettre en état la chaussée. Par ailleurs, la société estime avoir perdu 400 000 euros en ayant dû ouvrir les barrières pour laisser passer – outre les criminels qui n’ont évidemment pas payé – les milliers d’automobilistes coincés.

    Cela n’est qu’une partie de la note.

    L’estimation de la SANEF ne comprend que les dégâts ou le manque à gagner causé à cette société de racket autoroutier. Mais les Gitans ont également commis de nombreuses dégradations hors du cadre de l’autoroute. Ils ont détérioré gravement plusieurs routes secondaires et ronds-points, toujours par des incendies.

    Elle ne comprend pas non plus le coût pour le contribuable de la mobilisation de plusieurs dizaines de gendarmes – totalement inutilement puisqu’ayant été dépêchés sur place pour regarder des criminels commettre des crimes sans réagir – et divers autres agents préfectoraux, etc.

    Elle ne comprend pas le préjudice des nombreux usagers, professionnels empêchés de travailler, particuliers qui n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail à l’heure, qui ont dû laisser leurs enfants à leur nounou plusieurs heures de plus que prévu, ou qui ont dû jeter les courses qu’ils transportaient, etc.

    Mais si le gouvernement de Manuel Valls est lâche, il est aussi veule : aucun bilan chiffré détaillé et exhaustif ne sera jamais diffusé pour rappeler que la « diversité » n’a, en France, hier comme aujourd’hui et comme demain, jamais causé que des problèmes et coûté énormément d’argent aux Français.

    http://www.jeune-nation.com/actualite/actu-france/22072-lattaque-des-gitans-sur-la1-a-coute-au-moins-500-000-euros.html


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