•  De la Fille à la mère patrie ..Posté :par Sylvestre Brunaud..

    HISTOIRE DE L’ALGERIE DE 1830 à 1962

    Le rapatriement d'Alger via la mère patrie ..

     De la Fille à la mère patrie ..

    Ils sont partis contraints et forcés pour sauver leur vie, ils n’avaient pas le choix. Beaucoup trop de disparus, beaucoup trop de victimes, beaucoup trop d’êtres mutilés, beaucoup trop d’innocents restés là-bas, qu’ils soient femmes, enfants, hommes et personnes âgées ; ils n’avaient pas le droit de leur ôter la vie, de leur faire subir des atrocités que, nous, enfants de pieds-noirs, sommes loin d’imaginer.

    L’histoire des pieds-noirs, elle aurait pu être belle, elle aurait pu faire partie des livres d’histoire de nos écoliers, au lieu de cela, elle est cachée, elle est tue, elle est à semi-dévoilée. Qui mieux que les pieds-noirs peuvent la raconter ? En tant que fille et petite fille de pieds-noirs, je vais essayer de vous la conter, avec la participation de ma famille, d’amis pieds-noirs et de toutes les sources glanées sur le web.

    De 1830 à 1848, l’Algérie était une colonie française. Durant toute cette période, des combats ont eu lieu, avec plusieurs pertes d’hommes d’un côté comme de l’autre. L’Algérie devient alors partie intégrante du territoire français. Le gouvernement envoie des Français peupler l’Algérie. Ils doivent cultiver la terre, récolter des céréales, planter des légumes, des fruits, le sol peut être riche, le climat est bon pour l’agriculture. Les pays alentours, tel que l’Espagne, l’Italie, la Corse sont attirés par l’Algérie, ils viennent dans un premier temps pour explorer le pays, voir sa richesse, puis décide de faire venir leur famille sur ce sol nouveau. Les espagnols sont réputés pour être de bons travailleurs, autant les hommes que les femmes qui ne rechignent pas à la tâche ménagère. Je tiens à rajouter un détail extrêmement important : ce ne sont pas les pieds-noirs qui ont colonisé l’Algérie, c’est le gouvernement français de l’époque de 1830, les pieds-noirs sont seulement venus s’installer sur cette nouvelle terre, enfin autrefois, ils n’étaient pas encore pieds-noirs, ils étaient des étrangers, des Européens.

    Certains Français ne supportant pas leur nouvelle vie, repartent en France, d’autres meurent de maladies comme le typhus, la malaria, le paludisme… ; il faut dire qu’à l’époque, il fallait tout bâtir, le travail était dur, il n’y avait pas ces machines ultra-modernes, non tout devait être fait à la main. Ces premiers habitants ont transformé le pays par la création de routes, d’écoles, de commerces tels que les pharmacies, les boulangeries…, les hôpitaux, l’arrivage de l’eau courante dans les maisons.Un petit bout de France se construit par-ci, par-là. Beaucoup d’hommes s’engagent dans l’armée française, signant sans cesse leur renouvellement et cela jusqu’à leur retraite. Entre temps, la guerre 14/18 s’impose plus que jamais, la France a besoin d’hommes, elle recrute dans tout le pays, que l’homme soit Français ou Algérien, il doit avant tout être Français et s’il ne l’est pas, il faudra obtenir la nationalité. Pour l’obtention de cette nationalité, une étude était menée sur le sujet demandeur : quelles étaient ses motivations, son sentiment vis à vis de la France, quelle existence il menait, ses relations, sa famille, son salaire, tout était extrêmement étudié. Enfin, la nationalité étant accordée à ces valeureux, les voilà partis faire le sale travail, comme on dit trop souvent.

    Je vous cite l’exemple de mon grand oncle Joseph, pour lequel j’ai déjà écrit plusieurs articles. Né en Espagne en 1886, naturalisé Français en 1914, il part pour la Macédoine défendre la France, en disant à sa famille : pas de soucis, je reviendrais et cette guerre finira bien et bientôt. Il n’est jamais revenu, il est resté là-bas, sur une terre inconnue, comme tant d’autres, une fois de plus, l’exode est là ! Mon grand-père paternel a fait ses campagnes contre l’Allemagne du côté de Mulhouse, Vaux Chapitre, et le Bois des Loges. Mon grand-père maternel avait à peine deux ans quand la guerre a commencé. Enfin, tous ces hommes sont partis en chantant : c’est nous les Africains… certains avaient la peur au ventre mais pour défendre leur patrie, ils auraient donner leur vie et c’est ce qu’ils ont fait, les rescapés revenus sont meurtris, blessés, traumatisés ; qu’allait être leur vie après ça ? Malgré leurs blessures de guerre, il fallait travailler pour vivre, pour nourrir sa famille et travailler de leurs mains, à la sueur de leur front, faire un travail épuisant, harassant, tout cela pour gagner quelques francs par jour, une véritable misère ! Il faut se relever après cette grande guerre et donc construire le pays.

    Arrive l’époque de nos parents, nés dans les années 1930/1940, la France occupe toujours l’Algérie, la guerre 14/18 est finie depuis longtemps mais la seconde guerre mondiale se profile à l’horizon entrainant de nouveaux départs pour le front. 16 % de la population algérienne part sauver la France, ce pourcentage étant bien plus important que celui de la métropole. De nouveau, les restrictions alimentaires, le couvre-feu, c’est à ce moment là qu’est parti mon grand-père maternel pour le Liban : quel est le rapport avec la France ? Je me le demande bien !

    Nos parents grandissent et profitent de chaque instant, de chaque jour qui passe, ce sont leurs plus belles années. Ils découvrent la France par les livres à l’école, par les colonies de vacances qui se déroulent dans le Sud de la France, tout est fait, tout est dit pour embellir la France à leurs yeux. Et pourtant la bonne entente règne entre les deux communautés musulmanes et européennes, les coutumes sont différentes mais respectées de part et d’autre.

    Les premières menaces contre le peuple pied-noir débutent en 1954. Il s’ensuit des assassinats d’hommes, de femmes, d’enfants, les attentats se multiplient : un pied-noir sort dans la rue, un algérien surgit, lui tranche la gorge et le laisse là, en train de se vider de son sang. Combien d’entre vous ont vécu ce genre de scène ? Des bébés, des nourrissons jetés avec une violence inouïe contre un mur afin de leur éclater le crâne, des enfants torturés, découpés, pendus à des crochets de boucherie afin qu’ils se vident de leur sang ! Pouvez-vous imaginer une telle scène ? Ce n’est pas un film, c’est la réalité telle qu’elle s’est déroulée sous leurs yeux, sous les yeux de mes parents, de leurs parents.

    Et l’armée française dans tout ça, que fait-elle ? Le gouvernement ne sait plus ! Il tergiverse ! Il hésite ! Là aussi, que se passe-t-il ? Mai 1958, De Gaulle vient parler sur le territoire Algérien : son discours l’entraine tout en haut de l’échelle, pieds-noirs et musulmans réunis votent pour lui malgré les menaces du FLN contre le peuple musulman. Tous ont voté pour une Algérie Française mais une fois au pouvoir, De Gaulle retourne sa veste et trahit l’ensemble du peuple Algérien ; de ce fait, le FLN est libre de toute action sur le peuple pied-noir, l’armée française a pour ordre de ne plus défendre les européens et les musulmans favorables à l’Algérie Française et même plus de tirer sur les pieds-noirs, abattant ainsi des français ! C’était le 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger !

    Je parle là bien entendu des atrocités qu’ont subi les pieds-noirs mais ils ne sont pas restés là à attendre les bras croisés, eux aussi se sont battus pour défendre leur vie, eux aussi ont dû tuer pour survivre, pour protéger leur famille. Ils décident de se défendre et rejoignent l’OAS pour leur survie. L’armée française les ayant tout simplement abandonné à leur sort et ce d’autant plus que les barbouzes et les gardes mobiles étaient de connivence avec le FLN.

    Quelques mois plus tard, un message est diffusé à la radio : ce message s’adresse à la communauté pied-noir qui doit choisir entre « la valise ou le cercueil. »

    Là, pas le temps de se poser des questions, pas le temps de prévoir un déménagement, pas le temps d’aller à la banque pour retirer l’argent, chacun emporte avec lui ses souvenirs : photos de famille, photos des jours heureux, un livre, un cahier, un jouet, un cadre, une clé de maison, quelques vêtements, on ne sait pas quel temps il fait de l’autre côté de la Méditerranée. Direction la Sénia, embarquement par avion ou par bateau pour tous ceux qui y arriveront car là beaucoup de vies humaines vont disparaître de cette terre, envolées, on ne trouvera jamais leurs corps, que sont-ils devenus ? Puis, même à bord du bateau, nos parents n’étaient pas sauvés pour autant ! Des hommes armés montés à bord, choisissaient quelques personnes et voulaient les faire redescendre à terre ! Le commandant du bateau intervenait en leur faveur, les hommes armés redescendaient du navire et le commandant donnait l’ordre aussitôt de partir. Sans l’intervention de ces commandants de bateau, ces personnes ne seraient pas parmi nous aujourd’hui.

    Les voilà tous à bord du bateau, regardant au lointain, la baie d’Oran disparaitre dans un nuage de fumée, à bord de l’avion, survolant la mer et la ville d’Oran où règne la cacophonie. Mais leur histoire ne s’arrête pas là ! Ils sont arrivés en France, accueillis comme des criminels, comme des moins que rien, leurs bagages encombrants stockés dans des containers avaient été largement trempés dans l’eau de mer, le peuple Français leur a tourné le dos, le gouvernement Français leur a tourné le dos ! Quel accueil chaleureux de la part du maire Gaston Deferre qui accueille des familles entières qui ont tout perdu par cette phrase ignoble : « que les pieds-noirs aillent se réadapter ailleurs ! »

    Le Mur des Disparus en Algérie a été inauguré le 24 et 25 novembre 2007, sur ce Mur, sont notés 3192 noms de personnes. Ainsi pour tous ceux qui ont un être cher disparu pendant les évènements, ils ont enfin un lieu de recueillement et un hommage leur a été rendu.

    Enfin, le gouvernement français n’est pas tout blanc dans toute cette histoire, c’est pourquoi la vérité sur la guerre d’Algérie reste encore trop longtemps cachée ; elle se dévoile peu à peu malheureusement lorsqu’un film documentaire concernant l’Algérie Française passe sur les ondes, celui-ci est diffusé à une heure tardive de la nuit ! Qui va regarder ? Qui va écouter ? Où est la bande annonce qui va attirer l’audimat !

    Enfin et pour finir, un petit mot pour rendre hommage également aux 150 000 harkis qui se sont battus au côté des pieds-noirs et qui ont été livrés cruellement au FLN.

    Alors l’histoire des pieds-noirs est peut être compliquée à comprendre tout simplement car aucun livre digne de ce nom, ne relate l’histoire telle qu’elle a été vécue par les pieds-noirs eux mêmes.

     

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  • SOLIDARITE à la Française pour accueillir mieux les étrangers ..

    Scoop de Santa Maïlène

    Photo de Santa Maïlène.
     

    Dans le 9e de Marseille aujourd'hui le 09 septembre 2015

    Ce monsieur de 70 ans qui vivait tranquillement dans sa Clio depuis maintenant 2 ans a vu cet après-mid...i la police municipale emporter le dernier domicile qui lui restait !

    e seul toit qu il avait sur la tête sa voiture il y vivait dedans !!
    ce véhicule était sa dernière dignité mais il a tout perdu car comble de l horreur ce sont des hommes qui se sont plaints ... et voui il gachait la vue !!

    Et alors ? ??
    C est mieux maintenant ?
    Tout dehors ?
    On fait quoi ?
    On le laisse
    On s en fou !
    Une tente ? J en ai pas et je le regrette mais vous inquiétez pas ...

    Il va se faire mettre à l amende ses affaires puis il crevera comme un vieux monsieur fatigué usé seul au monde mais au moins il vous gachera pas la vue messieurs dames !
    Bonne soirée. .. dormez bien ! !

    Des voisins s indignent. .. d autres regardent derrière la fenêtre amusés. .. la presse ? Bon d accord un clochard de plus et alors ?
    Et alors rien .... y a plus d humanité. .. il gachait la vue c est tout ! Aller hop histoire suivante. ..


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  • Quand Roland Cayrol confond pieds-noirs et « migrants »

    (par: Manuel Gomez)

    Lors de l’émission « C dans l’air » de ce lundi 7 septembre, à la question posée par Yves Calvi « La France peut-elle accueillir 24.000 réfugiés ? », le politologue Roland Cayrol, un esprit apparemment fort brillant, n’a pas hésité une seule seconde pour lui répondre : « La France a bien accueilli, en 1962, plus d’un million de pieds-noirs ! »

    Comment peut-on énoncer de telles contre-vérités sans se sentir ridicule ? Et pas un seul participant n’a eu le courage de le lui faire remarquer.

    Tout d’abord, il ne s’agissait pas d’un million d’étrangers qui réclamaient le droit d’asile, mais d’un million de Français qui revenaient chez eux, dans leur pays, dans leur patrie. Un million de Français que la France avait obligés à quitter leurs départements français.

    Des Français qui s’étaient battus les armes à la main pour conserver ses départements à la France et qui, nombreux, se sont fait assassiner par l’ennemi FLN et, ce qui est bien plus grave, par l’armée française.

    Un million de Français qui, il m’est pénible de le rappeler à Roland Cayrol, n’ont pas été accueillis par la France, bien au contraire, comme en témoigne l’interview que Gaston Defferre avait accordée à Paris-Presse-L’Intransigeant le 26 juillet 1962 :

    « Il y a 15.000 habitants de trop actuellement à Marseille, c’est le nombre des rapatriés d’Algérie. Pas question d’inscrire leurs enfants à l’école car il n’y a pas assez de place pour les petits Marseillais. Qu’ils quittent Marseille en vitesse, qu’ils essaient de se réadapter ailleurs. Ils fuient ? Tant pis ! En tout cas je ne les recevrai pas ici. D’ailleurs nous n’avons pas de place. Rien n’est prêt. Qu’ils aillent se faire pendre où ils voudront ! En aucun cas et aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille. »

    Un sondage IFOP, début juillet 1962, indiquait que 62 % des métropolitains refusaient toute idée de sacrifice à l’égard des Français d’Algérie.

    Lors du Conseil des ministres du 18 juillet 62, Louis Joxe s’exclamait : « Les pieds-noirs vont inoculer le fascisme en France. Il n’est pas souhaitable qu’ils s’installent en France. Il vaudrait mieux qu’ils aillent en Argentine, au Brésil ou en Australie. »

    Pompidou, alors Premier ministre, appuie cette idée : « Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ou à l’Australie ? Ils représenteraient la France et la culture française. » Et de Gaulle d’ajouter : « Mais non ! Plutôt en Nouvelle-Calédonie ! Ou bien en Guyane, qui est sous peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers ! » Pas l’once d’une compassion parmi les responsables politiques français…

    À Alain Peyrefitte qui expose alors « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés », le Général répond sèchement : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »

    Il s’agissait pourtant d’un million de Français, et non pas d’étrangers, qui partageaient les mêmes valeurs, la même culture, la même religion. Un million de Français qui ne pourraient jamais retourner « chez eux » puisque ce « chez eux » n’existait plus !

    Alors, un peu de retenue, Roland Cayrol ! Il semble parfois indispensable de rafraîchir les mémoires défaillantes de certains… La France n’a pas accueilli un million de pieds-noirs, ce sont eux qui ont dû s’imposer, dans leur propre pays !

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  • Le Front National mis en examen pour complicité d'escroquerie et recel de produits d’abus de biens sociaux.

     

    De très probable, la mise en examen du FN pour son financement est devenue effective  mercredi. Le trésorier du parti et candidat frontiste aux régionales en Ile-de-France, le calamiteux Wallerand de Saint-Just, était entendu mercredi matin au pôle financier dans l’enquête sur son financement et des soupçons d’escroquerie au préjudice de l’Etat lors des élections législatives de 2012.

    Le parti de Marine Le Pen est mis en examen en tant que personne morale pour recel de produits d’abus de biens sociaux et complicité d’escroquerie dans l’enquête sur son financement, a annoncé le trésorier du parti à sa sortie du bureau du juge.

    Dans cette enquête, les juges soupçonnent des responsables du parti d’extrême droite, d’une entreprise amie, Riwal, et du micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, d’avoir mis en place un système de surfacturations lors des législatives de 2012 et d’avoir escroqué l’État, qui rembourse les frais de campagne. Riwal et Jeanne ont déjà été mis en examen dans ce dossier, ainsi que six personnes dont le vice-président du FN Jean-François Jalkh.


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  • Vidéo choc montrant l’ampleur du mouvement migratoire !

    Publié le 10 septembre 2015 par :Dominique CHALARD..

    De Melilla jusqu'en Hongrie en passant par Malte, Lampedusa ou la Grèce. Réduire les Européens, c'est à dire les Blancs, à l'état de minorité dans leurs propres pays ou les faire disparaître de la surface de la terre grâce à l'immigration massive, l'apologie permanente du métissage et la "diversité" imposée par la loi, et ce contre leur volonté, c'est un génocide en vertu des lois internationales !

     

     

    source : Les Observateurs CH


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