• 23 juillet 1951 : mort du Maréchal Philippe Pétain

    posté le 22 juillet 2015 par laflamme

    23 juillet 1951 : mort du Maréchal Philippe PétainPhilippe Pétain est emprisonné au fort du Portalet, dans les Pyrénées, du 15 août au 16 novembre 1945, puis transféré au fort de la Citadelle sur L’Île-d’Yeu.

    La Maréchale Pétain s’installe à l’île d’Yeu deux mois après l’arrivée de son mari : elle prend pension à l’hôtel des Voyageurs tenu par Gontran Nolleau, dans une annexe de l’hôtel au premier étage, avant de descendre, vers la fin de son séjour, au rez-de-chaussée. Chaque jour, à partir du moment où elle reçoit l’autorisation de séjourner à l’île d’Yeu, la Maréchale fait à pied le trajet de son hôtel à la Citadelle pour rendre visite au Maréchal avant qu’une voiture, fruit d’une collecte, ne l’y transporte.

    Le premier  » geôlier  » du Maréchal à l’île d’Yeu est Joseph Simon ; il l’avait été auparavant au fort de Montrouge (avril 1945) et au fort du Portalet. Le second fut, à partir d’octobre 1949, Charles Boulay.

    Le maréchal Pétain a deux aumôniers à l’île d’Yeu : le Curé-doyen, l’abbé Pontoreau, et à partir de septembre 1949, l’abbé André Bailly. Le premier juge le prisonnier :  » C’était une grande et belle âme : force de caractère, bonté, patience, telles sont les vertus que j’ai vues chez celui que le sort m’a fait connaître «  ; au second le Maréchal dit un jour, lui désignant le drapeau tricolore flottant en haut du mât du fort :  » Si je ne l’avais pas pour me soutenir, je ne sais pas ce que je deviendrais « . Il administrera l’extrême-onction au Maréchal le 8 avril 1951

    En mars 1950, les autorités très prévoyantes (!) font livrer à la Citadelle un cercueil !

    La santé du maréchal Pétain décline à partir du début de l’année 1951.

    Pour ne pas que l’on dise qu’on a laissé mourir en prison le maréchal, le Conseil supérieur de la magistrature, présidé par Vincent Auriol, président de la République, decide le 8 juin 1951 « l’élargissement » du prisonnier et son assignation à résidence « dans un établissement hospitalier ou tout autre lieu pouvant avoir ce caractère ».

    En application du décret précité, le Maréchal est transporté le 29 juin dans une maison située à Port-Joinville même ; elle a été choisie par ses avocats et appartient à maître Luco, avocat et ancien conseiller général de la Vendée. La nouvelle résidence du Maréchal est située en face de la villa  » Les Simounelles  » où ce dernier a eu l’occasion de séjourner pendant une visite qu’il fit en 1921 ! Le transfèrement du Maréchal de la Citadelle à la maison Luco est effectué sous la responsabilité du médecin-général Tabet, qui ne peut s’empêcher de déclarer à son collègue le médecin-capitaine Maître :  » La France est déshonorée d’avoir traité ainsi ce vieillard « . Une plaque en bois est apposée à droite de l’entrée de la maison Luco portant l’inscription :  » Hôpital militaire de Nantes-annexe de l’île d’Yeu « .

    A partir du 8 juillet, le Maréchal commence à décliner doucement ; il entre en agonie le 18 ; elle durera cinq jours.

    Veillé par Jean Rodhain, le 23 juillet, à 9 h 22, le Maréchal Pétain cesse de vivre ; le médecin-capitaine Maître annonce à la Maréchale le décès de son mari en prononçant ces quelques mots :  » Madame, le Maréchal de France n’est plus « .

    Le Maréchal est revêtu de son uniforme portant une seule décoration, la Médaille Militaire. La dignité de Maréchal de France sera inscrite sur les actes de l’état civil.

    23 juillet 1951 : mort du Maréchal Philippe Pétain

    La Maréchale reçoit, le jour même, plusieurs milliers de messages de condoléances dont ceux de la Maréchale Joffre et du général Juin.

    Le 24 juillet, les Anciens Combattants à qui on avait refusé la possibilité de s’incliner devant la dépouille du Maréchal, organisent une veillée devant la maison mortuaire : des voix s’élèvent dans le silence nocturne  » Saints et saintes de France, priez pour notre vieux chef ! Monsieur le Maréchal, pardonnez à la France ! « 

    De nombreuses manifestations de fidélité au Maréchal ont lieu à travers la France, en particulier dans la capitale où les Parisiens se rassemblent sous l’Arc de Triomphe de l’Etoile devant la tombe du Soldat inconnu et y déposent des fleurs qui forment une immense croix.

    23 juillet 1951 : mort du Maréchal Philippe Pétain

     


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    Photo de Corse-Matin.

    POLITIQUE
    Ancienne cadre du Front national dans l'île, Estelle Massoni a quitté le parti pour rejoindre les rangs nationalistes de Femu a Corsica. Une mouvance qu'elle considère comme "la seule capable de rassembler pour la Corse".
    http://corsem.co/1MHBz15


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  •  AMIENS .. On leur a volé leur maison comme aux Pieds Noirs en 62 ...Et ce n'est que le début de ceux qui ont deux habitations ou part en vacances et au retour le piège ...

     Courrier picard 
    Bakhti Zouad


    Située rue du Docteur-Roux à Amiens, cette maison est squattée depuis novembre.

    Depuis novembre dernier, la maison amiénoise des époux Lemahieu est squattée en toute impunité. Une épreuve pour ce paisible couple de retraités vivant à Corbie.


    Difficile de rester insensible face aux larmes versées par Denise et Gérard Lemahieu, un paisible
    couple de retraités résidant à Corbie.
     Depuis novembre, ils vivent un calvaire, après avoir été dépossédés de la maison qu’ils faisaient louer à Amiens, à deux pas du parc de la Hotoie.
     
    Cette maison, ils l’ont acquise le 22 septembre 1970. «  On y a vécu une dizaine d’années avec nos enfants, on y fait beaucoup de travaux puis on a été amené à bouger  », raconte Gérard Lemahieu, aujourd’hui âgé de 74 ans.
    Après leur départ, ils ont mis ce logement en location.
    Lorsque le dernier locataire (une femme âgée qui a dû être hospitalisée) est parti, la maison est restée inoccupée quelques semaines.
    Le début de l’enfer…
    «  En novembre 2014, les voisins nous ont contactés pour nous informer que des squatteurs occupaient notre maison, poursuit M. Lemahieu.

     Je me suis immédiatement rendu sur les lieux et là j’ai constaté la présence de trois personnes, deux hommes et une femme. Ils avaient forcé la grille d’entrée et fracturé les serrures de deux portes d’accès. Des carreaux ont été cassés aussi. Ils m’ont dit être les occupants réguliers du lieu. Je leur ai dit que j’étais le propriétaire, mais ils n’ont rien voulu savoir et ont décidé de rester. Ils avaient même scotché leur nom sur la boîte aux lettres, je n’en croyais pas mes yeux ! Ils étaient assez agressifs et avaient des chiens.  »

    M. Lemahieu leur a laissé 15 jours pour quitter les lieux.
     En vain.
     Constatant qu’ils étaient toujours là, il s’est présenté au commissariat pour porter plainte.

     «  À l’accueil, on m’a répondu que ce n’était pas possible, dit-il. Plusieurs policiers m’ont pourtant bien accompagné pour constater la présence de ces squatteurs. Ils ont pris leur identité et ça s’est arrêté là. Les squatteurs leur ont dit qu’ils ne partiraient pas. »

    Ancien combattant, Gérard Lemahieu n’est pas un va-t-en-guerre.
    C’est plutôt un homme raisonnable et réfléchi qui n’a jamais fait parler de lui.
     À cet instant, il n’imagine pas l’ampleur de la galère qu’il l’attend…
    «  J’ai effectué de multiples démarches. Je suis allé voir la police municipale, la gendarmerie, la direction départementale de la cohésion sociale, la mairie d’Amiens, Emmaüs… Sans que rien n’avance. »

    En mars, les époux Lemahieu ont reçu un courrier d’Alain Gest, président d’Amiens Métropole.
    Mis au courant de l’affaire, le député (LR) de la Somme leur a indiqué la marche à suivre (lire par ailleurs) en leur expliquant que l’expulsion des squatteurs ne pouvait s’inscrire que dans un cadre légal et selon une procédure déterminée.
     Le 20 avril dernier, Gérard Lemahieu est donc allé porter plainte devant le tribunal d’instance d’Amiens.
    Quelques jours après, il était auditionné par la gendarmerie de Corbie.
     Accessoirement, il a dû prouver qu’il était le propriétaire du local squatté.

     Presqu’un comble.
    Depuis, rien… La maison reste squattée.
    «  Je passe parfois devant, la lumière est tout le temps allumée alors que l’électricité est censée avoir été coupée. Elle se dégrade à vitesse grand V. C’est une histoire de fous… Nous sommes à deux doigts de péter les plombs  », se désespère Gérard Lemahieu, marqué par cette histoire tout comme son épouse.
     «  Comment peut-on faire subir ça à d’autres personnes ?  », interroge Denise, incapable de contenir ses larmes.

     
    À qui s’adresser si cela vous arrive ?


    Le premier réflexe dans une telle situation est d’aller porter plainte.
    Cela peut-être utile si les squatteurs sont dans votre bien depuis moins de 48 heures.
    Les forces de l’ordre peuvent alors faire partir les intrus.
    Après 48 heures, cela se complique : il n’est pas inutile de porter plainte (pour faire sanctionner l’entrée par effraction par exemple) mais pour obtenir le départ des squatteurs, il vous faut saisir le tribunal d’instance.
    Seule une décision judiciaire (prise en urgence dans le cadre d’un référé par exemple) vous autorisera à exiger leur départ, éventuellement avec l’aide des forces de l’ordre.

    La loi sur le droit au logement opposable prévoit également la saisine du préfet qui peut prendre un arrêté d’expulsion si le bien squatté est votre domicile.

    Dans tous les cas, le recours à un avocat est fortement conseillé. 


     Source.. fdesouche

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  • Ferme à Vendre ! La ruine d'un Agriculteur...

    Chaque jour en France, 50 exploitations agricoles disparaissent.
    Les agriculteurs,c'est la profession la plus touchée,aucun chiffre disponible...
    2 agriculteurs par jour se donnent la mort...


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  • #FN Jean-Marie Le Pen poursuit son offensive contre sa fille, sa petite-fille et le numéro deux du parti Florian Philippot qu'il qualifie d'"agent double"

    Jean-Marie Le Pen poursuit son offensive contre sa fille, sa petite-fille et le numéro deux du parti Florian Philippot qu'il qualifie d'"agent double" dans des déclarations au "Parisien" aujourd'hui. 

    Le fondateur du FN en guerre ouverte avec le reste de la famille depuis ses déclarations sur les chambres à gaz renouvelle sa menace de conduire une liste dissidente dans la région Paca en décembre prochain. Il n'épargne pas Marion Maréchal Le Pen, trop jeune selon lui pour "pouvoir diriger une région de cette envergure" et à qui il aurait préféré Bruno Gollnish. 

    Il indique également qu'il s'invitera surement début septembre à l'université d'été du parti frontiste à Marseille. 

    Enfin, le vice président du mouvement d'extrême droite, Florian Philippot en prend lui aussi pour son grade. Le patriarche qui ne l'a jamais porté dans son cœur le soupçonne d'être "un agent double" envoyé par la droite pour "saboter le FN" et qui "maraboute" Marine Le Pen. 

    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/5728-fn-marie-poursuit-offensive-contre-fille-petite-fille.html


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