• Attaquée par des grévistes, Courtney Love interpelle François Hollande : «Où est la putain de police??? »

    Transports

    Courtney Love Cobain en avril 2015 - Stephen Smith - SIPA Courtney Love Cobain en avril 2015 Stephen Smith  /  SIPA

    A son arrivée à l’aéroport de Roissy, à Paris, ce jeudi 25 juin, Courtney Love Cobain aurait été prise à partie dans le conflit qui oppose les chauffeurs de taxi à Uberpop. La chanteuse américaine a en effet tweeté une photo de son véhicule Uber qui a été la cible de jet d’œufs. Elle a également interpellé François Hollande sur la violence de la situation.

    Au mauvais endroit au mauvais moment, l’ex-compagne de Kurt Cobain s’est retrouvée bloquée à l’aéroport en raison du mouvement de grève des taxis. Sur Twitter, elle a posté une photo de son véhicule Uber caillassée. Elle s’est par ailleurs adressée au chanteur Kanye West qu’elle dit avoir croisé à l’aéroport : « Mec, nous allons sans doute devoir faire demi-tour vers l’aéroport, parce que des grévistes viennent d'attaquer notre voiture #ParisUberStrike ».

    Très étonnée par la situation et en colère, elle poursuit : « Ils nous ont tendu une embuscade et retiennent notre chauffeur en otage. Ils frappent la voiture avec des battes en métal. Est-ce vraiment la France ? Je serais plus en sécurité à Bagdad ». Quelques minutes plus tard, l’interprète de Hole a demandé l’intervention de François Hollande : « Mais François Hollande, où sont les policiers putain ??? Est-il légal pour vos citoyens d'attaquer les touristes ? Bougez-vous à l'aéroport !!! WTF ». Grâce à des motocyclistes, la chanteuse se serait finalement faufilée entre les chauffeurs de taxi qui lui ont jeté des pierres, explique-t-elle. 

    ladepeche.fr


    votre commentaire
  • Ni UMPS, ni FN : un vrai parti nationiste et souverainiste pour sauver la France

    Par: Kader Hamiche..

        2017 approche à grands pas et les perspectives de sauver la France s’éloignent. Rien n’indique que le pouvoir puisse échapper à l’un des trois Atlantistes qui ont déjà gouverné ou gouvernent la France : Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Hollande. Trois personnalités qui, si nous étions réellement en démocratie, ne devraient même pas pouvoir se présenter en 2017. Trois personnalités qui partagent le même projet pour la France, un arrimage servile à l’Amérique qui en ferait non pas le 51ème des États-Unis d’Amérique mais leur sujet.  En effet, le TAFTA en cours de négociation et qui sera, en tout état de cause, signé avant fin 2016, consiste pour l’Europe à adopter purement et simplement un modèle de société  basé sur l’individualisme, le communautarisme, le marchandisisme, le consumérisme et le cosmopolitisme, autrement dit, un modèle de société qui fait fi de 2 500 ans d’Histoire et de civilisation et abstraction des Peuples et des Nations.

        …Sauf la nation et le peuple américains ! En effet, formidable paradoxe, ce modèle ne s’impose pas aux états fédérés qui, eux, sont farouchement attachés à leur originalité, à leur philosophie de vie et, pour tout dire, à leur souveraineté puisque, dans bien des domaines, l’état fédéral ne parvient pas à leur imposer ses vues. Par exemple, le mariage gay n’a été voté que par 10 états et imposé par la Cour constitutionnelle dans 7 autres ; 31 états fédérés ET l’état fédéral pratiquent la peine de mort ;  chaque état fédéré a sa propre fiscalité : le Delaware, par exemple, est un paradis fiscal qui n’a rien à envier aux Iles Vierges si ce n’est le soleil. Etc.

        La négation de la Nation et du Peuple français est en marche. Pour information, ce sont les Républicains américains qui bloquent la signature du TAFTA pour empêcher Obama de s’offrir une victoire politique avant la fin de son deuxième mandat. Les dirigeants de l’Europe, eux, sont prêts, quoi qu’en disent les débats houleux qui se déroulent au Parlement européen, à livrer l’Europe pieds et poings liés à l’Amérique et à en faire – ainsi que l’Afrique – une simple zone commerciale vouée à la consommation de produits frelatés venus d’Amérique.

        Comment l’empêcher ? En se reposant sur une victoire de Marine Le Pen en 2017 ? Jusqu’à l’an dernier, j’écrivais que ce n’était pas possible et je réfléchissais à la manière de le rendre possible. Aujourd’hui, je ne le crois pas souhaitable ; en tout cas, il me paraît hautement dangereux pour la France que vienne au pouvoir seul un parti qui ne sait plus où il habite idéologiquement ; un parti qui a renoncé à ses fondamentaux et qui, en guise de projet, propose un ragoût de tout ce qu’il trouve dans les gamelles de ses ralliés venus de la Gauche  chevènementiste, notamment ; un parti, enfin, qui, à la perspective du pouvoir, se montre aussi rapace et prédateur que ceux qu’il veut remplacer. Depuis le mouvement anti-mariage gay auquel Marine Le Pen n’a pas participé sur les conseils de son communautariste Vice-Président, le très chevènementiste Florian Philippot, je pense que la Présidente du FN n’a pas de colonne vertébrale idéologique et je la crois prête à tous les reniements pour obtenir le pouvoir.

        Pourtant, le FN obstrue le passage vers le pouvoir ; donc, l’alternative à l’UMPS devenue RPS passe, qu’on le veuille ou non, par le FN. Or, les Français ne l’entendent pas ainsi. Les lecteurs de ce blog savent que les résultats du FN aux élections européennes, municipales et départementales sont trompeurs. Le FN stagne ! La raison en est que la moitié au moins des abstentionnistes sont des électeurs absolument rétifs à la fois au PS et au FN et en attente d’une offre alternative de Droite. Faute d’émergence d’une offre de ce type, le FN continuera d’occuper l’espace seul et de servir d’assurance-vie à l’UMPS.

        Le spectre politique français n’est pas dépourvu de partis et de mouvements politiques patriotes et souverainistes correspondant, du point de vue de leurs dirigeants, à cette attente. Ce sont des petits partis, des micro-partis, même, des groupuscules identifiables par le seul nom de leurs chefs, qui ont pour nom Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Bompard, Carl Lang, etc. Quand ils n’ont pas pour seule ambition de se tailler un fief sans remettre le système en cause, tous ont la prétention de rassembler la mouvance souverainiste… derrière eux-même ! Tous ont le même discours : « Ralliez-vous à mon panache blanc ! » Le problème est qu’aucun d’entre eux n’a, pour l’heure, la légitimité, l’attractivité, et, encore moins, les moyens d’attirer les autres à lui. Surtout, aucun (je puis en témoigner pour les avoir tous contactés) n’est prêt à faire de concessions pour rendre possible un rassemblement sur la base d’un socle philosophique commun et laissant de côté les divergences. Or, même Henri IV a admis que « Paris valait bien une messe ! » Surtout, et c’est le plus désolant, aucun n’est prêt à à en rabattre sur ses propres prétentions pour donner la priorité au salut de la France à ses intérêts. Je crains que leur déconnexion des réalités vécues par les Français les empêche de prendre conscience de cette urgence. Les plus jeunes se disent que l’avenir est à eux alors que, encore une fois, la disparition d’une France et d’un Peuple français souverains, si les Patriotes ne l’empêchent pas DÈS 2017, sera IRRÉVERSIBLE. Je n’ose penser qu’ils sont prêts à accepter une France décadente pourvu qu’ils en soient les chefs !

        Pour ne pas en arriver là, il existe une solution : c’est le rassemblement des forces et des mouvements patriotiques et souverainistes hors FN. Quand je dis « forces et mouvements », je pense aux partis politiques mais aussi à tous les mouvements sociaux qui luttent au quotidien contre la dérive de notre société et la décadence de notre civilisation. Je pense au mouvement La Manif pour Tous et aux quelque soixante associations qui le composent ; je pense aux associations familiales et aux éducateurs, comme SOS Éducation, qui s’alarment de ce que les émules de Peillon, qui gouvernent, prétendent « extirper de l’esprit des enfants la mauvaise influence des parents » (!!!) ; je pense aux très nombreux intellectuels français qui s’alarment chacun dans son coin et ne parviennent que très rarement à percer le plafond de verre médiatique qui empêche leur parole d’être entendue par les français ; etc.

        Les Hommes existent ; comment les réunir ? En imitant les socialistes qui, en 1971, ont eu l’idée de rassembler les membres dispersés de la Gauche – partis, syndicats, associations, clubs, cercles de réflexion, intellectuels, pour créer un nouveau parti socialiste. Deux ans plus tard, aux législatives de 1973, la Gauche frôlait la victoire. C’est cela qu’il faut faire.

        Ce rassemblement doit se tenir sur la base de l’adhésion à quelques principes simples : la France est une nation souveraine de civilisation romaine-chrétienne ; la cellule sociale de base en est la famille ;  il n’y a pas de communautés mais des citoyens constitués en Peuple. Pour que ce soit possible, il faut que chacun se dépouille des ses oripeaux non pas idéologiques mais dogmatiques : gaulliste ? pas gaulliste ? On s’en f… : de Gaulle est mort en 1970. Europe ? Pas Europe ? Ca n’a pas de sens : l’Europe est une réalité qui peut être interprétée mais pas niée : le tout est de savoir ce qu’on y met. Une Europe sans âme livrée aux appétits des multinationales apatrides et assujettie à l’Amérique n’a rien à voir avec une Europe des Nations libres et souveraines basée sur la fraternité entre des Peuples qui partagent la même Histoire et la même civilisation et soucieuse de leur bien-être. Etc.

        Ce rassemblement est possible et urgent. Il faut le mettre en oeuvre dès cet automne pour qu’il se présente aux suffrages des Français aux Régionales de décembre 2015.


    votre commentaire
  •  LA GRANDE MASCARADE  

    Le bisou Sébastien-Estrosi : « Ça, c’est la politique ! »

    (par Marie Delarue)

    Publié par :Thomas Joly..

    On ne le leur fait pas dire, ils s’en chargent tout seuls : le mélange des genres “pipolesque” entre l’apôtre du coussin péteur et le maire de Nice, « ça, c’est la politique ! » La politique française, en tout cas, et on en crève.

    C’était dimanche, pour la fête de la Musique, du bastringue et du n’importe quoi. L’ineffable Patrick Sébastien animait la soirée officielle de France 2, en direct de Nice où quelque 100.000 personnes, nous assure-t-on, s’étaient massées sur la promenade des Anglais. « Du soleil et des tubes », que ça s’appelle, avec des vedettes en veux-tu en voilà. Il est vrai qu’on ne résiste pas à une telle tentation.

    « Nice est désormais une destination incontournable de culture et de musique », dit la pub municipale, ajoutant « À minuit, France 2 et la ville de Nice vous réservent une surprise. » Ah ben oui, dans le genre, on a même été gâtés. C’est l’histrion de service, ce monument de la culture sous la ceinture nommé Sébastien qui, tout à coup, appelle sur la scène son « très vieil ami », lequel se trouve – un hasard – être le maire de la ville Christian Estrosi. Mais les Niçois, gens sans doute irrespectueux, se mettent à siffler, à pousser des « Hou, hou ! » et puis à crier des choses qu’on ne saisit pas très bien, sinon qu’elles n’ont pas l’air flatteuses pour l’élu.

    Virginie Guilhaume, le faire-valoir tout en seins et tout en jambes de la chaîne, proteste dans son micro : « Ah non ! » Sébastien enchaîne : « Je ne vous permets pas… Je vous demande de vous arrêter ! » Ah bon, et à quel titre ? Devant les ricanements de la foule, il croit devoir vanter la marchandise : « Votre maire, il a quand même été champion de France de moto 250 et 500 cm3. » Et du lancer d’œuf dur, aussi ? Comme les huées se renforcent, il assène l’argument qui doit tout emporter : « Moi, j’ai envie qu’il vienne me faire un bisou. ». Et France 2 de souligner ce grand moment culturel en passant un tweet à l’écran : « Grosse ambiance dans la maison ! » Estrosi arrive enfin pour le baiser tant attendu, salué par cet aveu qu’on n’osait imaginer : « Allez, mon Christian, viens me faire un bisou… Ça, c’est la politique… laisse faire, laisse faire… »

    Oui, hélas, c’est ça, la politique. Des pantins minables, des montreurs de derrière, des champions de la fausse connivence qui racolent sur les plateaux comme les putes ne le font plus sur les trottoirs. Entre l’ex-première dame qui court la planète avec ses minables secrets d’alcôve, le président en titre qui part tirer un coup en scooter, l’ex-président qui joue à Louis de Funès pendant ses meetings, leurs barons qui jouent au casino avec nos impôts, cette clique qui ose nous parler de « culture » me fait honte ! Je ne peux plus les voir ni les entendre. Et quoi, demain, Taubira en vahiné et Balkany faisant la danse du ventre ?

    Allez, ouste, du balai ! Dégagez-moi tout ça !

    Source : http://www.bvoltaire.fr


    votre commentaire
  • Violences conjugales au Havre : il la gifle, la frappe, la fouette et lui urine dessus

     
     
    Violences conjugales au Havre : il la gifle, la frappe, la fouette et lui urine dessus
    La jeune femme n’a déposé plainte qu’après quatre derniers épisodes extrêmement violents (photo d’illustration)
    1/1

     

     

    « Elle a accepté l’inacceptable. Elle était en manque total de repères », décrit Me Sophie Lemonnier représentant la victime de 22 ans humiliée par son petit ami. L’avocate parle d’« emprise » de lui sur elle. La jeune femme n’a déposé plainte qu’après quatre derniers épisodes extrêmement violents. Dans le box du tribunal correctionnel, Ousmane Sow, 24 ans et douze condamnations, se justifie toujours par le même argument. Le Havrais se plaint que sa concubine lui ait avoué en avril avoir eu une infidélité. « En me disant ça, elle m’a tué », ose-t-il formuler auprès des juges.

    Dans la foulée des révélations, le Havrais attrape sa victime et lui flanque trois coups de poing. Au nez et à la lèvre. « Je reconnais juste des gifles », balaye le prévenu qui réfutait tout en garde à vue. Deux jours après ces premiers faits, « sans mot dire », a décrit la jeune femme, il la cogne à coups de pied. Elle est hospitalisée une nuit, tout en refusant encore de déposer plainte. « Là, ce n’est pas moi. Elle m’a dit qu’elle s’était fait agresser dans la rue. » Elle a pourtant dû ramper jusqu’à chez une voisine.

    « Une histoire d’amour passionnelle »

    Concernant le troisième épisode, Ousmane Sow admet « un geste par énervement ». Il saisit un couteau qu’il pique au tibia. Non satisfait, il l’assomme d’un coup de poing au nez. Le souffre-douleur finit en sang. « OK, mais c’est moi qui l’ai nettoyée. » Au fil des jours, la violence du récidiviste grimpe. Jusqu’à début juin. En fouillant le compte Facebook de la victime, Ousmane Sow apprend qu’elle a parlé à une copine des souffrances subies. Il la fouette avec un câble de console de jeux. Quand elle se trouve au sol, Ousmane Sow urine sur elle. « Comment va-t-elle un jour pouvoir oublier l’humiliation ? Monsieur est allé jusqu’à filmer cette scène et menacer de la publier sur Internet », martèle la procureure.

    Face à un tel tableau, le rôle de la défense est bien difficile. « Entre eux, il y a une histoire d’amour passionnelle, tente-t-on. Il dit qu’il l’aime ! Il ment ? » Les yeux grands ouverts au cours de cette plaidoirie, la procureure ne se pose pas cette question. Les juges non plus. Allant au-delà des réquisitions, ils prononcent trois ans de prison, dont deux ans ferme. Une peine que semble accepter Ousmane Sow. Il jette un dernier regard vers ses copains dans le public, avant de partir en détention.

    http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/3477877/actualites+faits-divers/violences-conjugales-au-havre--il-la-gifle-la-frappe-la-fouette-et-lui-urine-dessus#.VYf5pmMVi73


    votre commentaire
  • Clamart : inquiétudes après les violences au Pavé-Blanc

    Par :Pascale Autran et Valérie Mahaut ..

     
    Clamart, nuit du vendredi 12 au samedi 13 juin. La place Georges-Pompidou et ses abords sont depuis quelques semaines le théâtre d’affrontements entre bandes. Clamart, nuit du vendredi 12 au samedi 13 juin. La place Georges-Pompidou et ses abords sont depuis quelques semaines le théâtre d’affrontements entre bandes. (DR.)

    C’est une flambée de violence qui inquiète les habitants de ce quartier de Clamart, à la lisière de Meudon-la-Forêt. Dans la nuit de vendredi à samedi, aux abords de la place Georges-Pompidou, au pied de la cité des 3 F, deux bandes rivales des deux villes se sont affrontées. Après deux agressions dans la soirée, dont l’une au couteau, un groupe s’en est pris aux occupants d’une Clio.

    Armés de barres de fer et bâtons, ils ont multiplié les coups sur la voiture avant que l’un d’eux ne tire à l’arme à feu sur un des passagers, blessé à la jambe. La police a eu connaissance de l’affrontement en apprenant qu’un groupe s’était rassemblé devant l’hôpital Béclère, où venait d’être admis le blessé. Mais à son arrivée sur les lieux de l’agression, il n’y avait plus personne. Aucune des victimes n’a voulu déposer plainte. L’enquête s’annonce délicate pour la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine, chargée d’identifier les fauteurs de trouble.

    Le maire veut toujours démolir les 3 F

    « Tout ce qui vient de se passer renforce ma détermination ». Le maire (LR) de Clamart, Didier Berger, veut toujours s’attaquer à la transformation du quartier, et voir remplacés les 700 logements sociaux par de l’habitat mixte. « Dans les deux immeubles de Clamart Habitat, les relogements sont en cours avant leur démolition-reconstruction, et les 3 F vont lancer des études avec la mairie », explique l’élu. Le projet ne fait pas l’unanimité, surtout auprès des locataires de la cité des 3-F, rénovée il y a deux ans, qui s’inquiètent de leur relogement. Une centaine de mécontents avaient manifesté en février devant la mairie, et les associations de locataires espèrent toujours voir le projet abandonné : « Le préfet n’a pas encore donné les autorisations de démolir ».

    En attendant, l’émotion a gagné le quartier : « C’était impressionnant, toutes ces voitures de police, les policiers casqués, on n’avait jamais vu ça », soupire cette habitante de la zone pavillonnaire toute proche. « Il y a des échauffourées entre jeunes ces temps-ci, on se méfie, on évite de sortir le soir », témoigne son voisin. La rumeur enfle, on parle d’échanges de coups de feu, sur fond de trafic de drogue : « La place est devenue un centre de deal, et en un mois, il y a eu trois fusillades », croit savoir un commerçant inquiet de cette « ambiance de guérilla urbaine » qui éloigne les clients. « Ça abîme l’image du quartier, regrette un de ses confrères, pourtant depuis une quinzaine d’années, il n’y avait plus de problèmes ». D’autres sont plus circonspects : « Il y a des bruits qui courent sur des fusillades, mais je n’ai rien entendu, affirme un locataire de la cité des 3 F. C’est vrai qu’il y a des règlements de comptes entre bandes, mais ils ne s’en prennent pas à la population. Et le trafic de drogue, il n’y en a pas plus qu’ailleurs », témoigne l’homme. La piste des stupéfiants n’est d’ailleurs pas celle que la police privilégie.

    Les violences du week-end ont pourtant conduit Jean-Didier Berger, maire (LR) de Clamart, à convoquer en urgence une réunion de crise avec son homologue (UDI) de Meudon Hervé Marseille, des représentants de la police, le préfet et le directeur territorial de la sécurité publique. « Voilà plusieurs semaines, plusieurs mois que ça s’aggrave. On atteint un niveau insupportable, avec des violences qui vont jusqu’à l’utilisation d’armes à feu », s’enflamme l’élu. Depuis le début de la semaine, des renforts de police sont arrivés, « mais on veut du long terme », insiste le maire, qui réaffirme sa volonté de mettre en œuvre le programme sécuritaire promis lors de sa campagne. Annoncées pour le premier trimestre 2016 au plus tôt, des caméras de vidéoprotection vont être déployées dans la ville et notamment sur le secteur. A la même période, la police municipale et sa vingtaine d’agents viendront s’installer dans l’antenne du Pavé-Blanc, qui avait été fermée par la police nationale faute d’effectifs.

    L’opposition s’est aussi saisie du sujet : l’ancien maire et sénateur PS Philippe Kaltenbach a rencontré mercredi plusieurs familles sur place et écrit au préfet pour demander à son tour des renforts policiers. Il déplore également que «la nouvelle équipe municipale ait stoppé les actions de prévention en direction des jeunes». Un rassemblement sera organisé samedi à 16 heures sur la place Georges-Pompidou.

     

    (LP/P.A.)
    http://www.leparisien.fr/clamart-92140/clamart-inquietudes-apres-les-violences-au-pave-blanc-18-06-2015-4873801.php

    votre commentaire